L'espérance

1-L'arrivée C

C'est la première fois que j'écris ce genre de roman, mais j'ai été inspirée récemment et j'espère qu'elle vous plaira autant qu'a moi. J'accepte toutes les critiques positives ou négatives (constructives) et si vous voyez des fautes qui vous dérangent vous pouvez me le préciser également.

Je vous rappelle que cette histoire contiendra des contenus assez érotiques, impliquant une mineure de 16 ans et son professeur (24 ans) dirigeant de l'établissement dans une relation BDSM consentie sans décision forcé de quelques manières que ce soit, malgré tout si vous savez d'ors et déjà que cela peut vous choquer voir vous déranger, je vous conseillerai et même je vous prierai fortement de passer votre tour, je vous remercie par avance et sinon je vous souhaite une bonne lecture ^^

Je regardais par la fenêtre, le paysage défiler sans aucune maison aux alentours. Cela devait bien faire une heure, que nous essayions de monter au sommet de ce plateau, alors que pendant ce temps, je ne voyais à l'horizon que de la roche, des virages, et de la verdure, le tout assombrit par un ciel d'un gris profond qui ne nous quittait pas depuis notre départ et qui semblait s'étendre à l'infinie...

Le temps faisait échos à mon humeur, mais ne semblait pas troubler outre mesure mes parents. Mon père s'amusait à frôler les limites de vitesses, au volant de sa voiture de sport, alors que ma mère analysait tranquillement les derniers chiffres de leur entreprise sur son téléphone pour en discuter avec lui. La musique à fond dans les oreilles, je ne prenais même pas la peine de les écouter et je n'en avais pas besoin, car il se moquait bien de moi, ou de mon avis. D'ailleurs depuis que j'étais venue au monde, j'étais le cadet de leur soucis, et le pire c'est qu'ils ne s'en cachaient même pas !

La majeure partie de ma vie j'avais été éduqué par des nourrices et confié au bon soin de Théophile le marjordome de leur résidence principale. Tel un objet insignifiant, je n'avais pas plus d'importance qu'un bureau à leurs yeux, et encore même leurs bureaux dernier cri avaient le droit à plus d'attention de leurs part, que moi...

Ce n'est pas comme si j'avais été une enfant difficile, j'avais toujours été une enfant sage essayant toujours de les impressionner en ramenant les meilleures notes qui soient. Mais à chaque fois j'avais le droit à leurs royales indifférences, et ceux même lors de l'obtention de mon premier diplôme scolaire avec la meilleure mention possible. J'avais eu la naïveté de croire qu'ils viendraient à cette remise de diplômes, ne serait-ce que pour pour faire bonne figure devant les autres parents. Mais je fus une fois de plus déçue quand sur l'estrade de ce qui avait été mon collège pendant 4 ans, mon ancien directeur me remit le papier qui était la preuve de mon travail acharné, mais également la preuve que personne ne s'intéressait à moi et n'était venu me féliciter. J'eu seulement droit à des applaudissements machinaux de toute l'assistance mais personne pour me serrer dans ses bras ou m'embrasser devant tout le monde.

Je n'était pas restée très longtemps j'avais serré de rage mon diplôme, et n'avais même pas attendu que cette maudite cérémonie se finisse, pour rentrer chez moi dans une colère noire. Seul Jimmy notre chauffeur était venu me chercher, je voyais bien qu'il avait de la peine pour moi, mais je fulminais tellement que je n'avais pas dit un seul mot de tout le trajet. J'étais arrivée à la maison en rage, je ne lui avais même pas laisser le temps de se garer, que je déboulais en trombe dans la maison. Mais comme d'habitude, ce grand manoir était encore et toujours vide.

Ma colère était si grande que je me mis à tout saccager dans la maison et j'aurais tant aimer faire de même dans leur chambre, ou dans leurs bureaux, pour détruire la seule chose qui comptait à leurs yeux. Mais ils étaient fermés à clefs alors que Théophile notre majordome sans cœur me barra la route pour éviter que je ne m'acharne sur leurs portes. Je m'étais alors résolue à attendre qu'ils daignent enfin revenir...