8: Calvaire, jour 4

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Izuku est dans sa classe, seul. Quand il se tourne pour regarder par la fenêtre, il ne voit rien. Il fait nuit noire dehors.

Comment est-il arrivé là?

Il se lève, laissant son cahier ouvert sur son bureau et essaie de sortir de la classe mais la porte est fermée. Il insiste, mais la poignée ne bouge pas.

Il sait qu'il ne devrait pas être à l'école si tard et s'il fait nuit dehors, ça doit certainement dire qu'il est en retard. Il frémit déjà en s'imaginant ce qui risque de se passer quand il va arriver à la maison.

Il se rend compte qu'il est complètement nu quand un frisson le parcourt et quand il passe son regard sur la classe vide, il ne voit pas où il pourrait les avoir oublié par accident.

Dans son dos, une voix familière retentit, lacée d'agacement et de dédain et il se retourne prestement en l'entendant. 

Il savait bien qu'il se ferait punir d'être en retard.

- Espèce de petite merde.

L'homme s'approche et le tire par les cheveux, le faisant avancer puis se baisser jusqu'à ce qu'il soit à quatre pattes au sol, projeté violemment sur le parquet un peu sale.

Son cœur cogne contre ses côtes alors qu'il sent sa présence dans son dos puis ses mains lourdes qui se jettent sur ses hanches pour l'attraper et le maintenir au sol alors qu'il lui écarte les jambes.

Sa barbe rêche rape le bord de son oreille quand il l'insulte de sa voix saccadée, y mettant toute sa force pour essayer de l'immobiliser alors qu'il se débat.

Il ne veut pas ça. Il a peur.
Il a froid tellement il a peur.

Et le bout de sa bite presse contre l'autre bout de son corps qui commence à céder.

Ça fait mal au point que sa tête tourne, chaud puis bouillant puis glacé et il frappe le sol du plat de sa main à s'en faire mal pour essayer de le supporter.

Rien n'aide.

Il entend des rires et il relève la tête, surpris quelques secondes de voir les visages familiers de ses camarades de classe avant de se faire engloutir par la honte quand les mouvements de reins de l'homme lui rappellent le spectacle qui leur donne.

Il a envie de hurler mais il ne peut que geindre alors qu'il sent les mains sur ses fesses presser sa chaire et qu'il voit la lumière rouge d'une caméra briller dans l'une des mains de l'un de ses camarades.

- Dit bonjour à internet espèce de sans-alter, dit une voix qu'il ne reconnaît pas mais qui lui donne envie de pleurer.

- Je l'avais dit que c'était une pute, dit Mona en le regardant sans flancher alors qu'il pleure, secoué par ses sanglots et les violents va-et-vient.

Il pleure et se débat pendant que Marcus est sur lui mais ça semble juste l'encourager à continuer.
La douleur est de plus en plus virulente et il cri à s'en déchirer les poumons alors que les élèves semblent crier avec lui, encourageant l'homme à chacun de ses mouvements.

Katsuki se réveille brusquement en sentant Deku qui se débat dans ses bras en pleurant et se tortillant dans tous les sens.

- Deku? Hey! Réveille toi... allez tout va bien...dit-il encore à moitié endormi en passant sa main dans son dos.

Il est dans un tel état que le blond a peur qu'il fasse une crise d'angoisse et c'est ça qui le réveille complètement.

Tout à coup, le garçon ouvre les yeux en arrêtant de respirer, et se jette à l'autre bout du lit en pleurant quand il le voit.

Sous nos apparences trompeusesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant