LOVE into MAFIA

Chapitre 26 Il Le nuovo

-Pardonne moi mon chéri. Je ne voulais pas. Je t'aime plus que tout, dis-je en larmes et remplis de regrets.

Mon frère leva les yeux aux ciel comme si j'étais complètement ridicule.

-Julio prends-la. On s'en va. Je n'ai pas tous mon temps, ordonna-t-il à un de ses hommes.

Je fus sous le choc. L'homme me prit brutalement par le bras.

-Carl dis-lui d'arrêter je suis enceinte !

-Bien entendu Aliyah, cet enfant ne peux pas voir le jour...

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-C'était mieux que tous ce que j'avais imaginé. Tu ne l'as vraiment pas épargné le pauvre, se moqua Carl.

Mes sanglots étaient étouffés par le tissus que l'on m'avait mis autour de la bouche. Mes mains étaient attachés et nous roulions en voiture.

-Tu la ferme ou j'ordonne à Julio de te frapper jusqu'à ce que tu n'ais plus de voix, me dit Carl qui était sur le siège passager.

Tout de suite, je stoppai mes sanglots. Mon frère était quelqu'un d'instable et je le réalisai avec peine qu'il pouvait me faire du mal.

Je n'arrivais toujours pas à croire que c'était mon frère qui me parlait de cette manière. Comment avait-il pu devenir comme ça alors que je le connaissais par cœur à l'époque ?

Adriano avait raison. Ce que j'avais pu être stupide et naïve. Tout ça à cause du choc que ça m'avait fait de revoir mon frère et à cause du fait que je me mettais dans tous mes états lorsque l'on me mentais. Encore plus depuis que j'étais enceinte.

Maintenant, je regrettais tellement et je me détestais pour avoir agis de la sorte. Tout ce que je voulais, c'était que mon mari soit là pour nous protéger. À cause de ma stupidité, ce n'était plus possible.

Je me détestais aussi pour lui avoir fait de la peine et pour ne pas avoir crus en lui alors qu'il m'aimait. J'avais agis exactement comme Carl le voulait et je m'en voulais tellement.

Pour l'instant, tout allait bien. Je sentais encore mon fils en moi et je tentais de respirer lentement en gardant mon calme. Je lui avais fais subir beaucoup trop d'émotions.

Le trajet jusque Rome fut l'un des plus long de toute ma vie. Jamais, je n'aurais crus devoir y retourner un jour et encore moins dans ces conditions.

À chaque fois que j'allais à Rome, c'était parce que l'on m'y emmenait de force et à chaque je m'attendais à une longue descente en enfer. Mais cette fois-ci, ce serait pour de vrai.

Quand nous fûmes arrivé à son manoir, il me fit descendre de la voiture mais ne détacha pas mes mains.

Lorsque je levais les yeux vers sa demeure, je ne pus m'empêcher de me demander comment il avait pu acquérir une pareille fortune au point d'avoir un manoir comme celui-ci.

-Bienvenue chez toi Aliyah. J'ai de grands projets pour toi afin que je sois encore plus riche mais pour ça, il va te falloir un ventre plat, me dit-il.

Ne pouvant m'en empêcher, lorsqu'il retira le tissus de ma bouche, je lui crachai dessus. Il s'essuya avant de me frapper au visage.

Avec une veine sur son front, un rictus de colère, il me regardait avec mépris.

-Et la prochaine fois, c'est directement dans le ventre. Écoute moi bien petite merdeuse, je ne vais pas te laisser gâcher ce pour quoi je travaille depuis des années, dit-il en me secouant.

Soudain, il se calma. Il avait l'air lui-même choqué par la manière dont il venait d'agir. Il me regarda avec regrets en me caressant la joue. Son regard se radoucit alors que j'avais la joue brûlante et les yeux plissés par la méfiance et l'incompréhension.