Chapitre 10 Il La jalouse

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Il prit sa soeur dans ses bras pour se rassurer. Mais sans que je ne sache pourquoi, j'avais l'impression que Donatella ne l'écouterait pas. Et j'aurais voulu que ça ne reste qu'une impression...

**********

Nous nous dirigions tous les trois, Adriano, Doni et moi, vers la chambre du Capo. Une femme qui m'étais inconnue en sortit. Je ne comprenais pas qui elle était et ce qu'elle faisait là.

Elle était grande plus d'un mètre 70. Sans ses talons haut, elle devait sans doute faire la même taille que moi. Ses cheveux bouclés bruns, lui tombaient en cascade jusqu'en bas du dos. Elle avait des yeux bleus sur une peau matte.

Elle était habillée d'une veste en cuir et d'un jeans avec un sac à dos sur le dos. Elle tenait à son bras un casque de moto. Le genre de femme que l'on ne voyait que dans les magazines un peu comme Donatella.

Adriano allait entrer dans la chambre mais elle le lui interdit.

-Ton père va bien. Il se réveillera dans quelques heures. Vous m'avez appelé à temps, lui dit-elle. Il a besoin d'espace.

Je ne comprenais pas pourquoi Adriano faisait confiance à cet femme par rapport à son père. J'ecarquillai les yeux.

-Quoi? C'est vous le médecin? Lui demandai-je en réalisant que Lucian Albini était en fait une femme et une très belle.

Son allure décontracté, son style et sa tenue ne lui donnait pas du tout la dégaine d'un médecin. Sans compter le fait qu'elle était venue en moto avec du matériel médical dans un sac à dos. Ce n'était pas très professionnel.

-Et vous êtes? me demanda-t-elle d'un air hautain. 

Elle arquai son sourcil parfaitement épilé et plissa ses yeux parfaitement maquillé avec un air de vrai pétasse. Moi au moins j'étais naturelle. Je ne l'aimais déjà pas.

-C'est ma femme, lui répondit Adriano.

Lucian me détailla d'un air assez méprisant. Je me fis un plaisir de lui rendre un regard glaciale. Elle se croyait supérieur à moi parce qu'elle portait des perches à ses deux pieds ou quoi?

-Ta femme hein? On en parlera plus tard, décida-t-elle.

Comment ça ils en parleraient plus tard? C'était clair qu'il y avait quelque chose entre eux parce que mon cher mari se contenta d'hocher la tête.

Elle s'approcha de lui en se mettant sur la pointe des pieds pour lui laisser un long baiser sur la joue juste tout près de l'oreille. Comme si ça ne suffisait pas, elle mit la main d'Adriano sur son postérieur. Ensuite elle s'eloigna de lui avec un sourire charmeur.

Elle plongea ses yeux dans les miens avec un air victorieux.

-Je reviens vers l'après-midi pour soigner ton père et aussi m'occuper de toi si tu le veux, me provoque-t-elle.

Adriano me pris par la taille sous le regard glacé de Lucian.

-C'est gentil mais je crois que ma femme peut le faire, lui répondit-il.

Bim! La mâchoire de la bimbo se décrocha. Elle voyait rouge et je compris que pour elle, c'était plus que du sexe. Elle aimait Adriano. Elle voulait être la duca mais dommage c'était moi. À ce moment précis, j'étais tellement heureuse d'être sa femme juste pour fermer le clapait de cette peste.

-D'ailleurs mon chéri, je suis fatiguée. Comme ton père va bien on peut aller dormir dans NOTRE chambre, en rajoutai-je.

La main d'Adriano se resserra sur ma hanche.

LOVE into MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant