LOVE into MAFIA

Chapitre 30 Il Le dilemme

Adriano rit jaune.

-Tu as posé ta main dégueulasse sur le derrière et la poitrine de ma femme, la mère de mon enfant putain. Tu n'aurais jamais dû faire ça, lui expliqua Adriano.

Les surveillants me regardèrent avant de détourner le regard. Adriano craqua ses poings. Ça allait faire mal...

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Adriano avait tellement frappé fort que les trois étaient inconscients. Cependant, il s'acharnait sur le chauve, lui assénant des coups sur le visage.

L'homme était en sang. Sincèrement, je ne savais pas comment il avaient pu croire qu'ils auraient une infime chance face à Adriano Prozzano au top de sa forme et enragé.

Je me dirigeai vers lui et le pris par le bras. Ce n'était plus la peine qu'il s'acharne à ce point.

-Ça suffit tu vas le tuer, lui fis-je remarquer.

Il me regarda en colère.

-Et alors ? Ces types méritent de mourir pour avoir touché ce qui est à moi, me répondit-il.

Je le lâchai. Quand il était dans cet état là, c'était juste impossible de le raisonner. Pour moi, ces types n'était qu'un mal nécessaire pour notre mission et je ne manquais pas de le lui faire savoir.

-Adriano. Il faut que tu te mettes dans la tête que la seule personne qui compte, c'est Angelo. Pas moi. Je sais que tu veux me défendre mais en ce moment je ne dois pas être ta priorité, lui expliquai-je.

Il m'attrapa par le bras pour m'obliger à le regarder de très près. Il plaqua ma poitrine contre son torse.

-Non mais écoute toi. Tu es folle? Comment je devrais te laisser au second plan alors que tu es ma moitié ? Quand on te fait du mal, c'est comme si on m'en faisait à moi. Oui Angelo est ma priorité mais toi aussi tu l'es. Tu le seras toujours même si on a un bébé. Il faut que tu le comprennes, m'assura-t-il.

Ses yeux verts étaient plongés dans les miens alors qu'il me parlait sincèrement de tous son cœur. C'était impossible qu'il m'aime plus que moi je ne l'aimais. Mais pour l'instant, tout ce que je voulais, c'était retrouver mon enfant au péril de ma vie.

Lucian débarqua devant nous un peu impatiente et nerveuse.

-Il faut immobiliser ces hommes. Maintenant que la caméra est coupée on a plus beaucoup de temps avant que la sécurité débarque pour voir ce qu'il se passe, nous coupa Lucian.

Elle avait raison. Adriano me lâcha et ensemble, nous attachâmes les trois surveillants à une chaise avant de nous en aller.

Tous les autres étaient restés cacher pendant tous ce temps. Nous retournâmes donc les voir.

-La voie est libre, indiqua Adriano au reste de l'équipe.

Lucian qui était toujours dans la cabine appuya sur un bouton pour ouvrir le portail qui nous permettait d'entrer dans le quartier. Nous montâmes dans la voiture et nous nous installâmes comme à l'aller.

C'est-à-dire Flavio au volant, Martino sur le siège passager. Moi, j'étais à l'arrière assise sur les genoux d'Adriano à côté de Lucian et Alessio.

Ces deux soldats du duce semblaient très complices et très proches dernièrement.

Je me demandais depuis le début pourquoi Alessio se montrait si docile avec Adriano tout à coup alors qu'il y a encore quelques mois, il ne pouvait pas le voir en peinture. Je comprenais sa motivation désormais.

Il se rapprochait indéniablement de sa condisciple. J'étais heureuse pour lui. Pour moi, Alessio était quelqu'un de bien et méritait d'être heureux.