Victoria T1 [Terminé Ou En Cour De Correction ]

Une énorme erreur

Dans le château, Fabrice inquiet, cherchait avec ses sujets la moindre trace qui pouvait les conduire à la fille de la duchesse.
Doriane faisait parti de ses gens, elle faisait le tour de la propriété en vain.
-"Mais ou peut elle bien être? " se demandait le prince en passant un regard vers l'une des immenses fenêtres couverte de gouttes de pluie. Dehors, on ne voyait même plus la fontaine qui trônait dans le jardin. Un grosse tempête se préparait, un énorme orage.
Il imagina alors le pire.
-"Majordome! Mon manteau! "
-"Monsieur où allez vous ?"
-"La chercher..."
Le majordome donna à celui ci ce qu'il avait demandé, puis Fabrice prit la porte. Il sortit de la propriété, en priant ses sujets de ne pas me suivre et d'attendre l'arrivée du roi.
Dans les rues de Londres qu'il connaissait trop bien, il se dirigea vers différents endroits, puis se demanda où une américaine qui ne connaît pas le pays peut bien t-elle se rendre. Il longea les bâtisses toutes semblabes, leurs toits rouges paraissaient presque noir sous les nuages gris.
Il passa à côté d'une maisonnette en plein travaux, il apperçut un bout de tissu bleu accroché au béton sec.
-"Je suis sur le bon chemin..." murmura-t-il en restant à effleurer le tissu qui avait absorbé une grosse quantité d'eau.
La pluie fappait la peau de l'homme d'une force étonnante, des marques rouges étaient apparus sur ses bras. Il courait, glissait, se blessait mais continuait à courir, comme si une force l'attirait, comme si c'était vitale de la voir en vie. Elle ne lui a même pas parlé deux fois dans sa vie, il était comme hantée par elle. Il devait la sauvée...de quoi ? Certainement pas de la pluie mais de tout. Il voulait la protégé de tout ceux qui s'étaient dressés contre ses choix et ses avis.
Elle avait une âme bien à elle. Quelque chose qui lui faisait penser à sa mère, la reine. Il aimait Victoria.
Il est finalement arrivé devant un parc, et malgré le bruit qui recouvrait même sa voix, il ressentie une triste présence parmis les arbres et les aires de jeux du parc.
Il se refugia sous les branches d'un vieux chêne, même plus vieux que le père du roi. Il croisa ses bras, il avait froid.
Il entendit des sanglots de l'autre côté de l'arbre. Victoria?
Il jetta un coup d'oeil à l'arrière du tronc. Oui c'était elle. Il avait à peine vu sa robe bleu en lambeau, ses cheveux brun qui une fois mouillée était presque d'un noir d'encre et son dos pâle  qui temblait de froid. Il savait que c'était elle.
-"Tu es venu faire quoi ?" Dit elle, elle avait remarqué sa présence depuis longtemps mais le plus surprenant c'est qu'elle le tutoyait.
-"Tu me tutois maintenant? "
Il lui semblait qu'elle bougeait.
-"Je ne serais jamais l'une des vôtre."
Il baissa la tête, et s'assit en suivant du dos le tronc qui déchirait son vêtement de créateurs offert par sa tante il y a quelques semaines.
-"Alors si tu veux tous savoir, je suis venu te chercher."
-"Ma mère a été plus rapide que prévu..."
-"Je ne suis l'envoyé de personne."
Silence.
Embarrassé, Fabrice commençait à jouer avec un bâton gorgé d'eau et le tordillait de tous les côtés. L'orage tomba finalement et la foudre s'abattit sur le sol non loin de là apportant des éclairs plus aveuglante les une des autres.
-"Et donc comme sa.. tu vas marcher dans les pas de ton père. " Demande calmement le jeune homme en levant la tête au ciel.
-"Oui"
Silence puis un rire.
-"Quoi ?" Demande Victoria agacée qu'on ne la prenne pas au serieux.
-"Non rien, c'est juste que je voterais pour toi..."
Celle-ci se leva et vint face à lui.
-"C'est vrai sa ?" Demande elle les yeux dans les yeux, mais avec se doute qui l'empêchait de vraiment le croire.
-"Oui mademoiselle"
Fabrice fit un fin sourire puis s'approcha d'elle, leurs fronds se touchèrent puis vinrent se coller.
Leur respiration était devenu chaude et leur dioxyde de carbone réchauffait leur visage et leur corps.

Soudain l'orage gronda.
Les deux jeunes adultes collèrent leurs lèvres et ne les detachèrent plus.
C'est à ce moment que Victoria se rendit compte qu'elle venait de faire la plus grosse erreur de sa vie : tomber amoureuse.