Chapitre 28

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- Elena ? C'est vraiment toi ? Comment ça se fait ? Me demande la voix derrière le téléphone.

- Oui, mais je n'ai pas le temps de t'expliquer. Walker a besoin d'aide maintenant. C'est urgent.

- Comment ça ? Que s'est-il passé ?

- On a pas le temps pour les questions ! Venez tout de suite. On est dans la forêt. Vous aurez juste à suivre l'odeur vous pouvez pas nous manquer. Venez en voiture.

- Ok. On arrive.

J'espère qu'ils ne vont pas arrivé trop tard.

- Tiens bon ! Du renfort arrive !

Son poux est encore plus faible et il a perdu connaissance. J'appuie toujours sur sa blessure mais le sang continu de passé malgré tout. Mais il y en a beaucoup moins c'est déjà ça. Je regarde la blessure qui se trouve à son flan et constate qu'elle coule pas mal aussi. Etant donné que je ne suis plus au téléphone, j'ai mes deux main de libre. Je prends donc ma seconde main pour appuyer sur cette blessure.

Je ne suis pas dans une position confortable étant donné où se trouvent les deux blessures et cela me fatigue mais je ne veux pas lâcher. Je m'en voudrais sans doute toute ma vie s'il mourrait maintenant à cause de moi. Il en est hors de question !

- Tu m'entends ? Pas question que ça arrive maintenant et avec moi ! Tu pourras faire ce que tu veux après mais pas ici ! Si tu fais ça je te maudirais pour toujours. Alors reste en vie.

Bien évidemment je n'ai aucun retour de sa part. Je ne sais même pas s'il m'entend. De toute manière, je ne sais pas si ça changerait grand chose. Il voudrait peut être plus me tuer que de m'entendre parler.

Après ce qui me semble une éternité, j'entends enfin du mouvement. Au tout début j'ai d'abord peur que ce soit les loups qui viennent finir le boulot. Mais après m'être bien concentrer sur leurs odeurs, ce n'est pas le cas. Je connais bien ces odeurs c'est vrai. Mais ce n'est pas celles des loups de tout a l'heure.

Je finis par apercevoir leurs silhouettes et me rends compte que ce sont les amis de Walker. J'aurai bien du m'en douter. Ça ne m'étonne même pas.

- Par ici ? Je leur cris même si je sais pertinemment qu'ils nous en vu.
Il a deux blessures. Une sur le flan qui perd du sang mais ça va. Quant à l'autre elle est au niveau de la gorge. Heureusement la carotide a été épargné mais il a déjà perdu beaucoup de sang. Franchement, je me demande comment ça se fait qu'il soit encore en vie.

- Merde ! Mais qu'est-ce qui c'est passé non d'un chien ? Demande l'un d'eux.

Je ne prends pas la peine de répondre et regarde les deux autres d'activité. Ils ont ramène une trousse de secours et quelques trucs mais pas grand chose. Il fait dire que je ne leur ai pas dis grand chose. Et puis, ils n'ont peut être pas le matériel qu'il faut non plus.

- On va bander ses plaies en faisant des pansements compressif le temps d'arriver à l'hôtel. Ensuite on fera ce qu'il faut en espérant qu'il survive sans transfusion. Sinon ce sera assez compliqué de le soigner sans l'amener a l'hôpital.

- J'imagine qu'on ne peut pas demander de l'aide à la meute locale ? Demande l'un d'eux en me regardant.

- Non, d'après ce que j'ai compris c'est eux qui ont fait. Je ne sais pas leur raison et ni pourquoi ils m'ont laissé vivre alors qu'ils pouvaient le tuer en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.

- On verra ça plus tard. Pour le moment ce qui compte c'est qu'il s'en sorte.

Je les regarde et hoche de la tête. Puis je tourne mon regard vers Walker et me rends compte que j'ai vraiment envie qu'il s'en sorte.

- Allons y ! Disent ils.

Ils lui mettent un drap sur lui pour cacher sa nudité. J'avoue qu'au début, dans le feu de l'action ne n'y faisait pas attention mais maintenant que la situation est entre guillemets redevenue normal, cela me trouble et me gène. Voir ça me rend même nerveuse.

C'est à ce moment la que je me rends aussi compte que je suis toute nue devant des inconnus alors que cela n'a jamais été le cas. De plus, je n'ai pas de vêtements de rechange étant donné que je les ai déchiré en me métamorphosant.

J'essaie de me cacher le corps comme je peux avec le peu que j'ai.  C'est-à-dire, mes deux bras. Il est évident que cela ne sert strictement a rien. A ce moment là j'ai envie de disparaitre de la surface de la terre.

- Tiens ! Me dis celui qui a posé un drap sur Walker.

- Merci.

Je me sens toute honteuse mais prens le drap qu'il me tend et m'empresse de l'enrouler dedans. Je me sens soulagé mais je n'ose pas les regarder en face.

Etant un poids mort et étant lourd, ils sont obligé de le prendre a trois. Nous nous dirigeons vers l'entrée de la forêt et on aperçoit leur voiture. Ils installent Walker sur la banquette arrière et montent à leur tout dans la voiture.

Quant a moi je reste planter la, devant la voiture à les regarde s'activé. Mon rôle est fini et je ne vois pas comment je pourrai leur être d'une grande aide. Je recule et m'apprête à les laisser partir.

Cela fait une semaine que je suis là et je crois que mon nouveau départ n'est pas très joyeux. Ma vie est pire qu'avant. Que vais-je faire ? Je suis dans mes pensées, en pleine réflection concernant mon avenir quand j'entends une voix me parler.

- Bah alors tu montes pas ? Tu vas pas rester ici ?

- De toute manière tu n'as pas vraiment le choix. Si on te laisse filer on est mort.

C'est-à-dire que je n'avais pas du tout prévu ça. Repartir avec eux et renoncer à ma liberté ? La seule chose qui parvient à sortir de ma bouche est :

- Euh ...

DisparaîtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant