Chapitre 5 Il L'appel

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Il se mit à laisser des baisers sur le cou, sur la poitrine et sur le ventre. Devais-je me préparer psychologiquement à me faire prendre de force ?

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Je ne voulais pas être prise de force. Je ne voulais pas qu'il me traite comme une vulgaire prostituée avec qui il pourrait tirer son coup.

-Ne me touches pas. Je t'en prie, le suppliai-je.

Il s'arrêta et remis son visage à la hauteur du mien. Il tenait mes bras de part et d'autre de mon visage.

-Je ne vais pas te violer. Mais je peux t'assurer qu'un jour tu te donneras à moi, m'assura-t-il.

Puis il se coucha à côté de moi en soufflant.

-Ça n'arrivera jamais. Je ne me donnerais jamais à toi en tout cas pas volontairement, lui répondis-je sûre de moi.

C'était une chose dont j'étais sûre.

-Oh que si chère épouse et je peux t'assurer que ce jour-là tu seras folle de moi. Tu me demanderas de te faire l'amour et je me ferai un plaisir de te rappeler que je t'avais prévenu, me dit-il.

Il disait cela avec beaucoup d'assurance. Aucun doutes. Mais c'était mal me connaître. Soudain, il entoura ma taille de ses bras et rapprocha mon corps du sien. 

-En attendant, tu es mon épouse et j'ai le droit de sentir ton corps près du mien. J'aurais pu avoir n'importe quelle femme et je suis tombé sur toi. Je te préviens juste que l'abstinence, ça je détèste, me confia-t-il.

Je ne répondis pas. Était-il en train de prétendre qu'il serait prêt à voir ailleurs? Je ne savais pas pourquoi cette idée me dérangeait un peu. Adriano éteignit la lampe près de lui. Ses bras entouraient mon corps. C'est dans cette position que nous nous sommes endormis.

**

Un bruit strident retentit me forçant à ouvrir lentement les yeux. Je détestais être réveillée de cette manière. En plus, il faisait froid. Je croyais que quand on dormait à deux on avait chaud. Mais nous n'étions pas à deux dans ce lit. J'étais seule car Adriano n'y était plus. Je pris des vêtements et les enfilai.

Le bruit qui avait retentit était celui d'un verre brisé. Je me levais donc pour aller voir ce que c'était. Je fus surprise de voir Adriano discuté avec deux hommes dans le salon. Il engueulait celui qui avait fait tombé le verre car je dormais dans la pièce à côté. 

Le salon était de taille moyenne et il y avait deux grands canapés disposés l'un en face de l'autre. Adriano était sur l'un et les deux hommes sur l'autre.

-J'espère qu'elle dort encore. C'est déjà assez chiant de jouer au mari bien juste pour me la taper, se plaint Adriano.

Je mis une main sur ma bouche pour cachée mon indignation. Comment pouvait-il parler de moi de cette manière? Ce n'était pas étonnant puisqu'il avait pour mission d'avoir des enfants pour avoir le reste de "l'Empire" de son père.

Et qui était ces hommes? Ils devaient tout les deux avoir dans la quarantaine et semblait être des jumeaux. L'un avait le visage balafré et l'autre non.

Soudain l'homme avec le visage balafré s'adressa à Adriano.

-Comment? Vous n'avez pas... 

Adriano hocha négativement la tête l'air blasé.

-Non Martino... lui répondit-il.

Le dénommé Martino ricana avant de retrouver son air sérieux car Adriano le pointait avec une arme. 

LOVE into MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant