Disparaître

Chapitre 34

PDV de Walker :

Je sors de la chambre et la laisse tranquille je pense que rester dans la même pièce qu'elle ne va pas l'aider. Surtout après la découverte qu'elle vient de faire.

Je suis dans ma chambre en train de tourner en rond.  Je comprends mieux pourquoi elle est si distante avec tout le monde. Pourquoi elle est si discrète et se méfie de tout. On commençait à se rapprocher et une fois de plus, mon père gâche tout.

Je n'ai jamais pu le supporter. A quoi ça sert de faire vivre tout ça aux gens juste pour le plaisir ? Qu'est-ce que ça lui rapporte.

Rien que d'imaginer Elena seule dans les bois avec un petit bébé en train de fuir, celui me met en colère. Elle a du géré toute seule un bébé alors qu'elle même elle était petite. Elle a grandit sans famille et dans la peur d'être retrouver tous les jours.

Tu m'étonnes qu'elle souhaite rester seule et ne faire confiance à personne. A sa place, j'aurai réagit pareil. Et puis ce qui me met le plus en rogne et que je sais qu'elle a du subir ce que personne ne souhaite que ça arrive à sa femme ou sa fille. Mon père me dégoûte. Rien que de pensé à Elena dans les bras de lui ou de ses hommes en train de la toucher me révulse.

Je descends à toute vitesse voir mes soit disant amis. Ils étaient au courant et m'ont rien dis. Comment ils ont pu me faire ça ? De plus, ils étaient encore dans la meute ce qui veut dire qu'ils y étaient.

- Vous étiez au courant et vous ne m'avez rien dis ? Sérieusement ? Vous avez cru que je ne l'apprendrais jamais ?

- Ce n'est pas ca. Argumente Raphaël. Oui on savait ce qui c'était passé et ce qui lui est arrivé. Mais c'était à elle de t'en parler. C'est plus son histoire que la nôtre. C'est plus elle que ça touche que nous. Qui sait comment vous auriez réagit si c'est nous qui te l'avions dis ?

- Mais bien sûr ! Vous trouvez que là c'est mieux ? Qu'elle a bien réagit ? Alors que ça fait quelques temps que nous sommes sous le même toit. Et puis comment vous avez pu y participer ?

- Oui, on était la mais nous avons essayé de l'en dissuader. Tu connais ton père et les anciens. Ils n'ont rien écouter du tout. On était insignifiant. Et puis quand on a vu qu'elle essayait de s'échapper on a fait diversion pour qu'elle ait un maximum de temps devant elle. Me dit Raphaël.

- Et puis, nous avons fuit la meute juste après cette nuit là. Ce n'était plus possible de rester. S'en était trop. Tu venais juste de quitter la meute. On pensait te retrouver facilement et rapidement mais ça n'a pas été le cas. Me dit Nathanaël.

- Il la toucher ? Je leur demande.

Ils baissent tous les yeux et n'osent pas répondre.

- Alors ? J'hausse le ton.

- Non. Il est aller voir ailleurs. Mais il la laisser à Kaïs. Il avait même accepté qu'il la garde au lieu de la tuer.

- Cet enflure. Je n'ai jamais pu le sentir. Il ferait n'importe quoi pour satisfaire mon père.

- En même temps, il a toujours été jaloux de toi et convoitait ta place.

- Il a surtout signé son arrêt de mort.

Je ne supporte plus de rester dans cette pièce qui me semble devenir de plus en plus petite. J'ai besoin d'air frais. Je sens que je vais exploser.

Je sors à toute vitesse et me change. Je suis rapidement sous forme lupine et cours à toute vitesse dans la forêt pour essayer de me défouler et d'éliminer toute la tension que j'ai en moi. Mais rien y fais. Plus j'y pense et plus cela me met en rogne.

Je me rends compte qu'encore la veille de mon départ de la meute j'étais au courant. J'aurai pu agir. En effet, je suis partie la veille de l'attaque.

J'avais entendu mon père en parler. Il souhaitait attaquer cette meute car elle était forte et qu'elle ne voulait pas se soumettre à mon père. Raison de plus pour qu'il la massacre et fasse le plus de victime.

Il est connu pour torturer les hommes  et violer les filles et les femmes. Il n'a aucune pitié même envers les enfants. Je me demande pourquoi je ne suis pas parti plus tôt.

J'avais sans doute trop peur des représailles à l'époque. Ce n'est plus le cas. D'un autre côté, si j'étais rester ne serais-ce qu'une nuit de plus. Je l'aurai trouvé plus tôt et j'aurai pu l'empêcher de subir tout ça.

J'en veux aux garçons de ne pas avoir agit plus tôt , j'en veux à mon père d'être ce qu'il est et je m'en veux surtout à moi même. Je suis son âme-soeur et mon rôle est de la protéger. Je n'ai rien fais de tout cela.

Je repense à ce qui c'est passé dans la chambre et à ce qu'elle m'a dis. Moi qui envisageait finalement de faire ma vie avec elle, je viens de me faire rejeté et je comprends tout à fait ses raisons. Et même si je n'avais pas tout à fait accepté le lien qui nous unis cette affirmation me fait mal. Je ne sais comment décrire cette douleur mais je ne l'a souhaite à personne.

Je trouve un cours d'eau et j'en profite pour boire et me rafraîchir. Je m'allonge sur le côté et je ressens la fatigue venir d'un coup. Toute cette histoire m'a donné mal à la tête.

J'essaie de penser à autre chose mais en vain. Je regarde donc le paysage autour de moi. Je n'y ai jamais fais vraiment attention mais il est magnifique. Il a cependant un côté sombre, sauvage et mystérieux à la fois.

Cela me détends et la fatigue l'emporte sur mon esprit. Après quelques minutes, je ferme les yeux et je sombre dans le sommeil. Loin de toute cette histoire inimaginable.