Le soulagement est l'allégement d'une peine, d'une douleur morale, psychologique chez quelqu'un.
Voilà exactement se que je ressens depuis quelques temps.
Je me sens légère, apaisée.
Mais ma vie n'est plus pareil...
Les journaux me harcèlent, les anglais me huent.
Mais je m'en fiche, je n'ai plus besoin de cacher ce secret énorme que je gardais à l'intérieur de moi depuis presque 20 ans...
Jamais je n'aurai pensé vivre une vie en dehors de mon titre royal.
Jamais j'aurai imaginé rencontrer Andrew Dewly.
Jamais je n'aurai souhaité me marier avec un chef de gang et avoir de magnifiques enfants.
Jamais je n'aurai réussi à vivre sans ma famille et mon titre.
Tout cela je le pensais avant.
Ma vie a tellement changé.
Je pose un doigt sur une photo, caresse tendrement ce portrait d'Allistair et moi.
Je souriais, heureuse de monter à cheval.
Je me demande bien se qu'est devenu mon cheval.
Je l'aimais tellement, je dirais même plus que Victoria.
Je passai des heures dans le manège à m'entraîner avec mon moniteur.
Jamais je faisais de pause, je chevauchais mes chevaux les uns après les autres jusqu'à arriver à me fatiguer au bout de 3 voir 4 bonnes heures sur la selle.
Mais je restais le plus proche d'Allistair qui m'accompagnait depuis mes débuts dans le monde équestre.
Une larme coule le long de ma joue puis une autre et encore une.
Les larmes salées inondent mes joues.
Je referme l'album retraçant toutes mon ancienne vie tout en sanglotant bruyamment.
Le bruit que je fais attire mon mari qui entre précipitamment dans la chambre que nous partageons.
Il jette un rapide coup d'œil à l'album et comprend directement mon mal.
Il s'allonge à côté de moi tout en ne disant rien.
Juste le son de mes pleures envahissaient la pièce.
Il me prend dans ses bras et nous allongent sur le lit délicatement.
Je serre ses bras au tour de moi et continue de sangloter.
Je ne m'en étais pas tellement rendu compte mais cette vie me manquait terriblement.
Pouvoir monter Allistair sans relâche jusqu'à se que ma gouvernante me cri de revenir pour manger, aller à l'école ou prendre mon rôle de princesse en main.
Je me souviens du nombre de fois que je me faisais rouspéter par Elisabeth.
" Quinn ! Tu dois te préparer pour recevoir tes invités ! Arrêtes donc de traîner dans les écuries, se n'est pas un milieu pour toi !"
Je n'écoutais jamais se qu'elle me racontait et y retournais le lendemain matin à l'aube.
Par forcément monter mais le regarder.
- je t'aime, Morg'. Je t'aime tellement, me souffle Drew à mon oreille
- je t'aime aussi, DrewJe ferme les yeux et m'endors en pensant à toute ma vie.
5475 jours que je vis dans une espèce de peur constante de faire repérer.
Soit 15 années que je vis sous l'identité de Morgan.
Mais il y a une chose que je veux vous dire.
Jamais, je dis bien jamais, je ne voudrai retourner en arrière et ne pas faire se que j'ai fait en choisissant Morgan à Quinn.
Et ce n'est toujours pas maintenant que je vais faire ce choix en regagnant ma vraie identité.
Je resterai Morgan quoi qu'il arrive.
Après toutes ces années, je suis enfin heureuse.
Tout n'est pas parfait. J'ai encoredu chemin à parcourir, des changements à faire et des choses à voir ou apprendre.
J'ai grandi, j'ai appris et, plus important encore, j'ai changé.
Soudain, ça va mieux. Ma poitrine se desserre. Mon cœur arrête de cogner contre mes côtes.
Je me fiche d'avoir l'air perdue. Tout me semble rentrer dans l'ordre. Comme si ces cinq mille quatre cent soixante-quinze jours n'avaient pas existé.
Définition d'apaisement : fait de s'apaiser, de se calmer ; état de quelqu'un, de quelque chose qui est apaisé.
*****
Et voilà, c'est la fin.
J'ai fait un cours épilogue pour résumer un peu la vie de Quinn.
J'espère que cela vous aura plu.
Je tiens à mes lecteurs fidèles qui sont là depuis le début et ont vu ce livre "grandir" si je peux dire.
Merci d'avoir rendu son écriture si agréable et merci d'être restés avec moi si longtemps malgré mes nombreux retards ;).
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Love Princess Morgan [EN CORRECTION]
Teen FictionQuand j'étais petite tout le monde était à mes pieds, me voyait déjà comme une reine. En grandissant encore plus ! Je menais une vite parfaite. Mais ma mère m'a dit qu'il fallait que ça s'arrête, que je prenne conscience de la vie d'une ado ordina...