23. It hurts me every time I see you Realize how much I need you

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TYLER

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TYLER

Je sors de la limousine, affichant un large sourire aux paparazzis présents devant l'entrée de l'after show, retenus par la sécurité engagée pour l'occasion. Juan sort à son tour, venant à mes côtés, posant une main sur ma hanche, posant devant les flashs, de toute évidence totalement à l'aise. Enfin, Orlando nous rejoint, fermant la portière derrière lui, avant de fourrer ses mains dans ses poches, l'air déjà las. Les deux hommes m'encadrent, et j'ai l'impression d'être une de ces it-girls qu'on voit partout sur instagram et sur les différents blogs de mode, avec mes cavaliers et ma robe haute-couture offerte par O.R.A pour l'occasion.

Finalement, quand Orlando considère qu'on a assez montré nos jolies petites têtes aux photographes, il nous fait signe, et la sécurité nous escorte jusqu'à l'entrée, dans laquelle nous nous engouffrons.

Je regarde autour de moi. Surprise, émerveillement, joie intense se succède dans ma tête, et pour finir, surexcitation. Comme une gamine, je fais un tour sur moi-même, levant des yeux admiratifs sur le plafond bien trop haut de la salle. Celle-ci est tout en longueur. La porte d'entrée est surélvée par rapport au reste de la pièce, dans lequel on plonge après avoir descendu de grands escaliers. Sur le côté gauche, de grandes baies vitrées donnant sur le jardin du bâtiment, au fond de la salle, une scène que domine un groupe, accompagné d'un DJ. Les mannequins n'ont pu voir aucune image de la fête avant que celle-ci ne soit lancée, et je peux comprendre pourquoi. La marque a vu les choses en grand : on ne sait plus où donner de la tête, ça scintille de toute part. Des gerbes de fleurs surgissent d'un peu partout, le tout baigné dans une lumière lilas caractéristique de l'univers d'O.R.A. Un conte de fée. Pendant un moment, j'oublie tout le reste, et je savoure simplement le fait de faire partie de ce monde, pour ce soir au moins : le monde des paillettes.

- Je dois aller saluer une amie, p'tit coeur, je te laisse un peu, on se retrouve plus tard ? me demande alors Juan, alors que je suis encore en plaine contemplation.

Je hoche la tête, avant de m'obliger à sortir de ma transe et à le regarder.

- Tu sais que tes surnoms deviennent de plus en plus niais ?

- Je sais surtout que t'adores ça, princesse.

Sur ces paroles, il m'offre un sourire narquois, se penche vers moi et embrasse mes cheveux, avant de partir et de disparaître dans la foule.

Je me tourne alors, pour faire face à Orlando.

- Bon, bah on est plus que tous-

Je me tais. Il n'est plus là, il est déjà parti, et je parle dans le vide. Grimaçant un peu, je remercie le ciel de ne pas m'être retrouvée en face de quelqu'un. Embarrassée, je fais comme si de rien n'était, prend une flûte de champagne au passage d'un serveur, et m'engouffre dans la foule.

Je me retrouve rapidement en bonne compagnie : j'ai fini par trouver le bar, et le buffet qui va avec.

Alors que je profite de mon tête à tête avec le muffin que je viens de prendre, une voix masculine m'interrompt.

OUR PHYSICAL FATALITYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant