18. And she'll never fucking know that These fucking eyes that I'm staring at

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 TYLER

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TYLER

J'ouvre les yeux avec un grognement. Ma tête fait atrocement mal, j'ai comme un sensation de déjà-vu... Dire que j'avais prévu de rester totalement sobre à cette soirée...

Entendant une respiration à mes côtés, je me rends compte qu'il y a quelqu'un à mes côtés. Dîtes-moi que ce n'est pas Dieu sait quel mec que j'ai ramassé là-bas...

Me tournant avec appréhension, je pousse un soupir de soulagement en constatant que la personne endormie à ma droite est simplement Nora. Celle-ci ne tarde pas à ouvrir les yeux à son tour, et me lance un regard interloqué. Ne pouvant pas m'en empêcher, je pose mes deux mains sur ma bouche, affichant un air choqué.

- Oh ! Ne me dis pas qu'on a...

Elle me regarde d'abord sans comprendre, plissant les yeux, avant qu'une lueur de réalisation ne passe dans son regard et qu'elle n'éclate de rire.

- Si si, c'était même très chaud !

On rit ensemble, malgré le mal de tête.

- Bon, je vais prendre une douche, ça a me faire du bien ! s'exclame la blonde, sortant du lit.

Comment fait-elle pour être aussi enthousiaste, alors même qu'elle vient de se réveiller après avoir pris Dieu sait combien de verres de Dieu sait quelles boissons ? Se levant, elle dévoile son corps toujours couvert par les vêtements de la veille, et part vers ce qui doit être la salle de bain.

Observant les alentours, je constate que je me trouve dans une chambre d'hôtel et, à en juger les différents sacs et fringues dispersés à travers la pièce, ce doit être celle de Nora. Comment est-on arrivées ici ? Elle ne peut pas m'avoir ramenée, elle était totalement bourrée, dans mes souvenirs. Peut-être que quelqu'un nous a appelé un taxi...

Oh non, Juan. Je ne me suis pas excusée pour ce que je lui ai fait hier... Karl a débarqué, je n'ai pas su réagir correctement, et je l'ai complètement oublié. Il doit me détester, maintenant.

Prenant mon portable, je l'appelle directement, malgré ma gorge sèche et ma voix sans doute enrouée. Je ne sais même pas quelle heure il est.

Au bout de quelques sonneries, il décroche.

- Allô ?

- Allô, Juan ? Oh, Dieu merci tu réponds ! Je suis vraiment, vraiment, vraiment désolée pour ce que j'ai fait hier ! J'étais pas dans mon état normal, j'aurai jamais du...

Je cherche mes mots, mais je n'en ai pas besoin, puisqu'il rit à l'autre bout du fil.

- Non, ne t'en fais pas, y'a pas de soucis. Ton copain a fait le con et t'as voulu faire pareil, je suis pas trop mal dans mon genre, alors tu t'es dit que je ferais l'affaire, je comprends !

OUR PHYSICAL FATALITYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant