Depuis que je me suis réveillée de ce cauchemar, je suis tendue et dans un stresse inimaginable . Me connaissant je sais que tant que je resterais dans cette ville, je ne me sentirai pas en sécurité.
Je sais que ce n'est pas bien d'agir avant d'avoir réfléchis mais cette fois-ci ma peur me guide avant mon esprit. Je ne sais pas encore où nous allons aller mais ni une ni deux, je prends mon ordinateur et vais regarder les billets de train.
Je cherche des billets pas trop chers mais en même temps qui nous permettent de nous éloigner d'une bonne distance. Je me suis toujours dis qu'un jour j'irai au Tennessee. Je pense que le moment est venu.
Certes, ça irait beaucoup plus vite en avion, mais je ne sais pour quelle raison je ne veux pas. Ce qui veut dire que ce sera une dizaine d'heures de train. Ça me laissera le temps de réfléchir et me préparer à changer encore une fois de vie. Même si on le fait souvent, cela ne rend pas pour autant la chose facile.
Étant donné que nous sommes samedi est que tout est fermé dans cette petite ville, j'envoie un mail à mon agence pour lui dire que je dois démissionner et retrouver ma famille car celle-ci a besoin d'aide.
Quant à l'école d'Enzo, je l'appellerai lundi pour les prévenir et faire parvenir son dossier scolaire à sa nouvelle école. Une fois que les billets ont été pris, je regarde les annonces pour les petites maisons ou appartements.
Je trouverai bien un petit boulot sur place et en attendant, on pourra tenir avec mes petites économies. J'en mets toujours de côtés pour ce genre d'évènements. J'envoie un mail au propriétaire de l'appartement dans lequel nous vivons pour lui dire que nous partons mais que je payerai bien le mois commencé et même le suivant.
Une fois que tout ce qui est papier est prêt, je prends nos sacs sous les lits qui sont prêts en cas de départ précipité et vérifie qu'il y a bien tout. Je rajoute quelques dernières petites choses et tout est prêt. Nous prenons le premier train pour le Tennessee demain. Me reste plus qu'à l'annoncer à Enzo.
Plus l'après-midi passe et moins j'ai envie qu'il se réveille. Je sais qu'il ne posera aucune question mais à chaque fois il est triste même s'il ne veut pas l'admettre. Je sais bien que ce n'est pas une vie pour un enfant mais c'est pour notre sécurité.
Le moment tant redouté est arrivé une fois de plus. Il se réveille et se frotte les yeux.
- Tu veux une bonne par de gâteau avec du lait ? Je lui demande. Comme si le morceau sera plus simple à avaler avec une bonne part de gâteau.
- Oui !
Je prends deux petites assiettes avec des fourchettes et un couteau. Je coupe deux parts et lui donne une assiette.
- Tiens.
Ensuite, je prends deux verres et mets du lait. Je lui tends son verre et m'assoie en face de lui. Je le regarde manger tranquillement. Il est tout heureux rien que de manger une part de gâteau au chocolat et moi je vais gâcher ce moment.
- Tu sais ... Je commence par lui dire.
- Hum hum ?
- Tu sais que de temps en temps au bout d'un moment on change de ville ...
A peine ai-je prononcé ces mots qu'il baisse la tête et arrête de manger.
- On va partir c'est ça ?
- Oui il est temps. Et puis te connaissant dès le premier jour tu auras des amis.
- C'est parce que des messieurs sont venus me poser des questions sur toi ?
Alors là je reste bouche bée. De qui veut-il bien parler ? Personne dans cette ville à part les personnes chez qui je fais le ménage et le personnel de l'école nous parlent ou nous connaîssent.
- De qui veux-tu parler ?
- Il y a des messieurs qui sont venus me parler quand je t'attendais mais comme je ne les connaissais pas je leur est rien dis !
- C'est bien. Et ils ressemblaient à quoi ?
Il est en train de me les décrire mais aucun ne me dit quelque chose. Je commence à me dire que l'apparition de ce cauchemar, de mon état de santé et le fait de me sentir suivi en ville n'ont rien d'une coïncidence et qu'il est vraiment temps de partir.
- Ne t'inquiète pas, rien n'est de ta faute d'accord ? Ce soir tôt au lit car nous partons très tôt demain matin.
- D'accord.
- Aller fini ta part de gâteau.
La soirée s'est passé dans le calme et il est temps d'aller au lit. Je sais parfaitement que je ne vais pas fermer les yeux de la nuit mais la seule chose qui me rassure c'est que demain nous quittons cette ville et je l'espère laissons nos problèmes derrière nous.
...
Nous sommes dimanche est l'heure du départ est arrivée. Nous sommes en train de fermé pour la dernière fois la porte de cet appartement qui nous a accueillis durant ces quelques mois.
Je décide de passer par la forêt car à cette heure-ci, nous sommes facilement visible dans la ville. De toute manière nous avons que deux sacs avec nos vêtements et même s'ils sont assez gros, pour moi ils sont légers.
Nous sommes presque arrivé à la lisière de la forêt et donc proche de la gare quand j'entends du bruit qui me fait me retourner.
- Alors comme ça tu pars ?
Décidément, je n'arrive jamais à le sentir ou le voir venir.
- Walker. Comme tu peux le constater.
- Puis-je demander pourquoi ?
- Non, ça ne te concerne pas.
- A vrai dire, si. Me dit-il en s'approchant de moi.
J'ai envie de reculer mais n'y parviens pas.
- Et pourquoi donc ?
Il ne prononce aucun mot mais prend mon menton dans sa main et fait en sorte que nos yeux se croisent. Et là se que je redoutais le plus au monde arrive.
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Disparaître
WerewolfElle fuit depuis maintenant trois ans. Seule à dix-huit ans, il est difficile de s'en sortir dans ce monde sachant qu'elle doit s'occuper d'un petit garçon qu'elle a réussit à sauver lorsque toute sa meute s'est faite massacrer. Mais arrêtera-t-elle...