Serena rentre dans le centre commercial et commence à entrer dans le premier magasin. La blonde court entre les rayons je rentre seulement qu'elle me lance déjà trois robes sur les bras. Elle est folle cette fille.
- Bon allez viens on a pas toute la nuit. Souffle t-elle en se précipitant dans la dernière cabine, qui sois dit en passant était la mienne.
Elle s'est faufilée pour me passer devant. Elle rentre dans la cabine et ferme le grand rideau de velours. Quelques secondes plus tard elle en ressort et me demande:
- Aria tu en penses quoi de celle là?
- Je pense que...
- Tu as raison elle ne me met pas en valeur.
J'ai même pas eu le temps d'en placer une. Elle est vraiment trop pétillante pour ne pas dire fatigante. Franchement je sais pas comment je choisis mes amis, mais on est vraiment à l'opposé niveau caractère.
Elle ressort une seconde fois de sa cabine.
- Oh Serena, tu es magnifique !!
Elle est juste sublime, elle porte une petite robe rouge assez courte sans être vulgaire avec un décolleté en V. Sa robe moulante lui épouse parfaitement ses formes.
- Je la prends sans hésiter. A toi maintenant !
Après plusieurs essayages, je n'ai encore pas trouvé la perle rare. A vrai dire je n'ai jamais vraiment apprécié mettre des robes. Surtout que celles que me donne Serena sont vraiment beaucoup trop moulantes et trop courtes. On se sent à l'étroit là-dedans c'est vraiment pas très agréable.
- Bon je pense qu'on va rentrer, je commence à être fatiguée et puis au pire c'est qu'une petite fête je peux mettre un jean et mes converses non?
Elle me regarde choquée comme si j'avais un bouton au milieu de la figure.
- Nan mais ça va pas la tête Aria. On reste ici jusqu'à ce que tu te trouves une robe. Si il faut on dort ici, on mange ici...
-C'est bon j'ai compris. Dis-je dépitée.
Je sors de la cabine et aperçoit une petite robe sympa. Je m'empresse d'aller l'essayer. C'est pas le tout mais faire les magasins pendant des heures c'est épuisant.
- Aria tu es sublime. J'ai cru qu'on allait jamais y arriver.
Elle s'affale dans le petit canapé, surjouant son soulagement en se passant une main sur le front.
Ma petite robe est noire, courte mais juste ce qu'il faut. Le décolleté est recouvert de dentelles. (Voir média)
Je me rhabille et sors de la cabine pour pouvoir payer ma robe. On se dirige vers le métro.
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On s'embrasse pour se dire au revoir. Elle me fait un large sourire.
- À demain Aria.
Ellipse du reste de la semaine jusqu'au samedi
C'est l'heure de se préparer pour aller à la fête de Ian. Serena à amener son attirail de maquillage chez moi. Je suis pas une fille qui se maquille des tonnes un coup de mascara et de rouge à lèvre ça faut l'affaire. Pas besoin de ressemblera à un pot de peinture. Enfin, après ce n'est que mon avis.
Serena me met un peu de fard à paupières argenté avec un coup de mascara sur mes cils. Et pour peaufiner le tout elle m'applique un rouge à lèvres bordeaux.
- Tu es magnifique Aria. Je pense que tu devrais détacher tes cheveux ça serait parfait.
Je détache mes cheveux bruns qui tombent en cascade dans mon dos. J'ai la chance d'avoir des boucles naturelles. Enfin une chance c'est souvent un grand sac à noeuds. J'ai juste un petit problème je n'ai pas de paires de chaussures qui peuvent aller avec ma robe.
-Euh par contre, j'ai pas de chaussures pour aller avec la robe.
- J'en étais sûre, heureusement que j'ai prévu le coup. Tiens.
Elle me tend des talons noirs. Mais ils sont beaucoup trop hauts je vais me casser une cheville avant d'arriver.
- Mais tu es malade, tu veux m'achever ou quoi ? Mes pieds vont pas supporter un tel supplice.
- Prends ton mal en patience, il faut souffrir pour être belle.
Serena affiche un sourire narquois. J'enfile les chaussures c'est une vraie torture. On se dirige vers la maison de Ian qui ne se trouve qu'à quelques minutes de chez moi. Une véritable chance, mes pieds le remercient.
Arrivées devant la maison on frappe à la porte. Un petit blond vient nous ouvrir. Il est vraiment pas mal.
- Ça va t'as bientôt fini de le mater. Me lance Serena avec un sourire en coin.
-Je vois pas de quoi tu parles. Bon aller vient on va se chercher à boire.
La maison est vraiment immense, la fête se déroule dans le salon. Il est à peine 22h que l'alcool coule déjà à flot. La musique à fond, les gens sont déchaînés. Je sens que ça va me faire du bien. On s'approche de moi, je sens deux mains se coller à mes yeux, je sursaute. Un souffle se rapproche de mon oreille.
- Devine qui c'est. Dit-il hilare.
- Liam sérieux, tu m'as fait peur. Pour te faire pardonner va me chercher un truc à boire.
- Vos désirs sont des ordres princesse.
Liam me fait une petite révérence avant de se diriger vers le bar, je le suis du regard puis je finis par chercher Serena. D'ailleurs elle est passée où ? Je la vois danser collé serré à un grand brun. Mais elle est pas possible, une vraie tigresse.
Liam revient avec mon verre. Tiens du jus d'orange. Je l'avale d'une traite. Je tousse, le liquide m'a brûlé la gorge.
- Mais t'es malade tu as mis quoi là-dedans ?
- Vodka Orange. Désolé mais je voulais voir ta tête. J'ai bien fait ça valait le coup. En plus ça va te détendre tu verras.
Il a raison je suis là pour me détendre. Je me dirige vers le bar mais une personne m'attrape doucement le poignet. Je me retourne et vois le petit blond de tout à l'heure.
- Salut ça te dirait d'aller danser...
- Aria et oui avec plaisir.
Il me tend ça main et m'entraîne vers la piste de danse.
- Ah et au fait où sont passées mes bonnes manières, moi c'est Ian. Il me fait un petit sourire en coin.
Ses yeux bleus me transpercent. Ses cheveux retombent légèrement sur son front. Il pose ses mains sur mes hanches et on commence à danser.
Jusqu'à ce qu'Ian se fasse tirer en arrière par un autre homme qui lui crie très en colère à travers la musique :
- Tu ne la touche pas et ne t'avise plus de l'approcher !
J'espère que ce chapitre vous a plu.
Que pensez vous de la fête?
Qu'aimeriez vous voir dans le prochain chapitre ?
N'hésitez pas à commenter et voter.
Merci d'avoir lu. Bisous bisous.
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Appartenance
Romance"Tu m'appartiens" sont des mots si forts qui signifient littéralement être la propriété de quelqu'un, son bien. Être à la disposition de cette même personne, dépendre de lui. Un accident et tout bascule, les liens si forts se déchirent pour laisser...