Tous les yeux sont posés sur moi. Celui à qui j'ai adressé la parole finit par ouvrir la bouche:-Ah tu seras tout ce que je veux? Alors je veux que tu sois une pute. Une belle petite pute bien sage.
Il me claque violemment le cul puis attrape l'un de mes seins dans sa main et se met à le presser avec force. Je suis surprise et la peur reprend le dessus.
Juan intervient, sans bouger du mur contre le quel il s'est adossé, nous observant de loin.
-Rappelle-toi Tak... pas de pénétration.
Il me lache le sein et soupire.
-Oui je n'ai pas oublié ne t'inquiète pas, tu nous le rappelle assez à chaque fois. Mais on a quand même bien le droit de s'amuser un peu non? On te paye pour ça à ce que je sache...
On te paye pour ça?!
Des dizaines de questions se bousculent dans mon esprit.
Qui sont ces hommes? De quel argent parle t-il? Pourquoi Juan voudrait-il me partager mais refuse pourtant que je sois « pénétrée »? Pourquoi m'a t'il habillée ainsi?!
-Mais amusez vous je vous en pris.
-Tu comptes rester là Juan?Il hésite quelques secondes, me jette un coup d'œil puis se redresse du mur.
- Bien sur que non... c'est votre moment. Je vous laisse. Vous avez une heure... comme d'habitude.
-Comme d'habitude...Les deux hommes se fixent, hochent la tête chacun leur tour puis Juan tourne les talons et sort du salon en ferment la porte derrière lui.
Les regards se reposent sur moi de nouveau.
-On est mieux sans lui tu ne trouves pas? On va pouvoir passer aux choses sérieuses.
Et sans plus de paroles il se penche sur moi et enfonce sa langue dans ma bouche. Par réflexe je le repousse, mais il me tient fermement alors je lui mords la lèvre.
Il s'éloigne brusquement.
-Petite connasse. Putain je saigne.
Il se met à rire.
-Juan est un gentil garçon... crois moi tu ne sais pas ce que c'est souffrir. Il s'essuie la lèvre du pouce, regarde son sang et d'un coup vient écraser sa main sur ma joue. C'est bien plus fort que lorsque Juan m'a giflée tout a l'heure. Je m'effondre sur le sol. Ma lèvre est ouverte.
-Je saignes, tu saignes. Retiens bien ça. Relève toi.
Je ne bouge pas, et le fixe avec terreur.
-Ne m'oblige pas à venir te chercher.
J'obéis.
-Viens ici.
J'avance, d'un pas timide. Il saisit ma laisse et la tire violemment. Je suis projetée contre son torse musclé.
-Alors ma chérie. Tu préfère l'eau ou le feu?
-Qu...quoi?
-Réponds à la question.Je ne comprends pas ce qu'il me dit. Alors je réponds au hasard.
-Je... euh... le feu.
-Biennnns. Les gars...Deux d'entre eux m'attrapent.
-Laissez-moi!
Ils m'amènent jusqu'à la table du salon et me couche dessus à plat ventre de tout mon long.
-Qu'est-ce que vous faites?! Laisse moi!!!
Je me débats mais ils sont trop fort pour moi. Deux me tiennent chacun un bras et le dernier s'assure que je me bouge pas mon corps. Je suis complètement dans l'incapacité de bouger d'un centimètre.
Je regarde ce « Tak ». Il sort de sa poche une cigarette et un briquet. Il la met entre ses lèvres et l'allume. Il inspire, se penche sur moi et me souffle sa fumée au visage. Je tousse un peu. Il rigole.
Il se met à mes pieds. Je ne peux plus le voir.
-Joli string. Juan a bon goût...
Il me claque de nouveau le cul. Et soudain le sens quelque chose se poser sur la peau de ma fesse droite et une douleur atroce me transperce le corps.
Il... il me brûle... avec sa cigarette!!!Je me mets à hurler. La douleur est insupportable. Il finit par arrêter. Les larmes me montent aux yeux.
Il se penche de nouveau vers mon visage.
-Si tu commences déjà à hurler je n'imagine pas ce que se sera tout à l'heure. Rappelle-toi. Tu vas être une heure en notre compagnie salope. Juan et moi sommes souvent en désaccord, mais si nous avons bien un point commun c'est notre point de vue sur la souffrance... malheureusement pour toi.
