31. I hate everything about you

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 KARL

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KARL

- Comment t'as pu faire ça, Olivia ?!

Furieux, je claque la porte d'entrée et balance mon manteau sur le fauteuil installé dans la pièce, avant de partir précipitamment vers les escaliers. Je vais tuer cette femme -même si je sais pertinemment qu'en réalité je ne pourrais jamais toucher un de ses cheveux, mais ça n'enlève rien à ma colère ! Montant les marches trois à trois, j'arrive directement devant son bureau, dont elle sort justement, sans doute après avoir entendu mon cri.

- Je peux savoir ce qui t'a pris ?! Je demande de but en blanc.

Un air gêné s'affiche alors sur son visage, mais un coup d'œil à son regard me laisse deviner que son embarras est tout ce qu'il y a de plus faux : elle est très contente d'elle-même. Finalement, peut-être que je vais la tuer...

- Karl, mon chéri, ne te mets pas dans cet état pour si peu... me dit-elle alors, la voix douce.

La mâchoire serrée à m'en péter les dents, je la fixe, me contenant comme je le peux.

- « Si peu » ? Je répète alors. « Si peu » ?! Cette fille représente une bonne partie de notre chiffre d'affaire à venir sur l'année, tu te rends compte des conséquences, des répercutions de tes conneries sur mon entreprise ?! Juste après la fusion, en plus !

Levant un peu les yeux au ciel, elle tente tout de même de garder un air concilient. C'est définitif, je vais lui éclater la tête le mur. Ça fera peut-être une décoration d'un meilleur goût que le papier peint horriblement kitch qu'elle a fait installé dans son bureau. Justement, elle rentre dans celui-ci, et je la suis, ne comptant pas lui laisser l'occasion de fuir cette discussion.

- Justement, tu n'as besoin de t'inquiéter de l'état financier de l'entreprise, vu qu'elle appartient à un groupe comme GM... soupire-t-elle.

- Ah ? Et mon poste en tant que PDG, je peux m'en inquiéter ? Tu sais très bien qu'ils n'hésiteront pas à me dégager au moindre problème !

- Mais qu'est-ce qu'elle croyait aussi, que sa démission n'aurait pas de conséquences ? Eh puis, je n'ai fait que dire la vérité...

Baladant ses doigts sur le bois son bureau, elle me fait dos. La prenant par le bras, je l'oblige alors à me faire face. 

- Tu sais très bien que c'est faux ! Elle est peut-être chiante à vivre au quotidien, entre ses altercations avec les paparazzis et le reste, mais elle a toujours fait un très bon boulot pour ORA ! Elle a toujours été professionnelle !

- Ah ? Et c'était professionnel, peut-être, de harceler le patron ?

Cette fois c'en est trop. Je lève la main, mais un coup d'œil à son visage apeuré me stoppe immédiatement. J'ai déjà vu cette expression sur le visage de ma mère. Et je me déteste déjà profondément pour ressembler autant à mon père, à ses crises de colère...

OUR PHYSICAL FATALITYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant