La guerre des dieux

11. Amnésie passagère et vacances paradisiaque

Je me réveille au son des vagues.
Honnêtement, je me réveille parce que j'ai respiré une vague et que j'ai faillis mourir noyée. Je m'assis sur le sable. Je suis sur une plage, seule.
Comment est-ce que je me suis rendue là ? Est-ce que je suis venu ici de mon plein gré? Et surtout, question plutôt philosophique qui suis-je merde?
J'ai entendue je ne sais plus trop où qu'après un grave traumatisme nous pouvons perdre complètement la mémoire. Est-ce que c'est ce qui m'est arrivé? Un traumatisme? J'ai sur mon corps d'énormes cicatrices qui vont de mes seins jusqu'à mon ventre. Et mes jambes ne sont guère plus jolies à regarder.
Qu'est-ce qui c'est passé bon sang?
Je me lève et je tremble un peu pour finalement allez m'asseoir un peu plus à l'ombre. Je n'ai absolumemt aucune idée comment survivre sur une île déserte. Je vais sans doute mourir ici. Réjouissante perspective.
Il est hors de question que je meurs sur une plage bouffé par des crabes. Je me relève et avance dans la forêt. Mes pieds dénudés me font souffrir et des insectes m'attaquent. Mon chandail ne sert plus à grand chose puisqu'il est déchiré un peu partout. Je peste contre moi-même et la terre entière pour ne plus avoir aucun souvenir de comment je me suis rendu ici. Il me faut un plan.
Je regarde autour de moi mais le soleil m'éblouit. Je vois de la fumée sortir d'une sorte de bâtiments. Une maison!

J'ai trouvé une maison! Je m'élance vers mon ou ma future sauveuse, pas de sexisme lorsqu'il est question de mon futur héro. J'espère que ce n'est pas une sorte de sorcière comme dans Hansel et Gretel.
Hé, je me souviens d'un conte pour enfant. Ce n'est pas grand chose mais c'est rassurant. Je cogne à la porte et une vieille dame vient m'ouvrir méfiante. Je le serais aussi si j'habitais sur une île et que quelqu'un venait cogner chez moi.
Avec mes cicatrices et mon chandail on pourrait croire que je reviens de la guerre. Pourtant, je n'ai aucun souvenir avant la plage. La vieille femme me demande d'une voix forte qui je suis. Je ne sais pas moi-même. Je la regarde d'un air désespéré puis voyant sa méfiance je décide de me donner un nom.

« Gabrielle. Je m'appelle Gabrielle. » ,j'affirme d'une voix sûre et claire.

Je savais bien que mes cours de théâtre du primaire me serviraient à quelque chose.
Je faisais du théâtre au primaire, un autre souvenir totalement inutile. Génial.

Elle semble se contenter de ça puisqu'elle me permet d'entrer après avoir jeté un rapide coup d'oeil autour de moi comme pour s'assurer que je ne suis pas suivie.
L'intérieur de sa maison est plutôt banale, en tout cas aussi banal que peut être une maison faite de terre en plein milieu d'une île déserte. Les murs sont en terre et il n'y a qu'une seule pièce. Une table en bois trône au milieu de la pièce et une cheminée d'où je peux apercevoir un feu brûle derrière.Un tas de feuille avec une sorte de tapis en cuir d'animal par-dessus qui doit faire office de lit est face à l'entrée.
Elle m'observe du coin de l'oeil puis semblant jugé que ma tenue n'est pas adapté pour une ballade en forêt me propose de nouveaux vêtements que j'accepte avec joie.

Contre toute attente, oui j'avoue je m'attendais à recevoir une jupe en feuille et des noix de cocos pour me couvrir les seins, je sais les stéréotypes c'est mal. Elle me donne un pantalon en cuir beige et un chandail brun en toile. Puis, elle fixe mes pieds et me donne des sandales de cuirs souples un peu trop grande, mais qui feront bien mieux l'affaire que de courir pieds nu.

Par la suite, elle me propose de la soupe. Que j'accepte avec plaisir. Je ne sais pas depuis combien de temps, je n'ai pas mangé, mais je suis affamée. Je mange avec hâte mon bol de soupe alors que la femme dont j'ignore toujours le nom chantonne près du feu.
Après avoir vidé mon bol, je regarde dehors. Il fait nuit. J'espère vraiment qu'elle va accepter de me garder à l'intérieur pour cette nuit. Je demande timidement;

« Je ne veux pas abuser de votre hospitalité, mais je n'ai nulle part où aller et ... »

Elle lève une main et m'interrompt brusquement,

« J'espère que tu ne pensais pas que j'allais te laisser dormir dehors cette nuit? Il est très rare que nous recevons des visiteurs et tu peux être sûre que nous sommes très chaleureux. Tu peux rester ici le temps qu'il te faudra. Par contre, il est hors de question que je recueille sous mon toit une inconnue qui m'a menti sur son prénom. Les noms sont très puissants et mentir à propos du sien est quelque chose de très grave. Mais je vais t'en reparler demain et je ferais appelle au conseil pour savoir ce qui adviendra de toi. Pour l'instant soit sans crainte et repose toi la journée de demain sera longue. »

Sur ses mots plutôt mystérieux elle me propose de prendre le tapis qui se trouve de l'autre côté de la pièce. Je m'apprête à lui dire que je peux dormir par terre lorsqu'elle me regarde d'un air qui me met au défi de mettre en doute son hospitalité. Bien, va pour le tapis alors. La vieille femme éteint les bougies et va s'étendre proche de la porte pour profiter de la fraîcheur de la nuit. Lorsque je ferme les yeux je réalise quelque chose. Je n'ai vu qu'une seule maison qui sont le nous dont elle parle?

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Coucou!!!! Houuuu suspense suspense. ( sincèrement je suis fatiguée et je ne sais pas trop ce que je dis😂)
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