PDV Emilio :
Je suis estomaqué de voir comment Elizabeth, devant moi, parle à ma mère. D'où sort-elle ? Je suis partagé entre la joie de la revoir et l'envie de plaquer mes lèvres contre les siennes. Cette femme n'est que désire et si Dieu existe, je suis sûr qu'il l'a mise sur mon chemin pour me mener à ma perte.
- Votre fils est toujours mon mari et vous savez ce que ça veut dire ? Que cette maison est aussi à moi, tout ce qui est ici est aussi à moi. J'ai tous les droits dans ma demeure et je ne veux plus vous y voir.
Ma bouche s'ouvre, mais aucun son ne réussit à sortir. Une pointe de fierté monte en moi quand elle affirme que je suis toujours son mari. Et la voir se comporter ainsi me rappelle nos premiers moments ensemble, que de souvenirs !
Les paroles coulent de sa bouche et je suis obnubilé par ses lèvres roses. Mes yeux scrutent son corps et elle a plus changé en deux petites semaines qu'en quatre longues années. Sa peau est bronzée et tout son corps a l'air un peu plus ... imposant. Ses joues sont plus grosses et elles me donnent envie de les croquer telles une pomme. Ses hanches sont plus larges, son ventre plus voyant et ses seins... Mon dieu, ses seins ! Cette femme est la déesse que je veux prier matins, midis et soirs.
Elle se dirige vers l'intérieur et mon regard tombe sur ma mère bouillonnante qui me toise, en bas des escaliers. Je me tourne et rejoins rapidement ma femme qui se frotte les mains.
- Qu'est-ce que tout ça veut dire ?
Mon regard se pose sur elle et dieu, que j'ai envie d'elle ! Je la veux maintenant, dans mes bras, pour toujours.
- J'ai fait ce que j'avais à faire, c'est mon rôle après tout en tant que maîtresse de maison.
- Maîtresse de maison ?
Je suis heureux qu'elle soit revenue à la maison, mais je ne pensais pas que tout irait aussi vite. Je pensais qu'elle m'en voudrait encore et que j'aurais encore à me battre pour qu'elle m'accorde quelques minutes.
Mes lèvres s'étirent et mon regard ne la quitte pas, je m'avance vers elle d'un pas furtif. J'ai envie qu'elle reprenne sa place, celle qu'elle seule n'a jamais possédé. Eli n'est pas seulement mon épouse ou la mère de mes enfants, elle est la seule personne qui a su lire en moi et me comprendre. Elle a tous les droits sur mes biens, mais aussi sur moi, je ne suis qu'un vulgaire pantin aveuglé par son maître.
Je m'arrête devant elle et la surplombe de toute ma grandeur, elle lève les yeux et me défie du regard. Je peux très bien sentir son souffle chaud caresser le haut de mon torse et j'avoue que mon pantalon se resserre un peu plus.
- Si tu n'es pas d'accord, c'est trop tard, il fallait signer les papiers du divorce il y a 4 ans.
Je m'émoustille intérieurement, mon pantalon me hurle de l'aider, mais la voilà qui monte doucement les escaliers. Ses hanches se balancent alors que je sens ma bave s'évader de ma bouche. Je reprends mes esprits et la suis, elle va sûrement voir Jackson.
Elle ouvre légèrement la porte et déjà, notre fils lui saute dessus. Elle le porte et mes yeux se posent sur son ventre.
- Tu devrais le laisser par terre, non ? M'inquiétais-je ? Je pense que ça peut être dangereux pour...
Je m'arrête un moment... Est-ce que Jackson est au courant ? Il va devenir grand-frère dans quelques mois... Eli me regarde et son visage m'apprend que nous pensons à la même chose. Elle pose Jackson sur son lit et prend place à côté de lui.
- Maman, tu sais, tous les soirs, Émilio me lit des histoires et elles sont trop cool ses histoires !
Je décide de les rejoindre et m'assois par terre, près du lit. Mon fils se met à énumérer toutes les activités que nous avons faites, les essaies pour faire un gâteau aux fraises...etc. Eli écoute attentivement comme si notre fils allait disparaître. Elle a la même lueur dans ses yeux que moi devant notre fils, celle d'être émerveillé à chacune de ses paroles et chacun de ses gestes.
- Et t'as vu maman, j'ai même une nouvelle paire de chaussures ! Je peux te la montrer ?
- Bien sûr mon bébé !
Jackson court vers son dressing et ressort avec la paire de Timberland que je lui ai acheté en début de semaine. On a vu une pub à la télé où un père et son fils avaient les mêmes habits, du coup avec Jackson a voulu faire pareil. Mon cœur en a pris un coup quand il est venu me dire qu'il aimerait être comme le petit garçon de la pub, non pas pour ses vêtements, mais parce que lui avait un père. Le lendemain, nous avons dévalisé les boutiques de la ville.
- Elles sont belles pas vrai, Émilio a les mêmes. Tu veux les mêmes toi aussi, maman ?
Jackson fait un clin d'œil à sa mère et commence son numéro de charme, quel clown !
Comme son père, me rétorque ma conscience.
- Jackson, maman a quelque chose à te dire.
Le ton calme d'Eli refroidit Jackson et tous mes sens sont en alerte. Je l'étudie minutieusement et elle semble rassembler toutes ses forces.
- Maman va avoir un nouveau bébé... ajoute t-elle en attendant la réaction de notre premier bébé.
Les yeux de Jackson s'ouvrent et il place ses mains devant sa bouche.
- Je vais être... grand frère ? demande t-il timidement.
- Oui mon amour.
Tout son petit corps tremble, mais pas de peur, d'excitation. Il se lève et saute dans tous les sens, ouvre violemment la porte et hurle de vive voix qu'il va être grand frère. Maintenant, je suis sûr que toute la maison sera au courant dans le quart d'heure qui arrive. Il sautille encore alors que je me lève et commence à le lancer en l'air.
- Émilio, mon fils, n'est pas un ballon !
Jackson rigole et s'accroche à moi, il dépose sa tête sur mon torse de façon à être à la même hauteur que sa mère. Eli lui touche le bout du nez et il lui rend la pareille.
- Maman jolie ?
- Oui mon beau Jackson ?
- Maintenant, tu peux me dire qu'Émilio est mon papa ou pas ?
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1. Divorcée et en fuite
RomanceElizabeth Hunter peut être définie par peu de choses : 28 ans, divorcés, mais surtout en fuite. Elle se cache depuis 4 ans de son ancien mari. Elle l'a quitté sans rien demandé, du jour au lendemain, en ne lui laissant que les papiers du divorce. El...