LOVE into MAFIA

Chapitre 1 Il Benvenuto en Italia

J'avais un mal de crâne horrible. En effet des hommes m'avaient assomée avant de me jeter dans une fourgonnette avec beaucoup de brutalité.

J'étais venue clandestinement dans ce pays. Mes parents avaient payé un homme. Les derniers sous de ma famille m'avaient permis d'arriver dans ce pays.

Mais à peine avais-je posé un pied hors du bateau, des hommes m'attendaient au port et vous connaissez la suite.

Un des hommes, le seul qui n'était pas cagoulé vint à ma rencontre pour me sortir de la fourgonnette.

Une fois que je fus sur mes deux pieds, l'homme se mit à m'examiner. Ses mains étaient baladeuses et si mes mains ainsi que mes pieds n'étaient pas attachés, je lui en aurais sûrement foutu une. Je ne portais qu'un jeans troué et un T-shirt délavé.

D'un coup l'homme se mit à sourire en s'éloignant de moi. Il avait un regard vicieux. Il était de taille moyenne, brun avec des yeux très clairs.

-Elle sera parfaite. Le duce va aimer, dit-il fière de lui.

Aimer? Qui était ce duce et pourquoi allait-il être content? Beaucoup de questions vinrent dans ma tête.

L'homme agrippa violemment mes cheveux.

-Tu ne parles peut-être pas notre langue mais je sais que tu me comprends. L'homme que tu vas voir doit être satisfait de toi. Si ce n'est pas le cas, je retrouverai tes parents, ton chien et même ton poisson rouge si tu en as un. Je tuerai tout ce qui a un rapport avec toi, tu entends ? Me menaça-t-il.

Il me lâcha brusquement et je sentis une larme couler sur ma joue.

Tout ce que je voulais c'était quitter la misère de mon pays et ramener mes parents pour qu'on puisse vivre ensemble et heureux.

Mais aujourd'hui, je me faisais brutaliser par des hommes que je ne connaissais pas, dans un endroit que je ne connaissais pas et je devais satisfaire un parfait inconnu.

En plus de cela, je ne savais pas de quelle manière je devais le satisfaire. Malheureusement, je m'attendais au pire.

-Bien. Maintenant que tout est clair, tu vas rencontrer le duce. Je suis Emilio son bras droit. Allons-y, dit-il.

On me banda les yeux et ils m'emmenèrent. Après quelques minutes, on m'enleva le bandeau. Il y avait plusieurs hommes qui parlaient et riaient en me regardant.

Un autre homme arriva.

-Le duce arrive, prévint-il.

Je ne savais pas qui était ce duce. Mais je vis que tout le monde s'était levé et s'était tut en signe de respect pour cette personne.

Je tentais de l'imaginer. Je pensais qu'il devait être vieux peut-être la quarantaine et sûrement très impressionnant.

La pièce dans laquelle je me trouvais était spacieuse et décorée dans les tons rouge et marbre. Il y avait quelques sièges et un bureau au fond.

Des bruits de pas se faisaient entendre dans le couloir, plus il s'approchait et plus j'appréhendais le moment où j'allais être face à ce fameux duce.

L'homme arriva et s'installa sur le bureau qui se trouvait en face de moi. Après quelques secondes, il prit la peine de me détailler. Moi qui étais à genoux à terre mains et pieds liés.

Si son visage n'était pas aussi dur, fermé et froid, il aurait s'en doute été l'homme le plus beau que je n'avais jamais vu. Ses yeux verts me transperçaient et je me sentais mise à nue.