Chapitre 19

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PDV de Walker :

Après avoir coucher Enzo. Je redescends et m'installe sur le canapé avec mes anciens camarades de meutes.

- A ce que je vois, tu t'en occupes bien de ce petit. Me dit Nathanaël.

- Si tu le dis. Je fais juste le minimum. Après j'aurai préféré qu'il ne soit pas là. Mais bon, tant qu'il ne me casse pas les pieds et m'obéit, ça me va.

- Le pauvre ! Ce gamin n'a rien demandé. Enchaine Drew.

- A vrai dire, personne n'a rien demandé. Je réponds.

- Ça c'est bien vrai.

- Enfin bref, quoi de nouveau ? Après presque trois ans sans s'être vu ?

- Pas grand chose à vrai dire. J'ai vécu comme aujourd'hui. Discrètement, dès que j'en avais marre ou que les gens commençaient à se poser des questions sur moi, je partais. Comme ça plus de problème.

- Et pourquoi cette ville ? Qu'est-ce qui à bien pu t'amener ici ? Me demande Raphaël.

- T'es bête, c'est parce qu'elle habitait déjà dans cette ville. La déesse de la lune l'a envoyé tout droit vers elle.

- A vrai dire pas du tout, j'ai juste changé plusieurs fois de ville et j'ai fini par atterrir ici.

- Ça c'est ce que tu crois.

- Sinon je pense que j'aurai senti le lien en entrant dans la ville si ta théorie était vrai.

- Pas du tout, tout le monde sait qu'on reconnaît son âme-soeur lorsqu'on le voit.

- Mais bien sûr ! Répondis-je ironiquement.

Nous continuons notre discussion et puis vient l'heure d'aller se coucher. Je vais à l'étage suivi de mes acolytes et leur montre leurs chambres. La maison est assez grande pour pouvoir les accueillir tous les trois de manière aisée.

Une fois leur avoir montrer leurs chambres et qu'ils sont bien installés, je vais dans ma chambre. Sur le chemin, je passe devant la chambre  d'Elena. Elle y est restée toute la journée. Je m'arrête un instant devant celle-ci mais n'entends aucun bruit. J'hésite à entrer pour voir si tout va bien. Elle doit être bien fatiguée pour rester au lit toute la journée sans manger. 

Puis, je me ravise de le faire. Elle n'a sans doute pas envie de me voir comme à son habitude et je n'ai pas envie de m'en prendre plein la tête. C'est une grande fille et de ce que j'ai compris elle peut très bien se débrouiller seule. 

Je continu mon chemin jusque dans ma chambre et vais prendre ma douche avant de me coucher. Il faut dire que pour une fois, je ne perds pas de temps à m'endormir. C'est sans doute le signe d'une bonne nuit.

Je fini par me réveiller et je remarque qu'il fait encore nuit. Je regarde l'heure et remarque qu'il est presque trois heure du matin. J'ai une étrange sensation, comme si quelque chose en mois n'allait pas. Je ne saurai comment le décrire. 

Je pense que j'ai soif. Je me lève et descends dans la cuisine me servir un grand verre d'eau fraîche. Une fois que j'ai fais cela, je me sens déjà mieux. Je remonte me coucher. En m'avançant dans le couloir, je remarque que la porte de la chambre d'Enzo est ouverte. Je m'avance et remarque qu'il n'est pas dans son lit.

Il est sans doute aller rejoindre Elena dans sa chambre. Ce ne serait pas la première fois. La chambre d'Elena étant en face de celle d'Enzo, je remarque tout à coup que sous là porte de sa chambre, je sens un courant frais. Qui aurait eu l'idée d'ouvrir la fenêtre par ce temps. Pour éviter qu'ils ne prennent fois, je décide d'entrer pour fermer la fenêtre.

J'ouvre la porte et remarque comme je l'avais prédit que la fenêtre est ouverte. Je me dirige vers celle-ci pour la fermer. En me retournant, je regarde le lit. Je m'arrête net. Je ferme, cligne des yeux pour être sur de ce que je vois en me disant que c'est sans doute parce qu'il fait nuit et que donc je vois mal même si je sais pertinemment qu'avec ma vu de loup-garou ce n'est tout simplement pas possible.

Comme si je n'arrivais pas à réaliser, je m'avance vers le lit et tire la couverture. Personne ne s'y trouve et il manque le drap. Je me dirige à toute vitesse vers la fenêtre et là réouvre. Je remarque cette corde de fortune. Comment ne l'ai-je pas vu plus tôt ? Je suis furax contre moi de n'avoir rien remarquer et de m'être fait berner aussi facilement. 

Voilà ce qu'elle préparait durant toute la journée. Je comprends maintenant pourquoi elle y est rester enfermer. Je saute dehors par la fenêtre à mon tour et sors mon téléphone pour allumer la lampe torche. 

Je dirige la lumière pas très loin de là où j'ai atterri pour voir leurs traces. Je remarque qu'elles ne sont pas toute fraîche, ce qui signifie qu'ils sont déjà parti depuis un bon moment. C'est bien ma veine ça. 

Je repars dans ma chambre à toute vitesse m'habiller et réveille les mecs pour les prévenir de la situation. Ils sont tous décidé à m'aider à la retrouver. Ils se préparent à leur tour en l'espace de quelques minutes et nous partons à la suite des traces de pas laisser dans le jardin.

Nous nous lançons donc à leur recherche après je ne sais combien de temps de retard. Au fond de moi, même si nous avions dit qu'il ne faillait pas se rapprocher et qu'il ne se passerait rien entre nous, j'espère au fond de moi que je vais les retrouver et ce, cette nuit. 

Les traces de pas nous amène à une route. A partir de là , il n'y à plus aucune piste. Ils ont fait de sorte qu'il n'y ait plus de traces. Je sais qu'en partant à droite, la route nous ramène à son ancien chez soi, mais elle ne serait pas aussi bête pour retourner la bas. Et puis à gauche, ça nous ramène à la ville. Mais d'un autre côté, j'ai pris tous leurs papiers d'identité et autres choses de valeurs. 

A ce moment là, je ne vois qu'une chose à faire, se séparer et espérer qu'on les retrouve.

DisparaîtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant