Chapitre 26

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PDV de Walker :

Je suis réveillé par la faim, mais il faut dire que par les temps qui courent, je n'ai pas très envie de manger. Je tourne la tête pour regarder l'heure et vois qu'il est cinq heure du matin. Le temps passe trop lentement.

Nous sommes ici depuis déjà une semaine et aucune avancée n'a été faite. Nous sommes arrivés assez tôt le lendemain matin après notre départ.

Pour ne pas perdre la moindre chance de la retrouver, nous l'avons chercher à peine le pied posé par terre. Mais hélas il était déjà trop tard. Plus aucune trace d'elle. Impossible de parvenir à sentir son odeur ou même celle d'Enzo. Je crois que je n'ai jamais été aussi frustré de toute ma vie.

Après cet échec, nous nous sommes dis qu'un peu de repos ne nous ferais pas de mal. Rouler pendant une journée et une bonne partie de la nuit reste assez épuisant.

Nous avons trouver un hôtel pas très loin du centre ville et de la où nous nous trouvions. En même temps, dans cette ville, il y a pas mal d'hôtels et nous voulions nous reposer au plus vite.

Tous les jours nous avons cherché des informations, des pistes. Nous avons même regardé la sortie de certaines écoles maternelles. Tout cela n'a rien donné. C'est pas croyable comment tout peut changer à cause de quelques minutes, voir secondes.

Cette ville n'est pas la plus immense et pourtant impossible de trouver quelqu'un qui s'y trouve. Il faut dire en même temps qu'elle ne souhaite pas être retrouver. Elle doit tout faire pour ce cacher et vu qu'elle le fait depuis un petit moment, du moins je pense, elle est très doué.

Je commence à perdre patience. Je le demande même si elle est dans cette ville. Il est vrai que le train qu'elle a pris amenait au Milwaukee. Mais si ça se trouve, en arrivant ici, elle est partie ailleurs. Elle a très bien pu prendre un autre train pour l'emmener encore plus loin. Elle a même pu prendre l'avion aussi.

Il est vrai qu'il y avait une tempête mais elle a duré peu de temps. Les avions ont pu reprendre les vols dès le lendemain. Si ça se trouve elle a décollé le lendemain ou deux jours après. Qui sait ? Personne n'est dans sa tête et sait ce qu'elle fait.

Au fond de moi, j'espère de tout cœur qu'elle soit encore ici. Comme on dis si bien, l'espoir fait vivre. Mais des fois l'espoir n'est pas forcément bien. Car ce qui vient après, lorsqu'il n'y a plus d'espoir, est bien pire que si on avait jamais espéré.

Que m'a-t-il pris d'avoir déménager dans cette petite ville ? Je ne l'aurai jamais rencontrer et rien de tout cela ne serait arrivé. Ma vie serait bien plus calme et tranquille. Alors que la je suis en train de parcourir les États-Unis à la recherche d'une personne.

Après avoir passer quelques temps à me morfondre sur mon sort, je décide de sortir me dégourdir les pâtes. Cela fait un moment que je ne me suis pas transformer et mon loup en ressent le besoin. Il n'aime pas rester enfermé trop longtemps dans ce corps. Pour lui, une semaine c'est beaucoup trop long. Cela est dû au fait que je suis un alpha et descends d'une grande lignée.

Ces loups la sont plus fort et on besoin d'avoir le contrôle de temps en temps. De plus, il est faible à cause du fait que je ne suis pas avec mon âme-soeur. Il lui faut un peu de liberté pour qu'il puisse s'exprimer. Je ne pense pas que la meute local me fera quelque chose tant que je ne m'approche pas d'eux.

Il est maintenant connu que des loups solitaires se promènent dans des territoires et il y en a de plus en plus. Généralement les meutes attaquent lorsque c'est nécessaire ou bien ils font juste défendre leur territoire. Ce qui est tout à leur honneur.

Je pars donc en direction de la forêt. A son entrée, je dépose soigneusement les vêtements contre un arbre après avoir masqué comme je pouvais leur odeur. On ne sait jamais. Je me métamorphose et pars parcourir les alentour.

Je me promène tranquillement quand tout à coup je l'ai senti ne serait-ce qu'une fraction de seconde. Mais cela ne m'empêche pas d'être sur de l'avoir senti. Elle était là. Ou du moins elle est passée par là a un moment donné. Je reconnaîtrais son odeur entre mille.

Je retourne en arrière pour retrouver d'où elle vient. J'y vais doucement mais sûrement. Je retrouve sa trace et la suis. Je ralentis la cadence pour être sûr de suivre le bon chemin et de ne pas perdre son odeur. Je me dis que c'est mon jour de chance et la seule piste que j'ai après une semaine sans aucune trace.

Plus j'avance et plus son odeur est mélangée à celles de d'autres loups. Le loups au fond de moi n'apprécie pas et commence à sortir les crocs. Après quelques minutes, je la vois enfin mais je n'ai pas le temps de me réjouir. Ce que je vois me mets hors de moi et sans même y réfléchir à deux fois je me lance sur ce loup qui ose s'en prendre à Elena.

Je ne fait pas attention au fait que je suis nettement en sous nombre et attaque ce loup au pelage cris. Je lui mords violemment le flan. Mais c'est sans compter sur ses camarades qui me font bien comprendre que même si je suis fort, je ne fait pas le poids fasse à leur surnombre.

Alors que je ne lâche pas ma prise, je sens l'un d'eux me mordre lui aussi le flan. L'un d'eux profite de ma position et du fait que je ne lâche pas ma proie, pour me mordre le coup. Tout loup sait que c'est une morsure mortelle si elle est bien adressée. Celle-ci m'oblige à lâcher la proie et je pisse le sang. Le loup que j'ai lâché hurle sur le loup qui est en train de me mordre et il finit par me lâcher. Quand à moi, je suis affalé par terre. En train de me vider de mon sang.

DisparaîtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant