Arrivée en bas, je regarde Willy qui m'interroge du regard.« Quoi ? Est ce que j'ai quelque chose au visage ? », je demande en riant.
« Euh, non non. C'est juste que je ne pensais pas que tu allais sauter aussi vite. La première fois que je suis venue je n'ai pas voulue sauter avant qu'A... » Elle s'arrête mal à l'aise. « Avant que l'on m'est convaincue que je n'avais rien à craindre. », finit-elle par dire.
Que voulait-elle rajouter ? Peut-être que c'est quelque chose qu'elle n'est pas supposé me dire. Non, il faut que j'arrête tout de suite. Ce n'est pas parce qu'Apollon est un trouduc qui m'a joué dans le dos que tout mes amis sont comme ça. Il ne faut pas que je commence à accuser tout le monde. Ça va me rendre folle.
« C'est parce qu'Apollon m'a déjà amené ici. », je commence.
Voyant son visage changé, je me sens obligé de continuer pour expliquer la raison.
« J'avais besoin d'étirer mes ailes un peu. »
Elle s'apprête à me poser une question lorsque je recommence à parler.
« J'avais des ailes avant. Je ne les aient plus. Mon père me les as repris lorsque j'ai disparus, pendant plusieurs jours, parce que je m'étais fait kidnapper. J'imagine qu'il a jugé que si je ne travaillais pas je n'en avais désormais plus besoin. », je rajoute en regardant mes pieds.
Je sais très bien comment tout le monde voient les enfants qui travaillent pour Hermès. Dorian m'en a parlé. Je sais bien que Willy le savait déjà, mais c'est la première fois que j'en reparle depuis le jour où je suis arrivée avec Dorian.
Et merde, un autre souvenir de Dorian. Je n'en reviens pas qu'il soit partit sans moi. Je ne sais pas où trouvé son père et je ne suis pas sûre que celui-ci soit un allié sans son fils de mon côté. Je me retiens de soupirer. Est-ce que je pense vraiment utilisé Dorian seulement pour m'assurer le soutien de son père ? Peut-être qu'il avait raison finalement. Je ne pense vraiment qu'à moi.« Tu avais des ailes ? », s'exclame mon amie.
Je relève la tête vers elle. Elle ne semble pas décidé à me parler de mon choix pour travailler pour Hermès. Parfait, l'envie de commencer un discours larmoyant n'est pas très présent de toute façon. Elle ne me laisse même pas le temps de répondre qu'elle continue déjà sur sa lancée.
« J'ai toujours voulu avoir des ailes ! Comment c'est de voler ? Est-ce qu'elles étaient grosses ? Pouvais-tu les replier ou tu devais te promener avec tes ailes tout le temps ? Ça ne me semble pas très pratique. », rajoute t'elle d'un ton enjouée.
Je la regarde amusée. Cette fille est géniale.
« C'est beaucoup de questions. » , je répond. « Et si on allait s'asseoir, puis on jouait à un jeu ? »
Finalement, j'allais peut-être avoir les réponses à mes questions plus vite que prévu.
Elle me regarde intriguée.« D'accord, il y a un banc là-bas. Allons y. », dit-elle en me pointant un banc un peu plus loin.
« Alors ? En quoi consiste ton jeu ? », demande t'elle finalement.
« Et bien... », dis-je d'un ton mystérieux. « C'est un jeu de questions. Tu me poses une question, puis c'est à mon tour de t'en poser une. C'est plutôt simple non ? »
VOUS LISEZ
La guerre des dieux
ParanormalJ'ai toujours pris en compte que j'étais quelqu'un de plutôt chanceuse. J'avais des amis, un petit ami et une mère aimante. Bon, mon père ne faisait pas partie du décor. Mais je me disais simplement dit qu'il n'était qu'un imbécile. Oh, comme j'aura...