Chapitre 25 (première partie)

1.7K 112 48
                                    

Coucou! Je m'excuse encore et toujours pour le temps excessivement long que je mets à poster mes chapitres... Je voulais poster celui-ci hier, mais j'avoue que j'ai trouvé une idée à la dernière minute et donc je l'ai recommencé dans l'après-midi et... On s'en fiche un peu ^^ Tout ça pour vous dire que ce chapitre n'est même pas en entier, je l'ai coupé parce que je n'avais pas envie de vous faire patienter plus longtemps en finissant d'écrire la seconde partie. Donc je vous poste cette première partie maintenant et la prochaine arrivera bientôt, promis! ;) Bonne lecture! 

(P.D.V Natacha)

  Après avoir entendu un rugissement digne des pires bêtes sauvages qui puissent exister, Je me réfugie derrière Peter, le cœur battant la chamade. Ouais, je suis lâche, mais personne dans ma situation ne serait courageux, croyez-moi.

   Peter se met en position de défense, son épée déjà dégainée, bien posté sur ses deux pieds pour recevoir un quelconque coup de la bête face à nous. Bon, d'accord, personne sauf Peter, mais lui c'est normal. 

   Lili a préparé son arc, prête à tirer au moindre frémissement de fougère face à elle. Ok, personne, sauf Peter et elle. Mais elle, c'est une exception, elle est juste tarée. 

   Sébastien, lui, s'empare d'un bâton par terre, qui s'est retrouvé ici par un heureux hasard, et le brandit face à lui, le visage figé dans un masque concentré. Il se place aux côtés de Peter sans bruit, et attend à son tour que la bête se manifeste. Ouais, bon, personne à part Peter, Lili et Sébastien. Mais lui aussi, c'est pas la même chose que moi... Il est sur l'île depuis plus longtemps et a appris à chasser des animaux, donc il a plus d'expérience dans ce genre de situation. 

   Je me tourne vers Dorian, dans l'espoir de ne pas être la seule cruche à avoir peur de se battre. Mais lui aussi, a sorti son sabre et se place à gauche de Lili, les sourcils froncés. Visiblement, je suis réellement une froussarde. Je soupire. Bon, ça signifie qu'il va falloir que je me batte aussi, alors.

   Je cherche une arme de fortune au sol comme celle de Sébastien, priant très fort pour ne jamais en trouver une, quand j'aperçois un bout de bois qui m'a l'air malheureusement assez solide pour servir d'arme. Je m'approche à contrecœur de lui et me penche dans le but de m'en emparer. Je n'ai pas le temps de refermer ma main dessus qu'un long grognement fait vibrer tout mon corps et me fait tomber par terre. La bête se manifeste de nouveau.

   -NATACHA! Prends Arthur sur ton dos et fuis! m'ordonne Peter tandis que ses mains se crispent de plus belle sur son épée. 

   Je m'apprête à remercier le ciel pour cette diversion, quand mon stupide cerveau fait le rapprochement entre la phrase de Peter et mon caractère de merde. 

   -Non! m'entendais-je alors riposter. Je veux me battre aussi! 

   Quand je vous dis que je suis insupportable. 

   -Tu vas m'obéir sinon c'est moi qui t'écorche vive et non ce montre! me hurle-t-il en se tournant vers moi. 

   Son aura brille avec une telle puissance qu'elle me donne un mal de chien à réfléchir. Mes jambes agissent donc à la place de mon cerveau et j'accours vers Arthur sans faire attention au bruit que je fais. De toute manière, vu les cris que poussent les autres en se ruant dans les fougères (Bon Dieu comment font-ils?), je doute que la bête aie du temps à consacrer à mes bruits de pas. 

   Arrivée devant le blessé, je m'abaisse et l'aide à s'accrocher à moi. Hors de question que je le porte en princesse. Je ne pense pas non plus avoir la force nécessaire pour le faire. 

   -Aïïïeuh! gémit Arthur tandis qu'on boitille loin des autres. Je crois que je ne vais pas pouvoir continuer, j'ai beaucoup trop mal! 

   -Arrête de dire n'importe quoi, tu es blessé au bras, pas aux jambes, alors marche! le rouspétai-je en le poussant un peu plus en avant. 

Peter PanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant