Chapitre 40 : Amiel

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Bonjour mes cupcakes !

J'ai eu beaucoup de mal à écrire ce chapitre tout simplement parce que c'est le dernier. J'ai envie de pleurer rien qu'à l'idée que ça soit fini, je sais que à ça à l'air bête mais je me suis attaché aux personnages et j'aime tellement échanger avec vous que ça me brise le cœur de savoir que c'est la fin de cette aventure. 

Je voulais vous remercier infiniment pour votre gentillesse. Vous êtes adorables. Grâce à vous LDDLM est devenu quelque chose d'important. 

Evidemment il y aura un épilogue. Je le publierai dès que je peux car je dois me concentrer sur le bac pour l'instant. 

Si vous avez des questions n'hésiter pas je répondrais à tout. 

Question : Pour le tome sur Estéban et Chris que préférez-vous : 

1) Que je publie dès que j'ai fini un chapitre = publication sans doute irrégulière comme pour LDDLM -> pourrait être poster cet été

2) Que j'écris tout et que je publie ensuite plus régulièrement = je ne sais pas quand ça sera poster du coup

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Je vais rentrer chez moi après deux jours passés chez mon petit ami et sa famille. Je pense qu'on avait tous besoin de cette distance. Ma mère et Meryle ont beaucoup discuté avant de convenir qu'un dîner aujourd'hui serait parfait pour essayer de désamorcer les choses. Il paraît que mon père a prit conscience de certaines choses... personnellement j'ai du mal à y croire. Il y a beaucoup trop de variables, il m'est impossible de savoir précisément comment vont évoluer les choses. Je panique à l'idée de ne pas savoir ce qu'y m'attend une fois que j'aurai franchi le seuil de chez moi. Alphée m'a envoyé plusieurs messages pour me tenir au courant de la situation. Il paraît que mon père n'arrête pas de regarder des témoignages et lire des articles sur le fait d'avoir un fils gay. Je ne sais pas quoi en penser. J'ai envie de revoir ma maman parce que c'est la seule à m'avoir soutenu et j'aimerai juste la serrer dans mes bras. Je n'avais pas prévu de faire de « coming out » parce que je n'en ai jamais éprouver le besoin mais mon père lui en avait sans doute besoin.

- Tu es prêts beau gosse ?

Je regarde Daegan sans réagir. J'aimerai rester assis sur son lit toute ma vie plutôt que d'aller à ce déjeuner.

- Non.

Il vient s'asseoir à côté de moi, nous regardons tous les deux vers la porte grande ouverte.

- Ça va bien se passer mon cœur. Nos mères vont gérer je te le promets.

- Je voudrais bien te croire.

Daegan entrelace nos doigts.

- Allez viens on doit y aller.

Il se lève le premier en voyant que je ne le suis pas il me force à le faire. Je continu de râler jusqu'à la porte d'entrée. Les parents de Daegan essayent de me convaincre que tout se passera bien mais je pense qu'ils se trompent.

Nous sommes arrivés devant ma maison. Je n'ai jamais autant stressé de ma vie et dieu sait que je suis la personne la plus stressé qu'abrite cette planète. Je toque à la porte en espérant que ça soit ma mère qui ouvre et non mon père. Je crois que Dieu m'a entendu puisque ma mère ouvre la porte en souriant. Elle est sublime, elle porte une robe à fleur jaune, celle qu'elle met lorsqu'elle accueille des gens chez elle. Avec Aëlyah et Alphée nous avons une hypothèse débile à propos de cette robe : nous pensons que ma mère la portait le jour où elle a rencontré mon père et comme c'est l'une de ces plus belles rencontres, elle remet cette robe à chaque fois qu'elle rencontre quelqu'un. Puisque aujourd'hui elle rencontre les parents de mon petit ami pour la première fois je pense qu'elle voulait faire bonne impression.

Les dessins dans la margeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant