Miss macaron

Vert émeraude

18.

Je me réveille le sourire aux lèvres et m'étire dans mon lit . Je me rappelle de ma soirée d'hier dans les moindres détails. Nat est vraiment gentil même si on s'est disputé plusieurs fois pour aucune vraie raison.

À un moment il a joué à ses jeux vidéos sans se préoccuper de moi. Je l'appelais mais il me répondait de le laisser et que c'était très important.Choquée par ses propos, je le fixai. Il était super concentré,c'était vraiment trop mignon même si je ne lui avouerai jamais évidemment. J'ai boudé plusieurs minutes avant de me dire que si c'était comme ça, j'allais l'embêter. Alors, sans qu'il s'y attende, je me suis assise sur ses genoux et j'ai attrapé sa manette. Il a essayé de la reprendre mais je ne l'ai pas lâché et j'ai continué sa partie et cette fois, c'était moi qui étais très concentrée. Il s'amusait d'abord à souffler dans ma nuque pour que je m'en aille mais je n'en fis rien, trop concentrée. Alors il m'a murmuré à l'oreille une remarque beaucoup trop violente : « Dis donc, Mimi, un petit régime s'impose. Tu es trop lourde ! »

Je me suis retournée vers lui, toujours sur ses genoux et je lui ai donné un coup dans le ventre. Il a gloussé et a essayé de me serrer dans ses bras. Je l'ai repoussé et j'ai essayé de m'éloigner de lui. Je dis bien essayé. Parce que dès que je me suis levée de ses genoux il m'a attrapé le poignet et m'a rassis sur lui, un peu violemment mais il ne l'a pas fait exprès. Je me suis cogné contre son torse et ça l'a fait se renverser sur son lit sur lequel il était assis. Je me retrouvai donc sur lui qui était allongé sur son lit. Cette position était en fait extrêmement gênante et je me suis mise à rougir. Me voyant toute rouge, Nat a pouffé et m'a serré un peu plus contre lui, son bras entourant ma taille. C'était agréable mais je n'étais pas vraiment à l'aise. Il a commencé à me caresser les cheveux avec son autre main ce qui eu pour effet de me détendre un peu. Je respirais plus calmement et je me rappelai de sa remarque blessante alors je lui répliqua soudain : « il faut peut-être que je fasse un régime mais toi il faut que tu te laves ! »

Il paru surpris et renifla. Les sourcils froncés il me dit qu'il ne sentait pas si mauvais que ça. Je ne pus m'empêcher de rire aux éclats. Il me fit son plus beau sourire et s'approcha de mon oreille pour me glisser« T'es parfaite comme tu es Miss »

Mon cœur cessa de battre à ce moment. Puis j'entendis que quelqu'un toqua à la porte et elle s'ouvrit sans que j'eus le temps de me lever de sur Nat. C'était Wil. Il se gratta la nuque un peu gêné et moi je rougis et essaya de lui expliquer que l'on ne faisait rien en bégayant. Seul Nat semblait détendu. Il s'est rassis, avec moi dans ses bras et a demandé à son « père » ce qu'il voulait.Il voulait juste nous apporter un bol de bonbons. Je souris et il ferma la porte derrière lui après être sorti. Si ça avait été mon père, je serrais morte à leur qu'il est. Je me dégagea des bras de Nat qui fit mine de bouder. Moi j'étais bien trop gênée.

« Ne fais plus jamais ça. Oh mon Dieu, c'est tellement ...

-Agréable.

-Agré ... quoi ? Mais tu as un problème ! C'est « agréable » de se faire surprendre dans dans et bien ... dans cette position par tes parents ?!

-Mais non Miss, de t'avoir dans mes bras !

-Ouais ben fais plus jamais ça ok ?

-De quoi ? (il s'approcha de moi en boitillant et me serra fort dans ses bras) ça ?

-Oui et ... et m'allonger sur toi aussi !

-Mais ! C'est pas juste ...

-Arrête Nat, on dirait un gamin.

-Mais je suis un gamin. »

Et sur ses mots il me serra plus fort contre son torse puis posa ses lèvres sur les miennes.

Quels merveilleux souvenirs ! J'aime beaucoup quand il me prend dans ses bras pour être honnête mais je n'aime pas qu'on nous voit et là, je viens de réfléchir à un véritable problème. Je ne sais pas comment faire au collège. Je n'aime pas me montrer mais j'ai peur que ça blesse terriblement Nat. Il ne va pas forcément comprendre alors comment faire ? Heureusement j'ai encore une journée pour y réfléchir puisque l'on est dimanche.

Je sors de mon lit un peu chamboulée par cette idée et ouvre ma fenêtre. Je prends une rafale de vent puis de pluie. Je la referme rapidement et me laisse glisser vers le sol, dos contre le mur. J'aime l'odeur de la pluie, l'eau et le vent mais la c'est carrément une tempête !Je vais devoir rester enfermer à l'intérieur toute la journée et donc, devoir supporter mes parents qui ne travaillent pas le dimanche. J'enfile une doudoune par dessus mon pyjama car j'ai un peu froid et je descends dans la cuisine. Mon père regarde la télé et ma mère lit le journal. Il règne une ambiance ici ! Je m'assois et me serre un bol de lait puis je tartine quelques tranches de pains avant de les fourrer dans ma bouche. Je mange sans un mot.Je débarrasse ensuite mon petit déjeuné mais me rassois à table en croisant les bras. Ma mère me contemple, surprise. Il faut dire que je les évite depuis plus d'une semaine. Je racle ma gorge avant d'aller droite au but :

« C'est qui ton amant maman ? »

Elle rougit et mon père lève les yeux au ciel, exaspéré. Il commence à se lever et à sortir mais je lui demande de se rasseoir car je dois leur parler.

« Je ne veux pas déménager. Je ... je ... je veux rester vivre avec maman. Ce n'est pas contre toi papa, vraiment. Je sais enfin ... je me doute que ça doit être vexant mais ce n'est vraiment pas parce que je préfère maman mais seulement que je veux rester vivre ici. J'ai des amis, un collège génial, un village extraordinaire, un petit cop ...(je vois les sourcils de mon père se froncés alors je reprends) un petit coin sympa quoi !

-Mira, on en a déjà réfléchi avec ta mère, tu n'as pas vraiment le choix.

-Mais pourquoi ?! C'est une grande maison ici. Alors c'est quoi le problème ?!

-Eh bien ... M. Babinton ... (murmure ma mère)

-Pardon ?!!! mon prof de sport. À temps ... ne me dis pas que ... c'est pas vrai, c'est pas possible. Tu n'as pas pu tomber amoureuse de ... de lui. N'est-ce pas ? C'est une blague ...

-Non ma puce, c'est celui que ... eh bien ... que (elle regarde mon père gêné mais finit quand même) j'aime. »

Je me lève de la table si violemment que je fais tomber ma chaise mais c'est pas pour ça que je la ramasse, je cours dans ma chambre et claque ma porte avant de me jeter dans mon lit et d'éclater en sanglots.

Après un certain temps je m'assois, renifle, inspire et prends mon téléphone. Je compose son numéro et appelle en sanglotant toujours :

« J'ai besoin de toi ...

-Qu'est-ce qu'il y a(après mon silence, sa réponse ne se fait pas attendre) j'arrive Miss macaron. »

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Coucou

Juste pour dire que ce chapitre est dédié aux personnes qui sont nées aujourd'hui , le 3 juin, comme toi Lili.

J'espère qu'il vous plaira

Peut-être juste un peu trop rapide ;)