ÉPERDUMENT | Tome 1.☆Terminée☆

Chapitre 45 :

Bintou : - "PUTAIN DE MERDE DE TA RACE, LÈVE-TOI !!!

Mansour : - "Mais euuuuuuh !!!

Bintou : - "MANSOOOOOOOUR !!! Il est 8h37 et le dernier bus avant 9h est à 8h50 !

Mansour : - "Au pire, on reste ici...

Bintou : - "NON !

J'attrape mon sac à dos, et déboule les escaliers, avant de sortir de chez moi. S'il veut rester dormir, il n'a qu'à le faire, mais moi, je ne compte pas rater les cours encore une fois ! 

........: - "Bintou..

Je regarde à ma droite et remarque Monsieur Ndiaye, assis dans sa voiture, et très mal garé.

Bintou : - "Mou...

M. Ndiaye : - "Ça va mieux ?

Bintou : - "Euh, oui. Oui. Pourquoi ? Qu'est-ce que tu fais là ?

M. Ndiaye : - "Je suis venue vous chercher. J'accompagne toujours Mansour, alors...

Bintou : - "Ha ha, tu as pris l'habitude, dis donc.

M. Ndiaye : - "Un peu, oui...Mansour n'est toujours pas prêt ?

Bintou : - "Vous le connaissez mieux que moi.

M. Ndiaye : - "Ha ha, c'est bien vrai. Ta mère est là ?

Bintou : - "Non, elle a dû partir tôt ce matin, aux alentours de 5h, comme d'hab'.

M. Ndiaye : - "Elle n'est pas trop fatiguée ?

Bintou : - "Non, elle tient bon. Ce n'était pas très évident pour elle de rentrer à 23h pour repartir à 5. Mais elle s'y ai habitué, depuis. Surtout qu'elle a 4h de pause entre 14h et 18h, elle en profites donc pour rattraper ses heures de sommeil.

M. Ndiaye : - "Intéressant...et tu lui as demandé à propos de ton père ?

Bintou : - "Non. Nous sommes devenues tellement proches et tout va tellement bien entre nous que je n'ose pas aborder le sujet. Et puis, cela ne m'importe plus.

M. Ndiaye : - "Intéressant...

Bintou : - "Bon...je m'en vais, sur ce. Mon bus passe dans deux minutes, je ne tiens pas à la rater.

M. Ndiaye : - "Non, attend, je vais te déposer. Attendre Mansour ne me sera nullement nécessaire.

Bintou : - "Ah...d'accord.

M. Ndiaye : - "Allé, monte.

Je rejoins sa voiture et m'installe librement sur le siège passager, à côté du conducteur, après qu'il s'y soit installé. A peine nos ceintures bouclées qu'il démarrait déjà en trombe.

Bintou : - "Au fait, qu'en est-il de Fabintou ?

M. Ndiaye : - "Elle est avec sa mère...

Il m'a répondu tellement froidement que mes poils se sont hérissés et enroulés sur eux-mêmes.

Bintou : - "Il y a un problème avec elle ?

Il reste concentré sur la route et fait mine de ne pas m'avoir entendu.

Bintou : - "Tu veux qu'elle s'en aille ?

Il jette un coup d'œil en ma direction, puis soupire.

M. Ndiaye : - "Tu me promet de le garder pour toi ?

(DANS LA PEAU DE M. NDIAYE)

M. Ndiaye : - "J'ai passé la semaine entière à me cacher de ma femme et de ma fille, d'où mes absences. Je devrais en avoir honte, mais je regrette leur retour. A peine trois jours après leur arrivée que ma femme se bagarre déjà le voisinage et que ma fille cherche à faire de même avec Mansour et ses amis. Je ne les reconnais plus...