Noir et blanc

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PdV Nat :

Ses doigts s'entrelacent avec les miens tandis que son regard est tourné vers le ciel. Son doux sourire apparent sur ses lèvres, elle souffle avant de poser ses yeux dans les miens. Oh mon dieu ! Ai-je déjà dis l'effet de ses prunelles vertes rivées sur moi ? Si je ne l'ai jamais dit ben c'est le moment. En les rencontrant je me fige d'abord, ensuite un agréable frisson parcourt mon corps tout entier avant d'avoir l'envie de glisser mon regard sur ses lèvres pulpeuses. Putain comment j'aime ma meuf ! Je crois que je ne lui dis sérieusement pas assez mais je la kiffe tellement pourtant. Elle me sourit de plus belle. Son visage pâle est seulement éclairé par la lumière du clair de lune. Je pose une de mes mains autour de sa taille et la rapproche de moi. Je sens son corps se tendre à mon contact. Je crois que mes gestes lui produisent le même effet que ses Iris sur moi. Elle pose sa tête sur mon épaule avant de rediriger son regard vers le ciel. Soudain elle pointe son doigt vers les étoiles et me l'a montre, celle qui file à mile à l'heure dans ce clair de lune. Je m'approche de son oreille afin de lui glisser : "fais un vœu Miss". Elle semble réfléchir. Comme elle est mignonne c'est pas possible ! J'ai déjà dit que je l'aimais ? Elle se tourne alors vers moi et me demande si j'en ai fait un, vœu. Je lui souris et caresse sa joue.

"Pas besoin, mon seul rêve est de t'avoir à mes côtés bébé."

Malgré la pâle lumière je peux apercevoir ses joues rosir à mes mots. Elle me pose un baiser sur la joue et s'éloigne rapidement. Rah je dois avouer que j'en veux plus ! Cette meuf, elle me rend dingue, je suis fou d'elle sérieux je suis sûre qu'elle me produit le même effet que la marijuana à d'autres. Avec un sourire un peu pervers je dois l'avouer, je la tourne vers moi et la serre contre mon torse. Je sens les pulsations de son cœur s'accélérer tandis que j'approche mon visage du sien. Ses pupilles se posent dans les miennes. Le même effet ; je me fige, le frisson, ses lèvres. Elle brise la distance entre nous et m'embrasse langoureusement. Je pose mes mains sur ses joues chaudes alors qu'elle passe ses bras autour de ma nuque. Merde, je l'aime trop cette fille

PdV Paul :

Je n'y crois pas. Non sérieusement, je n'y crois pas. Lucy, la fille de mes rêves m'a embrassé. Elle m'a embrassé putain ! Je me rappelle quand Nat me décrivait le sentiment qu'il ressentait en embrassant Mira. Je trouvais ça mignon. Mais la tout simplement : Waouh ! Je crois que plus jamais je pourrais me passer de ses lèvres. Et pourtant elle m'a à peine embrassé. On s'arrête de courir. Le souffle court, un sourire aux lèvres, elle se tourne vers moi les yeux pétillants. Mon regard descend alors au niveau de ses lèvres. Putain Paul, gros pervers va ! Je passe ma main dans mes cheveux en bataille mal à l'aise. Son sourire est soudain moins intense. Elle me fixe, perplexe avant de murmurer :

"Tu ne m'aimes pas ?"

Oh mon dieu, elle ne peut pas savoir comme elle est à côté de la plaque. C'est plus que de l'amour que je ressens la, en la regardant ! Mon regard fait des allers retours entre ses yeux doux et ses lèvres douces. Elle semble attendre une réaction de ma part. Je la kiffe sérieusement mais là je ne sais pas vraiment quoi faire. Ma main hésite mais réussi finalement à remettre une mèche de sa chevelure sauvage derrière son oreille. Elle observe le moindre de mes gestes. Sans trop savoir quoi faire, ma main glisse sur son visage puis sur sa joue. Je la lui caresse un moment avant d'avoir le courage de la regarder en fasse. Mon regard passe une dernière fois sur ses lèvres avant de se planter dans ses yeux, elle est si belle. Inconsciemment, j'approche mon visage du sien. Nos souffles se mélangent alors. J'espère que je pue pas de la gueule ! Ferme la Paul et arrête de réfléchir. Ses yeux scintillent dans l'obscurité de la  nuit. Maladroitement je pose ma main qui n'est pas posée sur sa joue sur ses hanches. Je sens un frisson la parcourir. Qu'est ce que je fais maintenant ? Au lieu de réfléchir embrasse la ! Je m'exécute. Mes lèvres effleurent à peine les siennes et se détachent très vite. Comme moi, je vois que Lucy en veut plus. Alors cette fois je l'embrasse vraiment même si je ne sais pas vraiment m'y prends n'étant jamais sorti avec quelqu'un. Mais je me rends vite compte que ça vient naturellement. 

Miss macaronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant