Chapitre 20

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PDV de Walker :

Je ne perds pas plus de temps en réflection et prend une décision claire et nette.

- Bon, moi je retourne chez elle. Je connais l'adresse. Vous vous allez en ville. Et dispersez-vous. Ça nous donnera plus de chance de les retrouver.

- Tu penses vraiment qu'elle va retourner chez elle ?

- On ne sait jamais. Vaut mieux ne pas prendre de risques.

- Ne perdons pas de temps, allons-y.

Sans perdre une minute de plus, chacun par dans la direction que nous avons choisis. J'espère ne pas faire de bêtise en retournant chez elle. Mais je suis le seul à connaître l'adresse.

J'essaye de me persuader en me disant qu'elle est peut être repasser prendre des affaires ou de l'argent. Mais sachant qu'elle avait prévu de quitter la ville, j'ai très peu de chance.
J'arrête de de trop réfléchir sinon je pense que je vais avoir une migraine.

Après quelques minutes qui m'ont parues une éternité, j'arrive devant son ancien logement. Je monte et arrive devant ça porte.

Je comprends tout de suite qu'elle n'est pas là et qu'elle n'est pas passée. Son odeur n'est pas présente et une autre est à l'intérieur de l'appartement. Le propriétaire n'a pas perdu de temps à trouver un remplaçant.

Je décide quand même de toquer pour en être sûr. On ne sait jamais si elle a masqué leurs odeurs et les a remplacé par d'autres. Même si cela me paraît assez fou. Je toque et entends quelqu'un se rapprocher.

- Bonsoir ? Me dis une jeune dame.

- Bonsoir, excusez-moi de vous avoir dérangé. J'étais venu voir une vielle amie  qui habitait là. Mais d'après ce que je vois ce n'est plus le cas. Encore désolé pour le dérangement.

- Je vois. Me répond-elle en haussant les sourcils.

Je repars au plus vite. Elle a dû me prendre pour un fou. J'aurai réagis de la même manière à sa place. Qu'est-ce je peux être débile parfois. Je savais très bien que ce n'étaient pas eux à l'intérieur.

Je redescends et m'arrête au bas de l'immeuble. Je me passe la main sur le visage et respire un bon coup. Je viens de perdre tout espoir. J'ai pris trop de temps à réaliser qu'ils étaient partis. Et j'ai encore pris plus de temps en venant ici. Elle a eu le temps de partir où elle veut.

Au même moment, je reçois un appel. Et remarque que c'est Nathanaël. Après une petite absence, je finis par décrocher.

- Oui ?

- Elle est là !

- Comment ça elle est là ?

- Bah elle est devant nous, elle n'est pas encore partie. Ils sont à la gare.  Mais fais vite, le prochain train part dans pas longtemps.

- Ok, j'arrive. Surtout ne faite rien de stupide.

- Ne t'inquiètes pas. On la surveille, mais on ne s'approche pas. On veut pas lui faire peur.

Je ne prends pas la peine de répondre et raccroche. Je me mets à courir à toute vitesse en direction de la gare. Je ne sais pas quand est-ce que je vais arriver. Je n'ai jamais couru aussi vite de ma vie. Faut à tout pris que j'arrive à temps.

Je ne suis plus la route et décide de couper par la forêt. Ce sera plus rapide et je ne me ferai pas remarquer par les humains. Il ne manquerait plus qu'on me voit courir à toute vitesse, ou que je me fasse renverser et qu'on me voit me relever sans aucune blessure.

Je contourne la ville par l'extérieur pour ne pas à avoir à la traverser. De plus, les gens me ralentiraient. Je parviens enfin devant la gare. La ville commence à se lever et donc il commence aussi  à y avoir du monde. Je rentre et vois les mecs. Je m'arrête devant eux en les interrogeant du regard.

- C'est ce train ! Me montre Drew.

- Elle est montée voiture six. C'est plus vers le fond. Me dis Raphaël.

Je fais un signe de tête pour leur signifier que j'ai compris. Juste avant que je me lance à leur recherche, Nathanaël me fait une frappe amical sur l'épaule tout en me souhaitant bonne chance.

Je pars en direction du train qu'on m'a montré il y a encore même pas une minute, tout en espérant qu'elle soit dedans et que ce n'est pas une de ses stratégies de plus pour que je ne les retrouve pas. En effet, elle a pu voir mes amis et monter dans ce train pour leur faire croire qu'elle est là et puis redescendre à un moment où ils ne surveillaient pas.

Je cours sans même regarder les numéros jusqu'à ce que je m'en rappelle et vois que je suis allé trop loin. Je rejoins le numéro six quand je l'aperçois assise au bord de la fenêtre. A ce moment là, la sonnerie qui annonce la fermeture des portes retentit. Mais je suis figé sur place et les porte se referment.

Le train commence avancer et prendre de la vitesse. Mais tout ce que je fais c'est rester sur place à regarder son visage.
Les garçons arrivent à ce moment là tout en me demandant qu'est ce que je suis en train de faire. Moi même je suis en train de me le demander. Et je comprends trop tard, lorsqu'elle retourne son visage et que ça me brisé le coeur. Là je comprends que je n'aurai pas dû la laisser partir.

- Qu'est-ce que je peux être con !

- Bah ça on te le fait pas dire. Elle était juste là, devant toi. Et tu restes planter devant elle sans rien faire. T'as cru qu'elle allait descendre ou quoi ?

- Laisse le un peu. Je pense qu'il sait qu'il a merdé.

- C'est bon vous avez fini ? Je demande. J'ai compris j'ai fais une grosse connerie.

- Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ?

- Ce n'est pas ton genre de ne pas agir.

- Ça c'est bien vrai !

Décidément ils s'y mettent tous.

- Tout d'abord, voir où est-ce que ce train va et dans combien de temps est le prochain. Ensuite j'aviserai.

DisparaîtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant