Chapitre 19 Il Le plan

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Son téléphone se mit à sonner. Il l'avait ignoré mais les appels étaient de plus en plus insistants. Finalement il répondit et le mit en haut parleur.

-Martino?

Je fus étonnée que ce soit Martino et non Flavio pour une fois.

-Duce, votre père... On a de très mauvaises nouvelles.

***************

3 semaines plus tard...
PDV Adriano Prozzano

Quand j'ouvris les yeux, le soleil était déjà très haut dans le ciel. Il devait être aux alentours de midi. Aliyah était là, son corps allongé près du mien, sa jambe emmêlée à la mienne, son bras chaud sur mon ventre et sa tête sur mon torse.

Je me mis à caresser ses cheveux alors qu'elle dormait encore très profondément. Elle était fatiguée mais il fallait dire qu'elle n'avait ni mon habitude ni mon endurance. De ce fait, chaque fois après l'acte, elle s'endormait et je ne pouvais plus la réveiller.

Mes lèvres vinrent se poser sur son front. J'avais pris quelques habitudes de ce genre là. Qui l'aurait crus? Le froid, le cruel, l'impitoyable duce qui flanche pour une femme. Mais ce n'était pas n'importe laquelle, c'était la mienne. Elle était à moi seul.

Même si c'était Carl qui l'avait mise sur mon chemin, j'étais heureux qu'elle soit là.

Je lui avais dit qu'elle était ma faiblesse. C'était parce que ma plus grande crainte c'était de la perdre.

Un dernier baisé puis je me levai. Le travail ne pouvait pas attendre. Une nouvelle cargaison d'armes d'Albanie devait arriver. Car oui c'était ça mon principal business : le trafic d'arme. C'est moche hein?

La drogue n'avait jamais intéressé mon père. Le trafic d'être humains encore moins. Il s'était lancé dans les armes. Avec ses nombreux contacts en Albanie et dans d'autres pays, il a vite fait fortune.

C'était un peu comme dans le film "War Dogs". J'ai simplement suivis le pas de mon père et j'ai modifié la mafia à ma manière. Je l'ai rendue plus respectée et plus crainte.

Après avoir pris ma douche, je me suis habillé et je suis descendu à mon bureau. Flavio et Martino m'y attendaient.

Il y a quelques semaines, ils m'avaient annoncé que mon père avait disparut.

-Des nouvelles du Capo? Leur demandai-je.

Ils me regardèrent tous les deux avec des têtes de chiens battus. Quant à moi, je gardai un air zen.

-L'avion du Capo a explosé en plein vol, m'annonça Martino.

Je les regardai tour à tour tout en étant très calme.

-D'accord et il est où? J'aimerais lui parler, dis-je.

Ils écarquillèrent les yeux.

-Je vous l'ai dit, son avion a explosé. Nous n'avons aucunes idées de ce qu'il s'est réellement passé mais je crois que le mieux pour vous duce, c'est d'accepter le fait que votre père est sûrement mort à l'heure qu'il est, me dit Flavio.

Le jet avait explosé ? C'était embêtant ça. C'était un tout neuf. Ils guettèrent tous les deux ma réaction comme s'ils s'attendaient à ce que je fonde en larmes. C'était très agaçant.

-Martino après tant d'années de service chez les Prozzano, je vois que tu ne nous connais pas si bien. Mon père ne pourrait pas mourir de cette manière. Avant de monter dans son jet, il le fait vérifier deux fois voire même trois. Il a des pilotes personnels. Si on a pas retrouvé son corps, c'est qu'il est bel et bien en vie, lui assurai-je. Et si cet avion a explosé, c'est qu'il l'a laissé faire. Si on ne le retrouve pas c'est qu'il a voulu disparaître.

LOVE into MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant