45 ~ trauma

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JENNIE

Nous étions le premier avril et j'étais allongée dans le lit de Kai, un léger sourire aux lèvres alors que je l'admirais de dos, en train de faire ses devoirs

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Nous étions le premier avril et j'étais allongée dans le lit de Kai, un léger sourire aux lèvres alors que je l'admirais de dos, en train de faire ses devoirs.

- Mais c'est quoi ce bordel ? Depuis quand j'suis censé savoir ça ?

Il s'énervait tout seul devant ses exercices alors que je me retenais de rire. Il faisait étonnement chaud pour cette saison, alors j'avais la chance d'observé un Kai torse nu, pour mon plus grand plaisir. Les muscles taillés de son dos se contractaient quand il passait nerveusement la main dans ses cheveux ébènes et tout dans sa silhouette semblait être un don de Dieu, il ressemblait à l'une de ses splendides statues en marbre blanc, d'une perfection à couper le souffle.

Il soupira et ses épaules s'affaissèrent légèrement, puis il tourna la tête vers moi et m'adressa un regard de chien battu.

- Je déteste les maths Jennie.

- Je n'y comprends rien non plus, pouffai-je.

- Et moi qui comptais sur toi pour m'aider !

Je ricanai et il retourna à ses calculs alors que je replongeais dans mes pensées. Tellement de choses avaient changé depuis deux semaines. Les bleus avaient presque disparu, et je vivais chez Kai et ses parents. Ils étaient très gentils avec moi, c'était presque comme s'ils étaient devenus mes propres parents, puisque les miens étaient des incapables.

La dame qui s'occupait de mon dossier à la protection de l'enfance m'avait informé que mon père avait été interné dans un hôpital psychiatrique pour qu'il suivre un traitement spécial. Le poste de directeur du lycée était désormais occupé par un autre homme, qui n'avait absolument rien à voir avec aucun élève, et il était beaucoup plus vieux que papa. La protection de l'enfance cherchait toujours ma mère, qui apparemment, n'habitait plus en Corée du Sud et restait introuvable. Ça m'allait, je pouvais rester avec Kai jusqu'à la fin de ma vie, mais je ne voulais pas profiter de ses parents encore trop longtemps. Ils avaient déjà fait tellement pour moi, il fallait que je leurs renvoie l'ascenseur. Mais comment ?

- Les enfants, on va faire les courses, soyez sage !

- Maman, on n'a plus cinq ans !

- Justement, vous n'avez plus cinq ans, alors ne faites de bêtises, n'est-ce pas Kai ?

- Papa t'es sérieux là ?!

Kai devint tout rouge alors que je pouffais dans un coussin, amusée par la situation. Quelques banalités suivirent, et les parents du brun quittèrent la maison.

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