TYLER
Retour à Berkeley. J'ai réussi à rattraper quelques heures de sommeil dans l'avion, mais mes yeux brûlent encore de sommeil alors que, ma valise dans une main, un café dans l'autre, je pars vers la sortie de l'aéroport. Après Central Park, je suis directement retournée à l'hôtel pour faire ma valise et appeler un taxi, mon vol étant assez tôt dans la journée.
Alors que je sors de la zone d'arrivée, mon regard est attiré par un certain grand brun, me souriant
en me faisant un signe : Caleb. Je lui rends son sourire, et m'approche de lui, avant de me mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser, faisant attention à ne pas lui renverser mon café dessus. Il pose ses mains sur ma taille, répondant un instant à mon baiser avant de me lâcher.
- Salut... je lui dis, penchant la tête. Tout va bien ?
Je vois dans son regard que quelque chose le tracasse. Mais il hoche la tête, son sourire s'élargissant et ses yeux reprenant leur habituelle expression joyeuse.
- Ouais, je me disais que ce serait cool de venir te chercher, pour une fois que j'ai le temps, donc... Me voilà ! Je dois partir de Berkeley avec l'équipe en fin d'après-midi, alors on a intérêt à profiter ! Tu veux aller boire un verre ?
Je baisse les yeux sur mon gobelet de café, et hoche la tête en riant un peu.
- Je pense qu'un deuxième café ne me ferait pas de mal, si je dois tenir jusqu'à la fin de la journée !
- Tu as eu du mal à dormir ?
- Oh, tu sais ce que c'est, New York...
A ces mots, je réalise une chose : je vais devoir lui parler du déménagement. Et je doute fortement qu'il apprécie.
- Je ne sais pas vraiment, non, mais je suppose que tu vas me raconter ça !
Je hoche la tête, gardant mon sourire malgré le fait que je le sente un peu faner sur les bords. Il entoure ma taille de son bras et m'accompagne jusqu'à sa voiture.
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OUR PHYSICAL FATALITY
Teen FictionKarl. Elle ne savait pas qui il était, sinon elle ne se serait jamais permis le moindre sentiment pour lui. Mais Tyler est une imbécile. Une soirée d'Halloween, elle a trop bu, elle tente de sortir, et tout s'enchaîne. Mais maintenant, il est trop t...