La Plage

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Après une heure de sieste, je prépare tout ce qu'il faut pour pique-niquer. Dave a été d'une grande aide.
Jaime pas trop le vin blanc mais je ferai bien une exception ce soir.

Habillée d'une petite robe ovale coupée à taille, de couleur blanche fleurie de bleu, je pris mon chapeau. Mon panier à la main, et fermai la porte.

J'espère qu'il est déjà prêt. J'ai une clé de sa chambre, mais je ne m'en sers pas puisqu'il est là. Je toque à la porte, de fois de suite, avant d'entendre des bruits de pas derrière la porte.

- Tu es prêt, on peut partir?

- Oui mais qu'est-ce-que tu as là. C'est quoi ce panier?

- On va pique-niquer. De la salade de fruit, des grillades et du vin blanc pour ton palais.

- Miam! Tu me donnes de l'eau à la bouche.

- Allons-y donc! Il se fait tard et on a à faire. Tu t'es occupé de moi ce matin, c'est mon tour.

Oh ma jolie! J'aime ce sourire timide mais charmant qui se dessine sur tes lèvres.

- Merci Ian.

- Ses doigts effleurent mes joues et je ne peux m' empêcher de rougir.

Son téléphone sonne et coupe ce court instant de rapprochement.

Je le laisse faire la conversation et descends, pour l'attendre dans la voiture.

- Dave! Merci pour ton aide.

- C'est moi signonira!

Quelques minutes plus tard Illan nous rejoint.

C'est bon! On peut partir Dave.

- C' était qui?

- Le Directeur des Affaires Financières, nous avons une réunion de travail demain.

- Quoi? Un dimanche?

Oui, les partenaires qu'on devrait rencontrer n'étaient pas disponible, alors ils ont trouvés un arrangement.

- Je comprends. Navrée pour toi. Ça fait un mois que tu t'acharnes au travail, et tes week-ends sont aussi pris.

- Ça ira ne t'inquiète pas. Une fois que le contrat sera signé, j'aurai une semaine de congés.

Dave se fraya un chemin pour garer la voiture derrière un long fil de voitures.

J'espère tout de même trouver une place loin du regard.

Quelle chance! Une place à l'ombre sous le palmier.
J'étale ma nappe sur le gazon, et sers un verre de vin à Ian.

Moi je prendrai de la salade de fruit.
J'espère avoir réussi mes grillades.

Illan s'allongea près de moi, et prend son verre.

Je nous sers les grillades, qu'il n'hésite pas manger.

- C'est exquis. Dis moi! Pourquoi n'ai-je pas droit à la salade de fruit?

- Bah moi je n'ai pas pris du vin n'est-ce-pas ?

- C'est un choix. Moi j'en prendrai volontiers.

L'air est agréable. Il fait beau ici. Mais la plage est pleine de visiteurs.

Un groupe de jeunes fêtent l'anniversaire de l'un des leurs.
D'autres couples sont sans doute là pour la même raison que nous. Des touristes venus pour skier.

Je me lève pour tremper mes pieds dans l'eau.

- Tu viens? On est ici pour s'amuser.
Pas juste pour manger. Mon ton se veut plus taquin qu'autoritaire et je constate qu'il l'a compris faisant mine de bouder.

- Aller! Je t'attends. Ne fais pas l' enfant.

- Laisse moi finir mes grillades. Il y a quoi d'amusant à tremper ses pieds dans l'eau.
Je suppose que c'est ce que tu veux.

- Exact ! C' est plus qu'amusant de sentir la vague déferlante sur le rivage de près.
Reste là si tu veux, j'y vais.

Ne peut-il pas se décoincer un instant pour profiter de ce moment de légèreté ?

Il est tellement sérieux.
Si on ne le connais pas on dirait qu'il à atteint la quarantaine avec cet air grave qui s'affiche souvent sur son visage.
Pourtant il n'en a que trente-cinq .
Je pense que cela est dû au poste qu'il occupe. Il est bien jeune pour ce poste et la concurrence se fait rude.

Je profite un instant de la fraîcheur de l'eau caressant mes pieds, quand quelqu'un m'enlace.
Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s'agit. Son parfum fait toujours effet.

- Hum! Tu t'es retrouvé seul?

- Oui. Je t'ai laissé un peu de grillades. Viens, tu t'es suffisamment trempé les pieds. Tu vas finir par prendre froid.

- D'accord. Merci d'être au petit soin. Tu penses toujours à tout.
Je dépose un baiser sur ses lèvres, et nous nous dirigeâmes vers le palmier.

- C'est tout ce que tu m'as laissé ?

- C'est tellement délicieux que j'ai eu un grand mal à préserver ta part. Je peux la finir pour toi si tu n'en veux plus.

Ce sourire qui étire ses lèvres en ce moment me met encore plus en colère. Mais je ne peux m' empêcher de pouffer de rire quand il se met à me chatouiller.
Après un instant tyrannique, qui me fît mal au ventre, nos lèvres se touchent, j'ignore par quelle magie, et une fois de plus un torrent d'émotion parcourt mon corps.

Que ce baiser s'éternise. Le temps s'arrête chaque fois que je suis au contact de ses lèvres. J'en arrive à oublier tout ce qui se passe autour de moi.

On rentre? J'ai donné sa soirée à Dave. C'est moi qui conduit. Et je crains qu'on soit bloqué dans un bouchon  monstre si on s'attarde ici.

- OK! Laisse moi ranger et on s'en va.

Oasis D'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant