Je pause ma main sur le torse de Juan et le pousse doucement en arrière pour qu'il bascule sur le petit lit.
Je rampe sur son corps et viens poser mes lèvres sur les siennes en caressant son sexe que je sens se durcir à travers son jean.
Il presse mes fesses dans ses mains puissantes et me colle un peu plus à lui.
-Bien-sur que tu m'as toujours appartenue... et tu m'appartiendras jusqu'à ce qu'il n'y ai plus aucun souffle de vie en toi.
Il attrape sauvagement ma lèvre inférieur entre ses dents et glisse sa main le long de ma hanche jusqu'à ma poitrine.
Il me saisit par les cheveux et les tire en arrière me faisant lâcher un léger soupir de surprise.
Il se redresse et me fait tourner sur moi même à fin de se retrouver au dessus de moi.
Il me regarde pendant quelques secondes avec un air qui me fait peur et me fait penser qu'il va me faire du mal, mais non... il se penche sur moi et m'embrasse dans le cou.
Je penche ma tête en arrière à fin de le laisser se promener où il veut.
Je pose mes mains sur son dos et en fait glisser une sous son t-shirt trempé de sang.
Je sens sous mes doigts des sortes de petites bosses sur sa peau.
Il attrape alors sauvagement mon bras et me le retire.
-Pas là.
-Pardon...
Je fais glisser ma main dans ses boucles blondes.
De l'autre, j'attrape le plus doucement et silencieusement possible un morceau de miroir brisé couvert de sang qui a été projeté au pied du lit.
Je le sers dans le creux de ma main, prête à recommencer la même opération.
Je tends mon bras au dessus de son cou. Mais avant que je ne l'abatte il me saisit d'un seul geste le poignet et le tord m'arrachant un cri. Je lâche le morceau et il le prend de son autre main.
Il se met à croupis sur moi, m'empêchant de m'enfuir.
Il fait tourner le miroir entre ses doigts, un sourire aux lèvres puis me fixe sans cesser de le faire tourner.
-Tu croyais sincèrement que j'allais avaler que tu étais soudainement devenu docile parce que j'avais buté mon pote pour te sauver?! Tu me prends vraiment pour un débutant... Crois moi je sais quand une femme veut de moi, et ce n'est pas ton cas.
Il marque une pause et parle lentement pour que j'ai le temps d'assimiler toutes les paroles qu'il me jette au visage. Sa voix est aussi douce et calme que d'habitude, mais pourtant encore plus effrayante.
Je suis tétanisée. Allongée sous son poids, prise au piège.
-Je sais que je te dégoûte. Je sais que tu ne supporte pas que je pause mes lèvres sur toi. Que je te touche...
Il accentue ses paroles en frôlant d'une de ses mains mon visage puis ma poitrine.
Je n'ose même pas l'empêcher de me toucher tant la peur m'envahit.
-Tu as voulu jouer Zala, et j'en suis impressionné. Mais malheureusement pour toi tu as perdu... tu vas donc avoir un gage.
