Un bruit me réveille. On dirait que quelqu'un cogne à ma porte. Qui ? Personne ne sait que je suis ici exceptée Apollon. Et je ne le vois pas vraiment commencer à cogner à ma porte en plein milieu de la nuit.
Peut-être que si j'ignore le bruit la personne va comprendre qu'elle s'est trompée de chambre et partir. J'attend un peu. Le cognement sur la porte ne s'arrête pas. Ah,oui.
Le silence est revenu. Je replace mon oreiller et je me recouche. Je n'ai même pas le temps de fermer les yeux qu'un bruit de clé se fait entendre. Vraiment ? Qui veut rentrer dans cette chambre à ce point là ? Il me semble que l'absence de réponse était plutôt clair.Je me lève et je réalise que je porte encore mes vêtements de la veille. Je les défrippe un peu et je m'élance sous le lit pour pouvoir espionner l'arrivant. La porte s'ouvre et laisse passer un raie de lumière dans l'obscurité de ma chambre. On dirait bien que l'intrus à une lanterne. J'hausse les sourcils.
J'ignorais que les dieux ne pouvaient pas voir dans le noir. J'aperçois le bas d'une robe blanche. Une petite voix chuchote mon nom. Willy ! Je me frappe mentalement. Comment ai-je pus ne pas faire le lien? Je vois ses pieds s'approcher du lit et s'arrêter. Elle vient sans doute de s'apercevoir de mon absence.
Un silence règne dans la chambre. Je peux entendre ma propre respiration. Pourquoi est-ce que je ne sort pas ? Maintenant que je sais que ce n'est pas un ennemi je ne risque plus rien. Pourtant, un doute réside dans mon esprit. Pourquoi est elle venue dans ma chambre en plein milieu de la nuit ?Puis, j'entend un bruissement de tissus et le joli visage de Willy apparaît. Elle me regarde d'un air curieux puis éclate de rire. Ce n'est pas si drôle que ça. Je ronchonne un peu en me tirant hors du dessous du lit. Willy essaye de cacher son fou rire en mettant sa main devant sa bouche tout en allant fermer la porte. Je la regarde, puis finit par éclater de rire avec elle.
« Pourquoi es-tu revenue ? », je lui demande lorsque je finis enfin de rire. « Je pensais que tu étais fachée. », je rajoute, un peu mal à l'aise, en me rappelant de notre conversation un peu plus tôt.
« J'avais faim. », finit-elle par dire comme si ça expliquait tout.
D'accord ? Quelle est le rapport entre sa fringale nocturne et sa visite surprise ? Je m'apprête à lui demander lorsqu'elle reprend la parole.
« Puis, lorsque j'étais dans les cuisines je me suis dit que mes escapades seraient beaucoup plus amusantes avec une amie. Et puis, j'y ai repensé et je juge que je n'ai pas été très juste avec toi. Tu viens juste d'arriver et je me suis dis que tu devais avoir le cafard. En plus, avec ton petit ami blessé mortellement je crois que moi aussi j'aurais été à cran. Alors je t'ai amené de la nourriture pour m'excuser. », dit-elle.
Je ne la reprend pas lorsqu'elle dit que Dorian est mon petit ami. Est-ce que c'est à ça que l'on ressemblait lorsque nous sommes arrivés ? À un couple ?
Je dois sans doute avoir eu l'air hystérique. Puis, si je me souviens bien lorsque les femmes ont voulu amener Dorian je n'ai pas voulu qu'il s'éloigne de moi. Comme un besoin égoïste de l'avoir toujours à mes côtés.
Mon ventre grogne et je me rappelle qu'elle m'a promis de la nourriture en guise de gage de paix. Peut-être qu'elle n'est pas venue dans ma chambre en plein milieu de la nuit pour me tuer finalement. De toute façon, depuis que je travaille pour mon père je n'ai pas eu de meilleure amie et avoir de la compagnie féminine me manque terriblement. Mon ventre se serre et me rappelle que je n'avais pas eu le temps de boire mon chocolat chaud. Je la regarde et espère qu'elle comprenne le message.« Ne me regarde pas comme ça. », commence-t-elle. « Venir te présenter des excuses m'a demandé beaucoup d'énergie et j'avais encore faim durant mon chemin pour se rendre jusqu'ici. »
Mon visage doit montrer ma déception puisqu'elle rajoute finalement:
« Hé ! C'est l'intention qui compte. », se défend t-elle.
« Et bien l'intention ne calmera pas mon appétit. », je marmonnes plus pour moi-même que pour ma nouvelle amie.
Comme pris d'un élan de remords elle m'attrape par le bras et me propose de me faire faire une visite de nuit de la cuisine. J'accepte vivement et je lui demande si nous pourrons faire un tour à l'infirmerie.
« Depuis combien de temps êtes vous ensemble ? », me chuchote-t-elle tout en me trainant dans le corridor.
« Oh non, nous ne sortons pas ensemble. », je la corrige.
Elle me regarde d'un air suspicieux.
« Et bien je ne connais pas beaucoup de personne qui crie après des infirmières pour ne pas qu'elles touchent à un simple ami. », dit-elle tout en levant les sourcils et me montrant une porte qui doit être celle de la cuisine.
J'aquiesce pour lui faire comprendre que j'ai compris le message. A-t-elle raison à propos de Dorian ? Est ce que je pourrais ressentir plus que de l'amitié pour lui ? Mes questions sont vite oubliées lorsqu'une odeur de chocolat envahit mes narines. Il semblerait que cette question va devoir être remis à plus tard. Ah vive la procrastination.
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Coucou!! Je sais ça fait longtemps que je n'ai pas publié je m'excuseeeee. J'avais déjà les chapitres sur papiers mais réécrire était vrm long et j'avais la flemme. Donc voilà commentez et si vous avez aimé le chapitre vous pouvez voter😁😁
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La guerre des dieux
ÜbernatürlichesJ'ai toujours pris en compte que j'étais quelqu'un de plutôt chanceuse. J'avais des amis, un petit ami et une mère aimante. Bon, mon père ne faisait pas partie du décor. Mais je me disais simplement dit qu'il n'était qu'un imbécile. Oh, comme j'aura...