Chapitre 21 Il La sicilia

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Ce n'était pas le cadre que j'avais imaginée.

-Je suis enceinte mon amour. On va avoir un enfant. J'ai besoin de toi.

Son regard changea et ses yeux s'humidifièrent. Ça faisait quelques temps que je l'avais remarqué mais je n'avais rien dit par peur peut-être. Mais à présent rien ne comptait plus.

-Je veux vivre... Murmura-t-il.

-Tu vas vivre...

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Je me dirigeai vers le téléphone du bureau pour appeler Martino et Flavio les seuls hommes en qui on pouvait avoir confiance.

Je vis qu'Adriano essayait de me dire quelque chose tant bien que mal. Je m'approchai de lui.

-Les balles. Tu dois me les retirer.

Je ne pouvais pas faire une telle chose en sachant que j'avais la nausée à la vue de tous ce sang.

Je l'aidais à se lever avec difficulté. Il ne voulait pas trop s'appuyer sur moi. Je le couchai sur le bureau.

-Prends la pince dans le premier tiroir, murmura-t-il.

Je m'exécutai le plus rapidement possible en tremblant violemment. Je n'avais pas le choix, je devais le faire pour le sauver.

Je soufflai un bon coup. Si je tombais dans les pommes maintenant, Adriano ne serait pas en mesure de m'aider. En plus, j'étais enceinte donc très fragile.

Quand je fus prête, je mis un vêtement dans la bouche d'Adriano. L'entendre hurler, c'était la dernière chose dont j'avais besoin.

J'attrapai la première balle avec la pince. Il cria légèrement puis se tut. Je savais que dans sa vie, il avait déjà eut à subir ce genre de chose. Quand j'eus finit, je m'attaquai à la deuxième. Finalement, je réussi à les retirer.

Il était trempé de sueur et son sang continuait de couler.

Je pris tout ce que j'avais sous la main pour pouvoir soigné ses blessures mais ce n'était pas assez. Il devait aller à l'hôpital.

J'entendis des bruits de pneus, j'eus peur que ce soit Emilio. S'il revenait maintenant, nous étions mort tous les deux. Quand je tirai lentement rideaux, je fus rassurée de voir Martino et Flavio. Je toquai à la vitre et lorsqu'ils me virent, ils se dépêchèrent de venir dans le bureau.

Une chose était sûre, c'était que j'étais convaincue qu'ils n'étaient pas des traitres comme Emilio. Mais s'ils l'étaient, nous étions morts tous les deux.

Je leur avais dis au téléphone qu'il était blessé. Flavio s'empressa d'aller vers Adriano et Martino vers moi.

-Vous allez bien? Le bébé ? Me demanda-t-il.

J'hochai la tête. Bien sûr Martino était au courant. C'est lui qui m'avait apporté le test de grossesse lorsque j'avais eu mes premiers soupçons. Je lui avais fait promettre de ne rien dire à Adriano tant que je n'étais pas prête. Il avait tenu parole.

Il tenta de m'examiner mais je reculai.

-Je vais bien, lui dis-je.

Il me regarda peu convaincu.

-Emilio m'a tiré dessus mais j'avais un gilet par balle, le rassurai-je.

-Nous allons vous sortir d'ici et regarder si vous n'avez pas de séquelles. L'impact d'une balle peut être très violent même avec un gilet, m'expliqua-t-il.

LOVE into MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant