Chasing you ( Français )

Y

Je m'assois sur le lit et j'enlève mes chaussures. Thomas lui, reste debout, perdu dans ses pensées.

- Tu peux m'aider à enlever ma robe s'il te plait ?

- Oui.

Je me lève et lui tourne le dos alors qu'il s'avance vers moi.

Je passe mes cheveux d'un seul côté, et il descends lentement la fermeture éclair de ma robe, laissant son doigt tracer une ligne sur mon dos et me faisant frissonner.

- Voilà.

- Merci.

Je me retourne vers lui et examine son pansement, puis je m'avance et lui fait un bisou sur la joue.

- Je vais me changer, fais comme chez toi.

Il me fait un léger sourire et hoche la tête. Je vois bien que quelque chose ne vas pas.

Je vais dans la salle de bain, puis je troque ma robe pour une chemise de nuit. Je me démaquille et ressort quelques minutes plus tard. Thomas est allongé sur le lit, il a enlevé ses chaussures et déboutonné un peu sa chemise, il regarde le plafond.

- Tu es magnifique.

- Ne dis pas de bêtises, tu ne m'as même pas regardé ! Je glousse, probablement à cause de l'alcool.

Il se relève et reste appuyé sur ses coudes.

- Je disais vrai, tu es magnifique.

Je rougis légèrement, Thomas reste évasif, tout en me dévorant des yeux.

Je m'approche du lit et m'assois à côté de lui.

- Dis moi ce qu'il y a ?

- Rien, pourquoi ?

- Oh s'il te plait, tu vas pas me la faire à moi !

Je roule des yeux et prends un air sérieux, l'obligeant à répondre.

- Je ne sais pas, je repense à ce gars, ce Jake. Je te jure que si tu ne m'avais pas arrêté je l'aurais tué.

Je penche la tête sur le côté, et esquisse un petit sourire.

- Cette histoire de mains baladeuses, ça ne m'a pas vraiment perturbée tu sais ?

- Je sais bien que ça ne t'as pas perturbée, mais tu me connais, je suis un peu jaloux sur les bords des fois.

Je rigole.

- Des fois, t'es sûr ?

- D'accord, tout le temps...

On rigole tout les deux lorsqu'il lève les yeux au ciel.

- Et puis tu sais, pour être honnête, ça me perturbe beaucoup de devoir dormir avec toi après tout ce temps.

Je m'allonge sur le côté alors qu'il est toujours appuyé sur ses coudes.

- Moi aussi, ça deviens de plus en plus dur de te résister... Je change peut-être de discours mais après tout ce qu'on a traversé ce soir, je commence vraiment à croire que tu as changer.

Il sourit.

- Tant mieux alors, parce que j'ai vraiment changé. J'ai enfin compris qu'il fallait que je sois un homme pour te traiter comme la merveilleuse femme que tu es. Et je suis également prêt à traiter ma petite Anna comme une princesse.

Il se tourne vers moi et me sourit, et nous sommes alors allongés face à face.

- C'est beau ce que tu dis.

Je lui souris.

- Sophia ?

- Oui ?

- J'ai très envie de t'embrasser là maintenant.

Mon coeur rate un battement. Il a vraiment dit ça ?

- Mais si tu m'embrasse, on sait tout les deux comment ça va finir, on est pas dans un avion remplit de personnes là Thomas...

- Alors on verra bien si on arrive à s'arrêter, et sinon je te fais la promesse que quand tu te réveilleras, je n'aurais pas bougé, je serais allongé là à côté de toi, comme maintenant.

Je m'approche lentement de lui, son regard encré dans le mien. Je le taquine en flirtant lentement avec lui, avançant et reculant mes lèvres sans jamais toucher les siennes. Je m'approche de son oreille.

- Alors embrasse moi Thomas.

Il ne perd pas une minute et se décale afin de poser ses lèvres sur les miennes, me prenant par surprise. Après quelques secondes de baisers langoureux, il demande finalement accès à ma langue, me rendant complètement folle. Le baiser s'intensifie, et il me fait basculer sur lui. Je décide de le faire marcher avec une petite blague...

Je me détache complètement de lui et me glisse sous les draps, me tournant dos à lui.

- C'etait cool, bonne nuit Thomas.

- Quoi ? Comment... euh ?

Ce qu'il est mignon quand il bafouille. J'éclate de rire.

- Je te fais marcher ! T'es mignon quand tu bafouilles !

- Tu vas voir si je suis mignon...

Il se met sur moi et entame une lignée de baisers le long de mon cou, laissant surement quelques suçons au passage, lui tout craché.

Je déboutonne rapidement sa chemise, et constate que monsieur a du se mettre au sport étant donné les abdos en béton que je remarque.

Thomas passe sa main sur ma cuisse et remonte lentement ma chemise de nuit alors qu'on ralentit le tempo, content d'enfin se retrouver.