Chapitre 14

9.3K 580 28
                                    

PDV de Walker :

Je descends rejoindre le petit dans le salon. Je remarque qu'il a finit de manger et est resté à table en dormant à moitié.

Je débarrasse sa vaisselle et pars la nettoyer. Je me dis que je devrais profiter du fait qu'il soit seul pour en apprendre d'avantage sur leur lien et leur vie. Peut être que ça m'aidera à comprendre tout ce qui se passe en ce moment.

Je retourne dans le salon et le vois toujours installé sur sa chaise. Il n'a pas bougé d'un pousse. Je m'approche et m'installe en face. Je le vois ouvrir légèrement les yeux.

- Alors comme ça Elena n'est pas ta maman ?

- Non ! Je l'ai déjà dis.

- Oui. Bon ... Si ce n'est pas ta maman c'est qui ?

Il semble réfléchir.

- Je ne sais pas. Mais on est très proche.

- Je vois. Et sinon, vous voyagez souvent ?

- Oui très souvent. Me dit-il d'un air triste.

- Et tu sais pourquoi ?

- Elle dit que c'est pour notre bien. Mais pourquoi tu me poses toutes ces questions ?

- Comme ça. Bon va t'amuser si tu veux. Mais ne sors pas c'est dangereux dehors.

D'après ce que j'ai cru comprendre, ce petit ne sait pas grand chose. Je me demande même ce qu'il sait de nous. Je pense qu'il ne sait rien du tout.

Etant donné qu'il est encore tôt et que je n'ai rien à faire, je décide d'aller me faire une séance muscu. Il faut bien garder la forme. Je décide de commencer par quelques pompes, des tractions et quelques autres exercices.

Je décide de finir par un petit footing dans la forêt. Rien de mieux qu'un footing pour le cardio et se défouler.
Lorsque j'arrive devant la maison, je remarque que le petit est assis sur les marches de l'entrée.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Je t'ai dis de ne pas sortir.

- Mais j'en avais envie. En plus je ne suis pas dans la forêt mais sur les escaliers.

J'allais répliquer quand j'entends du bruit dans la forêt. Ce qui est normal. Mais là j'ai un mauvais pressentiment. Je ressens comme une... Non comme plusieurs présences.

- Rentre maintenant. Je dis calmement mais fermement. Il voit que je ne suis pas disposé à négocier et rentre directement.

Je me déplace doucement dans la direction d'où proviennent les bruits. Plus avance et moins je les entends. Ils ont du se stopper. Je reste sur mes gardes, prêt à attaquer.

Tout d'un coup, sur le point d'attaquer l'endroit que je suspect, leur odeur m'arrive de pleins fouet. Je n'en reviens pas qu'ils aient masqué leur odeur.

- C'est bon sortez, je ne vais rien vous faire. Je leur annonce.

- Ça fait un bout de temps ? N'est-ce pas mon ami ! Me dit l'un d'eux.

- C'est vrai. Mais comment m'avez-vous retrouvé ?

- Ça n'a pas été facile. Me dit un autre.

- Mais on a eu un petit coup de pouce, si on veut. Me dit le dernier.

- Va falloir qu'on parle. Je leur dis.

- Et si on rentrait pour commencer ?

J'acquiesce et ouvre le chemin en me dirigeant vers la porte de la maison. Je l'ouvre et leur fait signe d'entrer. Nous nous installons et un silence s'installe.

- Pourquoi êtes-vous là ?

- T'es pas content de nous voir ?

- Si, mais nous savons très bien comment est mon père. Il ne laisse partir personne. Vous vous mettez en danger. C'est pour cela que lorsque que je suis partie, je l'ai fait seul.

- Disons qu'il n'est pas vraiment au courant.

- Comment ça ? Je leur demande. Ils se regardent et baissent la tête. 

- En fait, ton père nous à envoyé en mission chercher quelqu'un et on s'est dis que c'était la bonne occasion.

- Et quelle était cette mission ?

- Tu sais comment est ton père. 

- Justement !

- C'était de retrouver une fille. Après que tu sois partis, il s'est attaqué à une autre meute et les a décimé. Mais une fille a pu fuir. Tu sais qu'il ne laisse jamais personne s'en tirer.

- Vous allez me dire que cela fait trois ans que cette fille arrive à vous échapper ?

- Oui, elle est très forte. Mais il nous a pas d'abord envoyer nous, mais d'autres personnes de la meute. Ayant échoué, il les a tuer.

- Je vois.

Même après trois ans, je reconnais bien les méthodes à mon père. C'est un psychopathe, un tortionnaire. C'est pour cela que j'ai décidé de quitter cette meute. Ça ne servait à rien de vouloir faire changer les choses car les autres membres de la meute sont pour la plupart tout aussi fou. Le peu du reste sont trop faible pour faire quoi que ce soit et se serait fait tuer. 

- Mais au fait, vous ne m'avez pas dit comment vous m'avez retrouver. J'ai fais très attention et dissimulé toutes mes traces.

- C'est grâce à la fille. On est tombé sur elle en ville et on a remarqué qu'elle était de notre espèce. De fil en aiguille ça nous a mené à toi.

- Oui, mais pourquoi cette ville.

Encore une fois, un silence se fait. Je durcit mon regard pour leur faire comprendre de parler. Je n'ai pas besoin de redemander ou même d'élever la voix. Ils me connaissent depuis notre enfance, ils savent qu'il vaut mieux faire ce que je dis. 

- On a décidé de quand même chercher la fille qu'il veut. On se sentait mal pour elle et la piste nous a mené à cette ville.

- Ah bon ? Et qui est cette fille alors ? C'est une petite ville mais elle doit bien se cacher. Je ne connais aucun loup ici.

Ils prennent le temps de réfléchir et lorsque l'un d'eux est sur le point de parler, j'entends du bruit dans les escaliers. Elena apparait dans le salon. Elle s'arrête et fixe son regard sur mes trois amis. Elle se fige et commence à avoir du mal à respirer. Elle semble faire une crise de panique. Je me lève et m'avance vers elle prêt à lui parler. Mais avant que je n'arrive elle sombre dans les vapes. Je ne comprends rien du tout.

Et puis là, un lien se fait dans ma tête. Le seul loup que je connaisse en ville c'est elle. Elle change souvent d'endroit et ne parle pas de son passé. Mais pourtant ils n'ont pas parler de petit garçon. Je me tourne alors vers eux et j'entends :

- C'est elle.

DisparaîtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant