Bonus : Chris

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Bonus de 2703 mots

Je suis heureuse de posté ce bonus, j'ai plein d'idée pour les prochains chapitres donc j'espère que ça vous plaira. Si vous avez des idées n'hésitez pas à m'en parler. 

Bisous 😙 et encore merci pour votre soutien. 

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Depuis ce qu'il s'est passé avec Estéban samedi, je suis d'une humeur massacrante et j'en ai bien conscience. Je ne sais juste pas comment je suis censé m'y prendre alors j'agis assez maladroitement avec lui et avec les autres. Clairement ça m'agace parce que je suis de nature joyeuse et là je ne fais que maronner toute la journée. J'ai bien vu que Amiel en avait marre de m'écouter tout le temps. Je le comprends d'ailleurs.

Je sors de ma chambre pour prendre mon petit déjeuner. J'ai tellement cogité que cette nuit j'ai super mal dormi. J'espère que la journée ne va pas être trop fatigante, je suis déjà au bout du rouleau. Je prends une grande inspiration, puis je me prépare des tartines avec un verre de jus. Je n'ai pas du tout envie d'aller au lycée aujourd'hui, j'ai un mauvais pressentiment et je n'aime pas ça.

Je fais mon sac et attends ma mère en bas car aujourd'hui c'est elle qui m'amène au lycée. Lorsqu'elle arrive enfin je vois que nous avons cinq minutes de retard, ce qui signifie que je vais rater la moitié du premier cours. Je n'ai aucune envie de m'engueuler avec ma mère surtout qu'elle subit ma mauvaise humeur au quotidien depuis quelques jours alors je décide de ne faire aucune remarque à ce propos.

Nous arrivons enfin au lycée, j'embrasse ma mère avant de partir dans l'optique d'aller chercher un billet de retard.

La meuf devant moi est en train de me prendre la tête parce que je suis en retard. Ça devient vraiment n'importe quoi elle ne peut pas juste signer ce foutu bout de papier et me laisser tranquille. Déjà qu'on m'a fait chier à l'entrée parce que je n'avais pas présenté mon carnet en arrivant et maintenant ça...

Ma journée démarre vraiment mal, je viens littéralement de m'étaler comme un crêpe au sol suite à une chute dans les escaliers. Je n'ai pas de chance, j'avais dit que j'avais un mauvais pressentiment. J'aurai vraiment dû rester dormir. Je me demande quel va être la prochaine catastrophe parce qu'à mon avis on ne peut pas faire pire. Je suis persuadé que des gens m'ont pris en snap et franchement j'ai honte de ma personne.

Pour mon plus grand bonheur Amiel débarque et m'aide à me relever sans se moquer de moi.

- Qu'est-ce qu'y t'est arrivé ce matin ? me demande Amiel.

- Ma mère a voulu m'emmener.

Cette réponse lui suffit puisque ce n'est pas la première fois que je suis en retard lorsque c'est elle qui me conduit au lycée. C'est même récurrent lorsque c'est lui. Mon père a une très mauvaise gestion du temps et cela ne date pas d'hier.

- Oh...

- Et après je me suis embrouillé avec la meuf qui s'occupe des retards et celle de l'accueil.

Ces femmes m'énervent sincèrement, à part pourrir la vie aux élèves elles ne servant pas à grand-chose. Okay je suis énervé. Sans déconner comment c'est possible d'être aussi condescendantes avec les autres.

- Ces femmes sont des diables. Elles ont fait chier tout le monde ce matin.

Qu'est-ce que je disais !

- Des vipères, en plus elles sont aussi utiles que l'infirmière.

A quoi servent les infirmières du lycée ? Ça c'est un vrai débat. Elles nous donnent des dolipranes pour tout et pour rien. Comme si le doliprane était la réponse à tout, tu peux arriver et leur dire que tu t'es ouvert le genou et elles vont te dire « prend un doliprane ». En plus de ça elles sont super méprisantes.

Les dessins dans la margeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant