L'amitié avec soi-même est très importante, car sans elle on ne peut pas être ami avec quelqu'un d'autre dans le monde.
Eleanor RooseveltPdv Aria
2 jours plus tard
Pendant ces deux derniers jours, énormément de personnes sont venues me voir. La plupart prétendaient me connaître mais je n'avais aucune idée de qui ils s'agissaient. Liam est revenu me voir il paraissait étrangement bizarre comme si il me cachait quelque chose, c'était peut être juste une impression. Serena est venue également, elle s'en voulait à mort. Mais comme on dit ce qui est fait est fait pas besoin de s'apitoyer.
Il ne faut pas vivre dans le passé ni rêver du futur mais vivre chaque instant présent.
Enfin bref aujourd'hui je sors enfin de l'hôpital, quitter ces draps blancs est un réel plaisir. Je m'en veux terriblement de ne pas être passée voir ma mère depuis deux mois maintenant.
Le médecin m'a conseillé de ne pas rester seul les premiers jours mais ça m'est égal j'ai besoin de retrouver mon intimité.
À grandes enjambées j'arrive enfin devant ce portail en fer. Dans un grincement strident il s'ouvre enfin et je me dirige vers la tombe de ma mère.
Je pose soigneusement et délicatement quelques fleurs. Sur son épitaphe on peut lire Sophie Clarke 1970-2004.
- Tu me manques énormément maman. Je ne me souviens pas très bien de ce 13 juillet 2004 mais ce que je sais c'est que c'est et ça restera le plus triste jour de ma vie. Tes câlins, tes baisers, ton sourire me manque. Je ferai tout pour pouvoir te serrer à nouveau dans mes bras. Mais comme on dit les meilleurs partent en premier.
Il y a des larmes qui ne cessent jamais de couler, des plaies qui ne se referment jamais, des vides qui ne se comblent jamais, des souvenirs qui ne s'effacent pas et des personnes qu'on ne remplacera pour rien au monde. Les sourires viennent uniquement pour masquer la peine.
D'énormes larmes ruisellent le long de mes joues je n'arrive plus à les arrêter.
-Je t'aime tellement maman je viendrais bientôt te voir.
Soudain j'entends un bruit venant des buissons, je me rapproche et entends quelqu'un renifler. Je reconnais cette silhouette.
-Alex qu'est-ce que tu fais là ?
Pdv Catherine
Je me promène dans les couloirs de l'hôpital. Je commence enfin mon nouveau travail d'infirmière aujourd'hui je suis ravie.
J'enfile mon ensemble ainsi que mes fidèles Crocs qui ne me quittent jamais lorsque je travaille.
Je commence les différentes visites dans les chambres, lorsque qu'un bip se fait entendre. J'entre dans la chambre, le nez sur la feuille du patient.
- Vous avez besoin de quelque chose monsieur....
Je cherche son nom sur la fiche mais il me devance.
- Monsieur Clarke .
Je le regarde en arquant un sourcil, il affiche un large sourire, dites moi que je rêve. Le père d'Aria ne peut pas être de retour.
- Archibald que fais-tu ici? Dis-je dans un crissement de dents.
- Je suis ravie de te revoir Catherine...
- Plaisir non partagé, bon tu vas me dire ce que tu fais ici avant que...
Je me fais couper par une voix, ce n'est pas celle de mon ancien beau frère. Je fais un demi-tour et je vois le médecin qui me lance un regard noir.
- Vous ! De suite dans mon bureau ! hurle mon supérieur.Excusez nous monsieur pour cette gène occasionnée.
- Oui il faudrait peut être faire plus attention à votre infirmière, vous ne seriez pas arrivé je serai sûrement mort à l'heure qu'il est.
J'allais me défendre lorsque le médecin me traîne dans le couloir méchamment. Non mais je rêve, c'est toujours le roi pour exagérer celui là. Je ne l'ai jamais aimé, j'ai toujours su qu'il cachait quelque chose et qu'il ne rendrait jamais heureux ma soeur et j'avais entièrement raison.
- Qu'est-ce qu'il vous a pris? Ça ne vas pas de hurler comme ça sur ce patient. Qui en passant est homme de haute importance.
Les gens comme ça m'énerve à dire " il est important". Pourquoi ne pas traiter tous les gens de la même façon ce n'est pas parce qu'on gagne plus qu'on doit mériter plus de respect. Enfin ce que je dis est une utopique de la situation, il y aura toujours des différences et ça malheureusement ça ne changera jamais. La nature a créé des différences, mais l'homme en a fait des inégalités.
- Je suis désolé docteur, ça ne se reproduira plus.
- J'espère bien, ça va pour cette fois. Retournez travailler.
Pdv Alex
J'ai vu Aria rentrer dans le cimetière, je l'ai suivi et me suis recueilli quelques instants sur la tombe de ma mère...
Oui j'ai entendu son magnifique discours qui m'a donné les larmes aux yeux. Je ne suis pas du genre à montrer mes sentiments, mais on ne peut pas dire tous les deux qu'on a une vie des plus évidentes.
- Alex qu'est-ce ce que tu fais là ?
- Je... Elle pose une main réconfortante sur mon épaule, ce contact me donne des frissons.
- Tu ne trouves pas qu'il commence à faire froid? Viens je t'emmène boire quelque chose. Elle me fait un petit sourire.
Elle me tend sa main que j'accepte avec plaisir. Aria essaye de couper contact mais je ne veux pas, je m'accroche fermement à sa main. On marche dans les rues de Paris qui sont éclairées par de grands lampadaires.
Elle pousse une porte et nous nous dirigeons vers une petite table en banquette. Elle lâche ma main, j'aimais ce contact avec elle. Une grande vague de froid me submerge.
La serveuse âgée d'une cinquantaine d'années arrive à notre table.
- Bonjour, vous désirez?
- Un chocolat chaud s'il vous plaît. Lui répond Aria en souriant.
C'est incroyable comme son sourire est communicatif, je me mets à sourire comme un con avant de répondre.
- Deux s'il vous plaît.
Nos deux chocolats arrivent après quelques minutes. La conversation tant redoutée arrive enfin.
- Pourquoi tu pleurais caché dans un buisson Alex? Aria a l'air paniqué et très inquiète.
Inquiète ? Je dois sûrement rêver.
J'espère que ce chapitre vous a plu.
Que pensez vous qu'il s'est passé avec Alex?
L'apparition du père d'Aria: bon ou mauvais ?
N'hésitez pas à me faire part de vos avis et de vos questions.
Merci d'avoir lu et bisous bisous.
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Appartenance
Romance"Tu m'appartiens" sont des mots si forts qui signifient littéralement être la propriété de quelqu'un, son bien. Être à la disposition de cette même personne, dépendre de lui. Un accident et tout bascule, les liens si forts se déchirent pour laisser...