Je me réveille en sursaut, je suis dégoulinante de sueur. Encore ce foutu cauchemar, ça fait des mois que je ne l'avais pas fait. Je suis toujours aussi effrayée quand je le fais, il est tellement effrayant mais paraît si réel...
Au milieu de mon lit je suis seule et déboussolée. Les draps sont humides tellement je meurs de chaud. L'été a pourtant laissé sa place à l'automne.
Je tourne ma tête en direction du réveil. Les chiffres rouges m'indiquent qu'il est cinq heures du matin. Je tape mes mains sur le lit de mécontentement, je suis fatiguée et je sais que je n'arriverais pas à me rendormir.
Je prends le livre se trouvant sur ma table de nuit en bois. Il s'agit d'un très célèbre roman de Victor Hugo, Claude Gueux. C'est un de mes auteurs et romans favoris et pourtant j'en ai lu des livres.
Je me plonge dans ma lecture jusqu'à ce que mon réveil sonne six heures trente.
Je me lève de mon lit si douillet qui me tend encore les bras et me dirige vers la salle de bain. Une fois ma routine terminée je descends afin d'aller rejoindre ma tante.
- N'oublie pas de prendre un déjeuner avant de partir ma puce. Crie ma tante dans la cuisine.
- Ne t'inquiète pas, il faut que j'y aille je vais arriver en retard. Tu me raconteras ton entretien ce soir !
Je cours dans les escaliers et prends mon sac de cours avant de filer à l'extérieur de la maison.
J'arrive à la fac, je pose un pied dans l'établissement.
J'espère que tout ira pour le mieux, je suis un peu stressée mais je me dis:
Nouvelle école, nouveaux amis et surtout l'occasion de commencer une nouvelle vie.
Je m'avance dans les couloirs de la fac à la recherche de mon meilleur ami. Malheureusement je ne le trouve pas, ma journée n'aurait pas pu plus mal démarrer. Après quelques minutes à tourner en rond, je me rends à l'amphi douze pour commencer mon premier cours de faculté.
C'est pas possible j'ai mis dix minutes pour le trouver, heureusement que j'étais en avance, parce que moi et l'orientation on ne partage pas une grande histoire d'amour.
Trêve de plaisanterie, je rentre dans l'amphi qui est bondé de monde. Je ne souhaite pas me faire remarquer par le prof dès le premier cours alors, je décide de m'asseoir tout en haut.
- Salut, je peux m'asseoir à côté de toi? Demandais-je à la jeune fille.
- Avec plaisir, moi c'est Serena et toi tu es ? Me répond elle avec un grand sourire, tout en attachant ses longs cheveux blonds dans un chignon décoiffé.
Je lui rends son sourire :
- Aria.
Le professeur arrive pile à l'heure et je me plonge entièrement dans le cours. Le dernier de la journée se finit. Toujours aucune nouvelle de Liam. Je lui envoie un message tout en marchant vers chez moi.
Alors comme ça on abandonne sa meilleure amie, dès le premier jour. Sale traitre ;).
J'appuie sur la touche pour l'envoyer Soudain, un grand vacarme me sort de ma rêverie. Je suis au milieu du passage piéton, je ne m'étais même pas rendue compte mais je me suis arrêtée sur la route lorsque j'ai envoyé mon message.
Impossible pour moi de bouger, je suis figée, mes pieds sont enterrés trois mètres sous terre. J'entends le vrombissement des voitures prêtent à redémarrer.
Le feu passe au vert, et là mon monde s'écroule. Dans une voiture noire de luxe, je le vois c'est lui.
La voiture fonce droit sur moi, une grande vague de panique me saisis. Je tremble de tout mon être. Les gens crient, me disent de bouger mais je n'y arrive pas.
Soudain je sens deux bras musclés m'attraper fermement par la taille pour me porter jusqu'au trottoir.
Je sens un souffle chaud se rapprocher doucement de mon oreille qui me fait doucement frémir:
- Tu aurais pu faire attention Aria.
Cette voix ! Je la reconnais, je me retourne. Je fais des tours sur moi-même, mais je ne le vois pas. Il a disparu, volatisé.
Encore déboussolée, je rentre chez moi, toujours secouée par ces quelques dernières minutes. On peut dire que j'ai frôlé la mort. Je rentre dans le salon, ma tante est encore et toujours aux fourneaux. Elle me fait un grand sourire.
- Salut ma belle, alors ta journée s'est bien passée ?
- Super Cath', une journée banale.
C'est ce que tu appelles banale cette journée riche en émotions ? Hurle ma conscience.
Pas besoin d'inquiéter ma tante, elle fait un monde de pas grand chose.
- Sinon ton entretien tu comptes m'en parler un jour ? Tentais-je pour changer de sujet.
- Tu devineras jamais j'ai été prise à l'hôpital dans le service de dialyse et je commence la semaine prochaine.
- Waouh, c'est du rapide je suis fière de toi.
Je sens mon téléphone vibrer au fond de ma poche. Un message de Liam apparaît.
Désolé Poulette, j'ai eu un contre temps. Je peux t'appeler?
J'appuie sur son nom pour l'appeler, je lui raconte mon aventure.
- Rhoo Aria combien de fois je t'ai dis de pas traverser la rue avec ton téléphone à la main.
- Mais j'ai rien eu, je ferai plus attention la prochaine fois que je traverse
- J'espère bien, surtout que tu m'ecrivais un message, je veux pas avoir ta mort sur ma conscience. Dit-il mort de rire.
- T'es pas croyable même dans les situations comme ça t'arrives à me faire rire.
- Ahah je sais on me le dit souvent.
Il est en plein dans son délire. Je lâche un petit rire avant de redevenir sérieuse.
- Plus sérieusement, Liam je l'ai revu. Répondis-je déboussolée.
J'espère que ce chapitre vous a plu.
A votre avis de qui parle Aria?
Qui l'a sauvé?
Que voulez-vous voir dans le prochain chapitre ?
N'hésitez pas à commenter, poser vos questions et voter, pour me motiver à écrire la suite.
Bisous bisous et merci d'avoir lu.
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Appartenance
Romance"Tu m'appartiens" sont des mots si forts qui signifient littéralement être la propriété de quelqu'un, son bien. Être à la disposition de cette même personne, dépendre de lui. Un accident et tout bascule, les liens si forts se déchirent pour laisser...