LOVE into MAFIA

Chapitre 24 Il Le face à face

PDV Adriano

Je m'avachis sur le canapé alors que je venais de battre 4-1 mon cousin Gabano au jeux vidéo. Celui-ci râla un petit peu. 

-Adri il faudra que tu me montre comment tu fais pour faire le super combo, me demanda-t-il.

Je passai une main dans ses cheveux.

-Mais c'est le talent ça Gabano. Tu l'as ou tu ne l'as pas, le taquinai-je.

Il sourit avant de reprendre la console et de rentrer chez lui. Il était tellement content lorsque je la lui avais acheté. Tante Myrcella avait un peu râlé en pensant qu'il ne ferait plus ses devoirs pour jouer à la console.

Deux mains vinrent se poser sur mes yeux.

-C'est qui? Me demanda la voix que je chérissais tant. 

-Un ange? tentai-je.

Ma femme déposa un bisou sur ma joue puis passa sa main sur ma barbe naissante qu'elle aimait tant. 

-Mon chéri, je vais faire quelques courses avec Myrcella, m'annonça-t-elle.

Je me levai pour être face à elle et lui pris la main puis y déposa un baiser. Ensuite je m'accroupis pour déposer un autre baiser sur son ventre arrondis par ses huit mois de grossesse désormais. Je n'aimais pas qu'elle marche autant mais Myrcella m'avait garantit que ça provoquait l'accouchement. 

Elle déposa délicatement ses lèvres sur les miennes avant d'entourer un foulard autour de son cou. Elle portait une magnifique longue robe fleurie. Je la raccompagnai jusqu'à la porte et elle s'en alla me laissant seul à la maison.

Je partis vers la cuisine pour me prendre un verre d'eau puis au salon pour m'installer sur le canapé. La porte d'entrée grinça. C'était sûrement Aliyah qui avait dû oublier quelque chose. 

-Tu as oublié quoi cette fois mon amour? Demandai-je.

-Surement de te foutre une balle entre les deux yeux mais ne t'inquiète pas, je vais y remédier, dit une voix dans mon dos qui me glaça le sang et que je reconnaissais entre milles. 

Un frisson me parcourut le dos face à souvenir du passé. Le plus rapidement possible, j'attrapai l'arme dans mon dos puis me retournais en me levant pour la pointer sur Carl. Jamais je ne me séparais de cette arme.

C'était inutile car il y en avait une dizaine pointés sur moi. Carl sourit en coin car il avait ses hommes de mains à ses côtés. Je reconnus tout de suite des hommes de la mafia du nord de l'Italie grâce à tous leurs tatouages. 

-C'est avec eux que tu travailles maintenant, remarquai-je en baissant mon arme.

Il avait l'air plus mûr et plus froid qu'avant. Il avait de la barbe. Peu importe le nombre de personnes qui étaient présentes, seul lui m'importait. Je ne savais pas si j'étais en plein cauchemar ou si tous ceci était bien réelle. 

Cela faisait combien d'année que je ne l'avais plus vu? Maintenant, il était là en face de moi en chair et en os et surtout vivant. 

Il ordonna à ses hommes de m'attacher à une chaise avant de leur dire de s'en aller. Il s'installa dans un canapé en face de moi. Nous étions tous les deux installés en train de se fixer avec une haine sans nom et en train de réaliser qu'il avait fallut tant d'années pour que nous en soyons là. 

Cette fois-ci, les rôles étaient inversé et il était en position de force. Mon frère, mon meilleur ami celui-là était bel et bien mort. En face de moi, il y avait une tout autre personne.

-Tu as été vraiment difficile à trouver... m'avoua-t-il en brisant le silence entre nous. Mais tu sais que j'obtiens toujours ce que je veux. 

Je lui lançai un regard noir.