31. Chapitre 31 et toujours aucun réflexes

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Une lumière aveuglante me force à ouvrir les yeux. Je sens une présence à mes côtés. Je me retourne lentement pour faire face à l'intrus qui c'est glisser dans mon lit.
J'aperçois le visage de Willy. Un soulagement m'envahis. Ce n'est pas un meurtrier qui veut ma peau. En tout cas, pas à ce que je saches.
Elle est couchée par-dessus les couvertures. Elle ne voulait sans doute pas s'endormir. Je ne me souviens même plus de m'être couché ici hier soir.
Ce qui laisse penser que Willy m'a apportée jusqu'ici. Elle est quand même sacrément forte de m'avoir amené jusqu'ici.
Les souvenirs d'hier me reviennent en mémoire. La colère a laissé place à l'incompréhension. Je ne sais pas trop de quoi Dorian m'accuse et le fait qu'il soit partit sans moi me blesse. Cependant, je compte bien découvrir de quoi il parlait lorsqu'il m'a accusé de lui avoir caché d'être la Première Humaine.
Je sens un mouvement et je vois Willy me regarder avec des yeux inquiets.

« Est-ce que ça va mieux ? », me demande t'elle en retenant un baillement.

Elle se relève et défroisse sa robe blanche. J'hoche la tête.

« Oui. », je répond en m'asseyant sur le bord du lit. « Et merci de m'avoir ramené jusqu'ici hier soir. », dis-je.

Elle me regarde surprise.

« Ce n'est pas moi qui t'ai ramené. », dit-elle.
Je la regarde étonnée. Alors qui ?

« C'est Apollon. », clarifie-t-elle.

Il y a quelques semaines, si quelqu'un m'avait dit qu'Apollon me ramenerait dans ma chambre en plein milieu de la nuit je me serais sans doute évanouie de joie. Je suis littéralement entrain de vivre le fantasme dont je rêve depuis près d'un an.
Pourtant, depuis hier soir, je ressens une certaine méfiance envers lui et je ne peux me débarrasser de la désagréable impression qu'il me cache quelque chose.
Willy me regarde et semble attemde que je dises quelque chose.
Elle travaille ici. Elle est l'une des servantes d'Apollon. Elle doit savoir des choses que j'ignore. Il va falloir que je lui pose quelques questions et que je découvre de quel côté elle se trouve dans ce conflit. J'aimerais bien qu'elle soit du côté des gentils. Je l'aime biem.

« Et bien, j'irais le remercier tout à l'heure alors. », dis-je finalement en m'étirant.

« En fait, il t'attend dans son bureau. »

Je la regarde incrédule. Comment peut-elle le savoir ? Elle dormait à mes côtés il n'y a même pas 10 minutes.

« Comment peux-tu le savoir ? »

Elle regarde le plancher.

« Il est possible qu'il me l'ait dit, il y à quelques heures, et que par la suite je sois venue te voir pour t'avertir mais je me suis endormie. », dit-elle tellement vite que je peine à l'entendre.

« Quoi ? », je la regarde contrariée. « Il va penser que je le fait poireauter depuis des heures ! » , je dis paniqué devant la réaction du dieu.
Il faut vraiment que j'y aille.

Je me dépêche de me lever mais je dois me rassoir quelques instants en voyant des points noirs envahir ma vision. Willy s'approche de moi et me regarde d'un regard menaçant.

« Pas question ! Est-ce que tu t'es vue dernièrement ? Il est grand temps que tu te douches. Et puis, j'aimerais bien que tu m'explique quelle est ta relation avec le garçon d'hier. Ici il n'y a pas vraiment de drame. C'est ennuyant. Tu apportes du piquant dans mon quotidien. »

Je la regarde. Puis, je pense à Apollon, assis sur un sofa, sans doute entrain de ruminer contre mon retard. Puis, je me souviens qu'il m'a fait apparaître dans la mauvaise époque sans chaussure.

« Très bien, je te suis. », dis-je alors que Willy se tape dans les mains avec enthousiasme.

Ce n'était sans doute pas la décision la plus intelligente mais Willy a raison. Il est grand temps que je prenne un bain.

« Alors tu me dit que tu ignore qu'est-ce que la Première Humaine ? »

« Oui ! Je n'en ai absolument aucune idée. Jamais entendu parler. »

Willy baisse les yeux comme genée. J'arrête de me brosser les cheveux puis je la fixe.

« Mais toi tu sais. », je dis. « N'est-ce pas ? »

Elle ne répond pas. Je suis vraiment excédé que personne ne me dise jamais rien.
Elle doit sentir mon énervement puisqu'elle se décide finalement à parler.

'La première humaine est et bien, la première humaine. Gaïa l'a créée en même temps que Zeus. Elle est donc son égale mais en humain. Comme un humain a une vie bien plus courte qu'un dieu, Gaïa a décidé de simplement retransmettre son âme dans un autre corps après sa mort. Par la suite, elle a créé d'autres humains et donc d'autres âmes. », explique-t-elle en gesticulant. « Mais celle de la première humaine est la plus vieille et certaine personne assure qu'elle possède des pouvoirs différents à chaque réincarnations. » Elle s'arrête un instant pour rassembler ses idées. « Il y a une centaine d'années, je l'ai rencontré avant qu'elle ne redisparraisse de la surface de la terre. Elle était plutôt sympa. Je me souviens qu'elle était plutôt bonne amie avec Mars. Certains pensaient aussi qu'elle avait une liaison avec Apollon. En tout cas, s'ils n'avaient pas de liaison ils étaient de très bons amis. Jamais l'un sans l'autre. »

Je la regarde. C'est ce que Dorian m'a accusé de faire. D'avoir une liaison avec Apollon.

« Est-ce qu'elle en avait vraiment une ? », je demande un peu inquiète de la réponse.

Le souvenir du miroir avec la femme et Apollon me revient en mémoire.

« Je ne sais pas. En tout cas je ne les aient jamais vu. »

Un silence emplit la pièce. Les flammes bleues qui sortent de mes mains sont-elles la preuve que je suis la première humaine ?
Peut-être que je ne suis qu'une enfant d'Hermès avec un pouvoir qui sort de l'ordinaire. Ce ne serait pas la première fois que quelque chose du genre arrive. Mais je ne suis pas assez informée dans la matière pour pouvoir assurer que mon pouvoir n'est qu'une malformation qui peut arriver.
Bon, énumérons les choses dont je suis sûre.
Numéro un: Je sais qu'un combat s'en vient.
Numéro deux: Poséidon voulait que moi et Dorian nous infiltrions et trouvions les espions. Nous n'avons jamais pus commencer la mission.
Numéro trois: Je sais que des souvenirs qui ne m'appartiennent pas surgisse dans ma tête.
Puis finalement, numéro quatre : je sais aussi que l'on m'a torturé sur un bateau parce que je suis une enfant d'Hermès.
Si j'étais la Première Humaine alors pourquoi m'aurait-il torturé ?
Et puis, comment cet homme peut-il savoir différencier les enfants d'Hermès et les humains lambdas ?
Il n'y a aucune façon de le savoir. Sauf s'il a un informateur.
Quelqu'un d'assez haut et puissant pour pouvoir donné notre location et notre lien familial avec le dieu messager. Non, c'est bien trop tiré par les cheveux. Aucun dieu ne perdrait son temps avec un humain qui aime étancher son penchant sadique sur des enfants.
J'entend un raclement de gorge. Oups. J'avais complètement oublié que Willy était avec moi.

« Des flammes bleues sortent de mes mains. » ,dis-je sans y penser.

Willy ouvre les yeux

« Quoi ? Montre-moi. »

« La dernière fois que je l'ai fait, elles ont failli brûler un temple au complet. Je ne les contrôle pas. », j'avertis.

« Oh. »

Elle semble déçue. Je n'ose pas lui dire que j'ai peur d'avoir imaginer les flammes. Et si rien de ce qui c'était passé n'était réel ?

« Et bien, de toute façon, il est temps d'aller voir Apollon. Je pense que le faire attendre plus longtemps n'est pas une bonne idée. »

J'aquiesce. Elle a raison vaut mieux y aller. Je laisse la brosse sur le comptoir, puis je la suis.

***
Coucou!! Je sais ça fait longtemps que je n'ai pas publié. Mais me revoilà!!!! Le dernier chapitre a eu moins de votes que d'habitude et pas que je ne regarde que ça mais habituellement je me fies un peu la-dessus pour savoir si vous avez aimé ça. Est-ce que vous pouvez me dire en commentaires ce que vous avez moins apprécié dans le chapitre précédent? Je veux toujours m'améliorer et si il y a quelque chose à retravailler ne vous gênez pas pour me le dire😁 N'oubliez pas de commenter ou voter si vous avez aimé

La guerre des dieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant