-Si je me mets... nue... je pourrais vraiment le voir?
-Je viens de te le dire.
-Alors... d'accord.
Il détache la menotte qui bloque ma cheville ainsi je peux me mettre debout.
Lui reste face à moi.
Sans le regarder dans les yeux je retire mon t-shirt et mon jean.
Je ne bouge plus. J'ai peur. Je ne veux pas...
-Alors?...
Je ferme les yeux et détache mon soutien-gorge. Je le fais glisser le long de mes bras et le laisse tomber au sol. Je fais de même avec ma culotte.
-Ouvre les yeux et regarde moi.
J'obéis. J'essaye de retenir les larmes qui veulent fuirent de mes yeux.
-Tu es belle tu sais.
Il s'approche de moi, mais avant qu'il ne pose sa main sur mon corps je l'arrête.
-La règle disait que vous ne me touchiez pas.
Il se reprend.
-Tu as raison. Je ne te toucherais pas... En tout cas pas dans cette partie.
Il tourne autour de moi pendant plusieurs minutes et me regarde absolument partout. Partout.
J'ai envie de vomir.
-Pourquoi as tu une cicatrice ici?
-Je suis tombé de vélo quand j'avais 7 ans.
-Oh...
Il continue de m'inspecter.
-Lève tes cheveux. Je ne vois pas ta nuque et ton dos.
J'obéis et les dresse au dessus de ma tete.
-Tu nuque est si belle... si fragile...
Ta peau a l'air si douce. Tu ne sais pas ce que je pourrais te faire. Ce que j'ai envie de te faire.
Il marque une pause.
-Tu as encore des bleus.
Il s'arrête sur ma poitrine.
-J'ai toujours aimé les poitrines généreuses. Les poitrines comme les tiennes. Tu me fais bander tu sais.
J'ai la nausée. Je respire profondément et reste calme.
-Vous avez dit que je pourrais le voir.
-Je sais. Alors allons-y...
J'attrape mes vêtements sur le sol mais il me stoppe.
-Qu'est-ce que tu fais?
-Je m'habille...
-Oh mais non ma belle. On va aller le voir comme ça. Après tout se serait injuste que mes deux amis ne profitent pas d'une aussi belle vue.
