Chapitre 17

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La journée est enfin arrivée à sa fin. Au début je n'arrêtais pas de tourner en rond dans la chambre. Puis, à force que le temps passait, cela m'agaçait. J'ai fini par m'allonger sur le lit et puis à force de ne rien faire j'ai fini par m'endormir. 

Il faut dire que lorsqu'on dort, le temps passe nettement plus vite. Ce qui fait que je suis en super forme pour ce soir. Quant à Enzo, il me semble que Walker lui a fait faire une sieste. C'est vrai que ça m'arrange pour ce soir. Plus il sera en forme, plus on avancera durant la nuit.

Je n'ai rien mangé de la journée mais ma condition de loup garou, plus mon passé font que je suis habituée à rester le ventre vide sur une bonne durée. 

Enfin bref, tout ça pour dire que le soir, voir même la nuit est enfin arrivée. Il est actuellement vingt deux heure. Il faut juste que tout le monde aille se coucher. En espérant qu'ils n'aient pas prévu de rattraper le temps perdu de ces dernières années cette nuit. Il ne manquerait plus que ça.

Je recommence ma mauvaise manie de tourner en rond dans la pièce. Sauf que cela me stresse au fur et à mesure que je le fais. C'est incroyable comment je n'arrive pas à rester en place. Je décide de vérifier une dernière fois les sacs même si je sais pertinemment qu'il n'y a rien à rajouter. D'autant plus, que de toute manière je n'ai rien d'autre. Tout ce que j'ai est déjà dedans.

Je m'avance vers la fenêtre une fois que j'ai fais mes vérification et regarde à travers. Je remarque que la chambre est au dessus de la cuisine est non au dessus du salon. C'est déjà un avantage. Cela me fait même me demander, si on ne devrait pas partir maintenant même s'ils sont réveillés. Car si nous partons lorsqu'ils seront dormi, nous devrons faire aucun bruit car les chambres sont justes à côté.

Je remarque aussi, que la chambre se situe sur le derrière de la maison, donc il y a de la forêt. Si elle était devant, nous serions à découvert. Maintenant que j'y pense, nous sommes au premier étage. Je sais que moi je peux sauter de cette hauteur mais pas Enzo malgré sa condition de loup garou. Cela reste trop risqué. 

S'il arrive quoi que ce soit à Enzo cela nous retarderait inévitablement. Je prends le drap du lit et regarde dans l'armoire ce qu'il y a. J'en trouve d'autres et les attache donc les uns les autres. Je cache mon lit avec la couverture pour pas qu'on voit qu'il manque le drap et cache la fameuse corde que je viens de créer dans l'armoire pour la sortir au moment voulu. 

Je regarde ma montre pour la je ne sais combientième fois de la journée. Pour tout ce que je viens de faire à peine plus de trente sont passés. 

Pour perdre moins de temps et faire le moins de bruit possible lorsqu'ils seront couchés, je décide d'aller chercher Enzo maintenant. Même si on a encore du temps à attendre et qu'il va s'en doute vouloir dormir. Je le poserai sur mon lit. Ça n'atirera pas l'attention qu'il ne soit pas dans son lit, puisqu'il a déjà dormi avec moi. 

J'y vais d'un pas léger mais rapide. Je ne prends pas la peine de toquer et entre. Je le prends dans mes bras comme il dort et que je n'ai pas envie de le réveiller de peur qu'il fasse du bruit. Je retourne tout aussi rapidement dans ma chambre et le pause sur mon lit. Je vois que cette action commence à le réveiller. 

Lorsque ses yeux s'ouvrent, je mets mon doigt sur sa bouche pour lui faire comprendre de rester silencieux. Il acquiesce et s'assoit dans le lit.

- Qu'est-ce qui se passe ? Me demande-t-il en chuchotant.

- On part ce soir, mais ils ne doivent pas savoir. Je lui réponds.

- Pourquoi ?

- C'est pour notre bien, d'accord ? Je lui dis.

- D'accord.

- En attendant tu peux dormir si tu veux. La nuit va être longue après.

Il ne prend même pas la peine de me répondre et se recouche sur le lit. Pendant que j'y pense, je ne lui ai même pas demander comment s'est passé sa journée, ni me suis excusée d'être rester en haut toute la journée et de ne pas mettre occuper de lui. Cet enfant est vraiment un ange, il ne m'a absolument pas fait de remarque.

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Ça doit faire une trentaine de minutes que je les ai entendu se coucher. Il est actuellement minuit presque quarante. Je tends l'oreille pour voir si je perçois le moindre bruit, mais je n'entends pas le moindre bruit. Je vais vers l'armoire, récupère ma corde de fortune et m'avance vers la fenêtre.

 J'ouvre celle-ci et balance la corde tout aillant avant pris le soins d'accrocher un bout au rebord de la fenêtre. Je me dirige ensuite en dessous du lit et récupère nos sacs. Je mets le mien et réveille en tout dernier Enzo. Il est un peu dans les vapes mais se réveille tout de même vite. Je lui mets une bonne veste et lui  donne son sac.

Je lui explique que nous allons sortir par la fenêtre. Je lui demande s'il se sent capable de le faire ou non. Il me répond que non. Je balance donc mon sac par la fenêtre. Cela fait un peu de bruit, mais il est amorti par l'herbe, de plus il n'y a aucun objet dure. 

Je prends ensuite Enzo et lui demande de s'accrocher à moi. Il se tient à mon coup avec ses bras et enroule ses jambes autour de ma taille. Je me mets sur le rebord de la fenêtre et glisse. Une fois arriver en bas, je le lâche et récupère mon sac. 

Il est temps de s'en aller. Je prends sa main et ne regarde même pas derrière moi. Il est temps d'avoir une nouvelle vie. Au revoir à cette ville pleine de soucis.

DisparaîtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant