LOVE into MAFIA

Chapitre 3 Il Le Capo

-Tu vois quand tu veux gentille fifille, murmura-t-il. C'est parce que tu vas devenir ma femme que je ne te tue pas là tout de suite. Emilio m'a tout expliqué. Le nuovo a exigé que ce soit toi et pas une autre. Je n'ai pas le choix et toi non plus. C'est le deal. Alors à moins que tu veuilles mourir, on est coincé ensemble. Tu as intérêt à suivre mes ordres...

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Mais qui pouvait bien être ce nuovo qui visiblement était la cause de tous mes problèmes? Adriano avait toujours son bras dans mon dos.

-Lâ...lâche-moi, bégayai-je.

Il ne bougea pas et reprit un air sérieux. Son arme était toujours pointé contre mon ventre.

-Dis-moi tu as peur de moi? Me demanda-t-il. Si c'est le cas tu as bien raison mais il ne faudrait pas que les gens en dehors de cette voiture le remarque... Me prévint-il.

Alors nous allions effectivement rencontrer des gens. En plus de cela, il avait totalement raison puisqu'il m'effrayait.

-Si je n'avais pas été kidnappée, brutalisée par des mafieux et si cette arme n'était pas pointée sur moi, peut-être que je n'aurais pas peur de toi en ce moment, lui expliquai-je. Qui es-tu réellement?

Il sourit.

-Ouvre cette portière, descends et tu verra qui je suis aux yeux du monde entier, me répondit-il.

Je descendis donc de ses genous, ouvrir la portière et sortit de la voiture. Mes yeux ne pouvaient même pas voir ce qu'il y avait autour de moi puisque des violents flashs d'appareils photo étaient actionnés.

Adriano était sortit à son tour de la voiture et remettai sa cravate correctement. Les flashs s'affolèrent de plus belle.

-Monsieur Prozzano. Par ici. Qui est cette femme? Demanda l'un d'entre-eux.

Adriano se contenta de me prendre par la main et d'avancer sur le tapis rouge qui était à nos pieds.

Nous montions les escaliers et il s'arrêta en plein milieu avant de se retourner vers les photographes.

-On va nous prendre en photo. Essaye d'avoir l'air heureuse et montre bien ta bague, murmura-t-il.

Je ne comprenais rien. Adriano était une grande star ou quelque chose comme ça? Ce n'était pas cohérent étant donné qu'il était le chef d'une mafia.

Il me tenait par la hanche et me rapprocha de lui. Je me forçai à sourire en essayant d'avoir l'air le plus naturel possible.

Je regardai Adriano et lui posai comme s'il en avait l'habitude. J'étais impressionnée par son naturel.

-C'est bon on y va, me dit-il.

Ensuite il me conduit à l'intérieur d'un bâtiment qui ressemblait à un luxueux hôtel. Nous prîmes l'ascenseur.

-Il y a quelques petites choses confidentiels que tu dois savoir. Bien sûr si tu révèle ces informations, tu sais ce quel sort t'attends, me menaça-t-il.

Instantanément, j'eus peur de ce qu'il avait à me dire puisque révéler ces informations pouvait me couter la vie.

-Je mène une sorte de double vie, m'expliqua-t-il. Je suis le chef d'une mafia et personne à part mes plus fidèles hommes ne sait qui se cache derrière le surnom du cruel duce. Aux yeux du monde entier, je suis Adriano Prozzano un homme d'affaire riche et prospère. C'est la couverture parfaite parce que tout le monde m'aime en Italie et personne ne se doute que je suis le duce. C'est Emilio qui s'occupe de toutes les transactions.