L'espérance

23-Trois pas en arrière

Désolé pour l'attente de ce chapitre plus longue que d'habitudes, ces derniers jours ont été assez difficiles, en plus d'être malade, quelques doutes ont fait leurs apparitions par rapport à mon histoire, enfin je vous en parlerait plus longuement à la fin de ce chapitre je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps.

Ps: CindyMansard ce n'est pas encore le chapitre que tu attends mais il arrive bientôt promis ;-)

Bonne lecture à tous ^^

J'arrivais dans mon appartement essoufflé après le sprint continue que je venais de faire et ce n'était malheureusement pas fini, je jetais en passant un bref coup d'il à Éline qui dormait toujours la chanceuse, puis je filais en vitesse dans la salle de bain car il ne restait que 12 minutes pour me laver, me sécher et m'habiller.

Après avoir pris la douche la plus rapide de ma vie, et après m'être habillé tout aussi rapidement, je finissais de me sécher les cheveux, quand l'alarme stridente que j'avais mis en place dans cet établissement se déclencha pour me signifier qu'il était 6h. C'est vrai qu'elle était vraiment insupportable, mais très efficaces pour que les élèves et les professeurs se lèvent assurément, ne serait-ce que pour l'éteindre, et comme elle est généralement positionné à l'autre bout de la pièce, après que la personne l'ait enfin éteinte, elle est en principe totalement réveillé.

Cependant j'avais complétement oublié de prévenir Éline, je me rendis alors en vitesse dans la chambre d'à côté, ou elle avait décidé de s'isoler dans son oreiller pour se protéger, je n'étais pas vraiment sûr que ça fonctionnait, et en plus il fallait qu'elle aille l'éteindre pour pouvoir se réveiller, vu la nuit qu'elle avait passée, je ne lui rendrais pas service en le faisant à sa place. C'est pourquoi je commençais à la secouer assez fort, mais rien à faire elle ne voulait pas déserter sa position, tant pis je devais utiliser les grands moyens en lui arrachant sa modeste protection des bras, ce qu'elle me gratifia d'un regard noir, cependant quand je lui montrais le bouton rouge à côté de la porte elle comprit assez rapidement ce qu'elle devait faire, et se leva d'un bond en courant afin d'éteindre l'objet de responsables de ses souffrances. Pendant ce temps je ne pouvais m'empêcher d'apprécier la vue qui s'offrait à moi, surtout quand elle avait sauté du lit, j'avais pu voir un bref instant sa culotte et son petit cul se déhancher non volontairement devant mes yeux approbateurs, il était magnifique rebondit à souhait mais ferme comme une sportive, j'avais pu le remarquer hier et il fallait que je pense à remercier James de l'avoir aussi bien entrainé.

Quand je sortis enfin de mes pensées en essayant de calmer mon entre jambe, je vis Éline à terre mains sur ses oreilles qui essayait de se remettre de ses émotions, quant à moi je ne pu empêcher un sourire de naître sur mes lèvres, cependant au vu de la situation comique et peut-être du peu de sommeil que j'avais eu pendant la nuit, ou de la décompression de la tension qui venait de naître il y a moins d'une heure, je ne pus m'empêcher de rire, moi-même ne sachant pas vraiment pourquoi. Mais une chose était sûre, elle était cette bouffée d'air frai dans ma vie, j'aurais d'ailleurs espéré qu'elle pense comme moi, et qu'elle me réponde juste que ce n'était pas drôle en rigolant avec moi de cette situation insolite, mais malheureusement ce fus tout le contraire qui se produisit, car elle se releva dans une rage folle, ce qui me fis reprendre instantanément mon sérieux.

Il est vrai qu'elle ne devait pas s'attendre à un réveil aussi brutal, en plus vu le peu de temps qu'elle avait dormi, cela se comprenait amplement, et au vu de la situation, il n'était pas anormal qu'elle puisse penser que je me moquais d'elle, ce qui en soi n'était pas réellement vrai, mais malheureusement elle ne pouvait pas le savoir.

Pourtant ce qui me surpris le plus, fus incontestablement ce qu'elle me dit après s'être relevé, rafraichissant une fois encore mes ardeurs, car elle se permettait de me tutoyer à nouveau sans même m'appeler par mon grade, mais le pire c'est qu'elle recommençait à dire des grossièretés, ce qui m'énervait encore plus car je croyais qu'on avait déjà réglé ces problèmes deux semaines auparavant ! Pourquoi avec elle, j'avais tout le temps l'impression de faire un pas en avant, puis trois pas en arrière peu de temps après, ça commençait vraiment à devenir agaçant.