effraction

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Un film d'horreur sans plus. La nuit était tombée sur Seattle, Dan n'avait pas du tout touché au pop corn contrairement à Victoria qui était si anxieuse qu'elle avait engloutit tout le paquet. La diffusion avait duré plus d'une heure, et c'était suffisant pour partir au moins mille fois aux toilettes, et vomir plus de trois cent fois. La jeune femme transpirait à grosses gouttes, les mains moites accompagnés d'un terrible mal de dos, la soirée était un calvaire.
-"Evidence ?" murmura Dan qui portait pratiquement Victoria qui ne tenait plus sur ses jambes. A la sortie du cinéma, Dan embarqua celle-ci et conduisit jusqu'à l'hôtel. Elle ne lui répondait pas, son changement d'attitude inquiétait fortement Dan.
-"Sa va pas?"
-"Le mal du pays Dan, tu sais sa m'arrivais tout le temps lors de mes voyages en Asie." dit à moitié endormit sur la portière. Enfin moitié endormit pas saoul ! Victoria savait qu'elle genre d'aveux elle venait d'avouer ouvertement. Heureusement pour elle, il avait freiné brusquement et n'a pas pu entendre la fin de sa phrase.
-"Le mal du pays ? Hum..." dit-il en se redressant comme si il se doutait de quelque chose.
-" Demain, on va à la plage ?" demanda la jeune malade dans l'espoir de changer de sujet. Les dents sublimement blanches et alignés du jeune homme sortirent au grand jour. Il donna son accord, et appuya sur l'accélérateur lors d'un minuscule virage. Dan n'avait pas pu s'empêcher d'imaginer la jolie Evidence sur la plage, la peau clairement dorée par le soleil, les cheveux au vent sous une vue magnifique. Victoria elle pensait plutôt au sable blanc, aux enfants, à la mer bleu limpide et sur le côté en sortant de l'eau, le beau Dan, où les tatouages tribales dessinaient ses bras. Les yeux vert fixés sur elle, avec un sublime sourire qui était réservé uniquement pour elle. Mais c'est dans un sublime moment comme ça, que les mauvaises pensées arrivent. Fabrice arrivant, perdu sur la plage avec son costume princier, lui faisant rappeler le baisé sur la pluie. L'unique moment de sa vie où le temps c'était subitement arrêté. Et c'est à cette instant que son coeur se remit en marche, elle éprouvait encore des sentiments à celui où, adolescente c'est promis de ne jamais épousé.
La voiture se gara dans le parking de l'hôtel, Victoria allait mieux et Dan allait plus que mieux, super bien même.

-"Ils reviennent quand normalement petit ?" Demande Nathaliana déçu de s'être fait des films du genre, je vais rencontré en personne la grande Victoria Marie-Cécilia Tranklink, alors qu'en faite j'ai fait la fabuleuse rencontre d'un moldu pas plus haut que mes genoux.
-" Ils sont partis hier, ils reviennent dans deux jours..."
Soudain une voix de femme appela un prénom dans le couloir et semblait s'adresser au petit. Celui-ci s'excusa et partit rejoindre les bras de sa mère.
Nathaliana se redressa et sourit à la maman qui ne lui prêta aucune attention. Quelque minute plus tard elle baissa la tête en s'en voulant d'avoir suivit une adresse et pas le destinataire.
Bien sur une adresse ne bouge pas mais l'habitant oui, bien évidement ! Elle déplia son porte-feuille et son carnet pour en sortir une pince à cheveux.
Je ne vais quand même pas dormir dehors ou encore moins dans un hôtel se soir en attendant la venu de cette satanée princesse dans son carrosse en compagnie de ce Dan ! Si le prince venait à savoir que mademoiselle voyait quelqu'un d'autre pendant qu'il vit dans la dépression total... Elle traficota la petite prince et joua dans la serrure. Avant que la porte vienne à la récompensée en voulant bien s'ouvrir, elle y laissa trois pinces à cheveux.

La porte ouverte, Nathaliana déposa l'enveloppe entre deux livres puis enfila ses gans en cuire.
-"J'arrive pas à croire que ce dépotoir appartient à mademoiselle..." dit elle en grimaçant à la vue de la moindre poussière. Et c'est la domestique qui parle !

Victoria T1 [Terminé Ou En Cour De Correction ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant