Une belle surprise

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En ayant une discussion avec  tasha, je tenais à ce qu'elle sache que j'aime Ishane mais que je serai aussi présent pour mon enfant. Je sais qu'ana ne me demandera jamais de choisir entre elle et un enfant. Cependant je n'ai pas pu m'empêcher de pousser un ouf de soulagement quand elle m'apprit sa décision de vouloir interrompre la grossesse.

Cette décision ne vient pas de moi. J'ai essayé sans bien sûr insister de l'en dissuader mais elle est une grande fille, elle a ses raisons. Toutefois je ne vais pas être hypocrite et prétendre que cette décision ne me sauve pas moi.

Je ne me vois pas en toute franchise avoir une autre mère que ma petite jade pour mes enfants. Elle est douce, câline, tolérante et très responsable. Elle fera une maman parfaite même si elle en doute.

Quatre semaines pratiquement loin d'elle n'ont fait que renforcer ma décision de faire d'elle ma femme. Elle est mon âme sœur, ça je l'ai découvert à mes dépens, quand elle m'a confié son histoire avec Joyce. Je veux faire d'elle ma femme, mais comme d'habitude il faille qu'elle y pose sa réticence. Je savais que le mariage n'a jamais été son rêve. Elle pense que ce n'est qu'une excuse pour enchaîner la femme au second rôle. Je croyais pourtant qu'un an sous le même toit serait convaincant.

Aujourd'hui je suis soulagé de la revoir à la maison quand je rentre du service. De humer avec plaisir son eau de toilette quand elle est dans mes bras. J'aurais quand-même souhaité qu'elle oublie cette idée de convaincre à tout prix Natasha de garder ce bébé.

Je finis par croire qu'elle aime se compliquer la vie. À moins que ce ne soit sa manière de prendre sa revanche. Chaque fois que je verrai cet enfant, je me rappellerai de mon infidélité. Ce n'est pas son genre d'être vindicatif, je dramatise.

Quand j'y pense il y a de quoi dramatiser. Je ne me vois pas supplier une femme de garder la preuve d'une nuit de faiblesse. Encore moins lui proposer de l'argent pour qu'elle le fasse. Dans quoi je me suis embarqué?

J'ai voulu pour m'assurer qu'elle ne change d'avis m'entretenir avec elle, mais la réceptionniste m'a dit qu'elle n'était plus à l'hôtel depuis hier. Ses contacts ne figurent pas dans mon carnet d'adresse. Je suppose qu'on ne la reverra que lorsqu'elle le voudra. Devrais-je l'annoncer à Ishane?

Je serai contraint d'expliquer comment je l'ai appris. Sincèrement je ne tiens pas à semer le doute et lui permettre de spéculer sur mes intentions. Je trouverai le moyen d'aborder le sujet quand je rentrerai.

Une fois chez moi, l'appartement baigne dans un silence totale. Où peut-elle bien être? Elle m'a pourtant promi qu'on passera la journée ensemble. Je trottine vers le salon rien, pareille pour la chambre et la salle de bain. Je me dirige vers la cuisine, des voix fusent chantonnant  buon Compleanno!!!

Elle m'a eu encore cette année la coquine. Toute la matinée elle a affiché son air indifférent, je me doutais qu'il se tramait quelque chose. Cependant j'étais loin de penser qu'on fêtera mon anniversaire entre amis. Un smiley s'afficha sur mon visage, je suis plus que heureux et agréablement surpris.

- Allez viens Souffler tes bougies avant qu'elles ne  fondent amore...

Vieni caro amico, cria Fabiaan mon ami d'enfance.

Ce matin je l'ai appelé pour savoir s'il aimerait qu'on passe la journée ensemble, mais il m'a dit qu'il serait à la campagne. Est ce ma maison ta campagne Fabiaan dis-je en le chariant. Ils sont tous présents nos amis pour l'occasion.

- Disons que ana a été plus convaincante que toi...

Ils pouffèrent tous de rire à sa blague.

- Grazie jade, tu es la meilleure...

Elle me fit la bise, heureuse d'avoir réussi le coup de la surprise.

- Les lasagnes, des gâteaux à la polenta, dis donc amore tu as pris des risques cette fois-ci, typiquement Italien la bouffe.

- Rassure toi Paola m'a aidée.

Paola, la femme de Fabiaan, je ne comprends pas pourquoi elle et Ishane ne sont pas amies comme Halley et Tessa. Tout semble pourtant les rapprocher.

Les hommes se disputèrent le gâteau comme des enfants, les dames mirent le couvert, l'appartement qui semblait trop silencieux à mon goût devinrent un vrai champs de bataille.

À vingt heures nos amis me souhaitèrent bonne fête avant de nous fausser compagnie. Je me retrouvai de nouveau seul, Ishane ayant disparu. Comment ça se fait que je ne l'ai pas vu sortir?

Un écrin posé sur le lit avec un bout de papier attira mon attention.

<< Rejouins moi à l'hôtel Favelas, chambre 104 >>

J'ouvre la boîte et une magnifique montre me prie de la porter.
Je souris comme un niais en pensant à ce qu'elle me réserve. Son petit mot laisse libre cours à des pensées, pas tout à fait orthodoxes.
Je me prépare en toute vitesse impatient de découvrir ce qui m'attend.

Je toque à la porte et Ishane m'ouvrit, habillée d'une petite robe couleur champagne... Elle est merveilleusement sexy dans cette robe. Mon regard se posa sur deux autres femmes en sous vêtements dans le lit.
J'interrogeai ana du regard, elle me sourit tendrement.

- Je realise ton fantasme Ian.

À ses mots les deux dames s'embrassèrent sensuellement. Je reste planter comme un parfait idiot admirant la scène. Ishane me fit asseoir sur le canapé, me souhaite bonne fête en m'embrassant, puis quitta la chambre.

Je manque de mots à cet instant pour décrire mes émotions. C'est ma plus belle fête d'anniversaire. Si ce cadeau venait de mes amis, ça ne m'aurait pas émut à ce point. Est ce là une preuve de confiance ou un test?
Le spectacle m'excitait, j'aurais aimé qu'elle reste... Des idées salaces que je suis pressé de mettre en pratique me traversent l'esprit.
Les deux femmes gémissaient de plaisir, je sentais mes bourses s'alourdir de désir.

Santo Cielo! Ai-je perverti ma femme? Elle ne cesse de me surprendre au fil des jours.

Secouées par la volupté de plaisir qu'elles s'offraient, leurs feulements remplissèrent la chambre d'hôtel. Je ne pus supporter davantage cette scène. Je quittai l'hôtel presser de rejoindre ana. Il aurait été plus pratique de réserver dans cet hôtel une autre chambre pour nous. Heureusement que l'hôtel n'est qu'à deux pas, pensai-je tenailler par la douleur.

J'ouvris la porte de l'appartement, les lumières sont éteintes. Des pétales de roses et des bougies m'indiquent le chemin à suivre. Son esprit créatif m'amuse, je suis les indications. C'est déroutant le mal que j'ai à anticiper ses gestes quand elle décide de jouer.

Les roses me conduisent à mon bureau. Elle a tout aménagé pour la circonstance. Dire que j'étais venu pour me satisfaire après la torture que m'ont infligées ces deux à l'hôtel.

Voilà qu'elle m'offre une scène de strip-tease. Le morceau choisit exprès, à lui seul vous emporte dans les méandres de la passion.
Jamais je ne l'ai vu danser avec tant de sensualité.
En la regardant se déshabiller avec nonchalence, ma verge se tord de douleur. Je m'approchai et lui promis une nuit inoubliable.

Oasis D'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant