-Vierge sérieusement? Le duce déteste déflorer les femmes. En plus comment aurais-je pus savoir que 18 ans c'était trop jeune pour lui. Il ne faut pas que je perde des points face à lui. Quant à toi ma petite sainte-nitouche, bienvenue dans la mafia italienne ou plutôt...bienvenue en enfer.
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J'étais assise sur une chaise pendant que je me faisais maquiller par une professionnelle. La gifle d'Emilio m'avait laissée une trace sur la joue mais la maquilleuse avait réussi à la cacher.
Emilio... qu'est-ce que je le détestais celui-là. Je repensais sans cesse à sa phrase. "Bienvenue dans la mafia italienne". J'eus des frissons face aux mauvais souvenirs que cela évoquait.
Il y a six ans de cela, mon frère était le premier à quitter notre pays à 18 ans pour venir ici. Il était censé tous nous amener, mes parents et moi.
Après quelques mois, il était devenu très distant et ne nous appelait plus aussi souvent. Il nous a un jour parlé de la mafia italienne. Il nous a avoué qu'il l'avait rejoint et qu'il était vraiment en danger.
Ensuite plus rien. Plus aucuns appels. Plus aucunes lettres. Plus aucunes nouvelles. Rien. Silence radio.
On en a vite conclut qu'il était mort. Alors le fait de me retrouver à mon tour dans cette mafia me faisait peur. Allais-je mourir à mon tour? Pourquoi notre famille devait passer par tout ça ?
La maquilleuse eut finis. Elle était aussi coiffeuse et s'était occupée de mes cheveux. Elle les avait lissée et avait rajouté des extensions pour que je les ai jusqu'en bas du dos. Ne comprenant pas la situation, je me contentais de la regarder faire. Vu ma pauvreté, je n'avais jamais eu la chance de me faire traiter de la sorte.
La styliste entra avec plusieurs robe. Elle me détailla de haut en bas. J'étais en sous-vêtement et j'en étais très gênée.
-Comment la femme du plus grand mafieux du pays devrait-elle s'habiller? dit-elle en réfléchissant.
Encore une fois, quelqu'un disait que j'étais la femme du duce. Pourquoi? Je n'étais la femme de personne et encore moins celle d'un mafieux.
Toutes ses robes étaient des robes de soirée. Où allions-nous aller ?Il en sélectionna une. Une noire épaule nue, manche longue et sirène. Elle était moulante et élégante.
Je l'enfilai avec des escarpins dorés qui ne se verraient pas vu la longueur de la robe.
Après le petit moment mode, une interprète vint m'apprendre quelques mots de base mais bien sûr, je ne l'écoutais qu'à moitié.
Quand elle sembla satisfaite d'elle-même, elle quitta la pièce en me prévenant que le duce allait venir me chercher. J'étais seule et pour la première fois je pris le temps de détailler la chambre dans laquelle j'étais.
Elle était décorée dans le même style que le reste du manoir. J'étais seule et c'était l'unique chance que j'avais d'essayer de sortir d'ici. Cela m'étonnait d'ailleurs que personne soit là pour me surveiller. Je devais être vraiment vigilante.
J'étais à quelques centimètres de la porte quand je sentis le plancher en dessous de moi grincer. Ma curiosité me força à regarder ce qu'il y avait. Je soulevai donc le tapis qui recouvrait le plancher.
Bingo! Il y avait quelque chose là-dessous, j'en étais certaine. Je soulevai le bois. Il y avait une boîte, je la sortis de là et l'ouvrit. Elle contenait des armes et quelques munitions.
De toute ma vie, jamais je n'aurais crus être aussi heureuse de voir une arme. Mon père nous avait appris à tirer à mon frère et à moi. Me défendre, c'était quelque chose que je pouvais faire. J'en sortis une légère avec quelques munitions. Ensuite je remis la boîte, le plancher et le tapis comme je les avais trouvés pour ne pas éveiller les soupçons.
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LOVE into MAFIA
General FictionDans l'espoir d'un avenir meilleur, Aliyah a quitté son pays par bateau. Mais une fois arrivée en Italie, elle se rend vite compte que tout cela n'était qu'un piège pour l'attirer là-bas. Des hommes la kidnappent et involontairement, elle se retrouv...