Miss macaron

Jaune moutarde

12.

Le repas se passe vachement bien. Nat et Kian font comme de rien. On rit et on chante.C'est trop cool. J'adore. Ça faisait longtemps que je n'avais pas passé un si bon repas. C'est pas chez moi que ... rien.

Mais après manger,Kian arrive à me glisser quelques mots que personne n'entend :« on en reparlera ». Il m'a sourit et des frissons ont parcouru tout mon corps.

Pour les textes du film, ce n'est pas maintenant, plusieurs classes vont travailler dessus. La directrice nous explique des choses très très intéressantes comme ... que les vrais baisers ne sont pas acceptés sauf si les deux personnes sont d'accord. On ne s'embrasserait pas vraiment mais avec l'angle de la caméra, on aura l'impression du contraire. Paul se détend, moi aussi. Kian semble déçu mais se reprend vite. Il m'aime vraiment. : (

Le caméra-man sera un 3ème mais Nat le secondera.

Bon, après, la directrice donne d'autres explications mais je ne me souviens que d'une chose que j'adore tellement : on devra faire nos propres« déguisements » !!! cette idée me plais vraiment.J'adore créer des choses de mes mains, et coudre ... c'est super. Je vais devoir faire quelques robes mais pas que. Je suis trop contente. Ce projet de film, c'est génial.

Enfin ! C'est la fin de cette journée. Je l'ai adoré mais je dois bien dire que ça me tardais qu'elle se termine pour expliquer le film à mes parents et à ma sœur.

Je ne vois pas Nat.Je dis donc au-revoir à tout le monde sauf lui. Je vais chercher mon vélo en rêvassant et là ... qui je vois ? Nat ! Il tient mon vélo en souriant. Je lui tire la langue et essaie de lui reprendre mais je trébuche et tombe. En voulant m'aider, Nat lâche le vélo sur moi. Je pousse un petit cri de douleur et de surprise.Il semble encore plus paniqué. Je me mords les lèvres. Je grimace,enlève le vélo et me relève. Mes coudes et mes genoux sont légèrement écorchés. Nat pâlit et gémit. Je lui souris et pose ma main sur son épaule :

« T'inquiète,je n'ai pas ... aïe ... mal. Ces justes de petites blessures superficielles. C'est vraiment rien.

-Mira ...

-S'il te plaît, ne t'inquiète pas. Je te jure que ce n'est rien.

-Désolé.

-Oh Nat ! Ce n'est pas de ta faute.

-Si, un peu.

-Un tout petit peu alors. »

Il s'en veut terriblement. J'inspecte mes plaies, ça saigne un peu, mais ce n'est rien. Il a du endurer bien plus dans toute sa vie.

« Qu'est- ce que tu voulais ? Enfin, pourquoi tu m'attendais ?

-Je voulais que ...que ... je pensais que ce serai plus simple à dire ... euh ... mes parents m'ont demandé de t'inviter à dîner à la maison ... et ...du coup, je voulais savoir si ... enfin tu vois quoi ... euh ...

-Euh en fait, je dois t'avouer quelque chose. Seule ma sœur connaît ton existence ...

-Oh ...

-Je sais, c'est bizarre, mais en ce moment ... c'est ...

-Mira, c'est pas grave, une autre fois.

-Tu sais, ça fait bizarre de t'entendre dire mon prénom.

-C'est toi qui voulais que je t'appelle comme ça.

-Je sais, j'en suis désolée. C'est juste que je ne voulais pas que les gens sachent ...euh ... que tu es venu me voir ...

-Je ne comprends pas pourquoi.